Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?
Publié : 17 sept. 2020, 15:14
Bonjour Loutre, merci d'alimenter ma réflexion. Je vous reviens.
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C’est toi qui les opposes! Mais passons. Donc tu dis : « nous ne sommes pas une conscience. Nous sommes uniquement le système qui la produit [sic]»Dany a écrit : 16 sept. 2020, 14:39On est toujours en face du même problème : il n’y a rien à scinder et à opposer, parce que nous ne sommes pas une conscience. Nous sommes uniquement le système qui la produit.Dash a écrit :...faut définir « qu’est-ce » qui n’a pas de l’attitude? Nous ne sommes pas qu’une conscience justement, mais aussi le système qui la produit (je ne vois pas pourquoi faudrait les scinder et les opposer).
Donc nous sommes « une colonie de cellules [sic]», mais pas les réactions biochimiques, donc l’activité et les produits de ces dernières?Dany a écrit : 16 sept. 2020, 14:39...Il faut bien garder à l’esprit que nous sommes une colonie de cellules qui produisent des chaînes complexes de réactions biochimiques. Ce sont ces réactions biochimiques qui débouchent sur un sentiment d’unicité du système, une sensation subjective d’être un ego, d’avoir une personnalité.
Donc elle (le produit de la colonie de cellules) a un effet... ...sur « la colonie de cellules tout entière [sic] » et c’est même utile selon toi! Mais, bien sûr, faudrait surtout pas parler de notion de rétroaction!Dany a écrit : 16 sept. 2020, 14:39Et notre sensation subjective d’unité consciente a bien sûr un effet (c’est utile quand un danger quelconque menace la colonie de cellules toute entière. C’est ainsi que ce que tu appelles "la conscience" est un avantage évolutif)
Et pour ce faire ça implique qu’elle ne doit pas être illusoire et qu’elle doit avoir un effet!Dany a écrit : 16 sept. 2020, 14:39...C’est ainsi que ce que tu appelles "la conscience" est un avantage évolutif
Ce n’est pas moi qui ai un problème avec la chimie du vivant (et la colonie de cellules), c’est toi qui a un problème avec son activité et ses effets... ...que tu veux exclure de ce que nous sommes! Moi je prétends que je suis la machine biologique au grand complet, incluant son activité chimique et ses effets (dont expérience sensible). Toi, tu créer une scission et tu veux décider arbitrairement que « nous sommes » qu’une partie de l’ensemble de ce qui nous constitue!
Il est juste non-pertinent de savoir si la volition existe/n’existe pas. Seul ce qui se produit ou pas importe et définit par le fait même les propriétés effectives ou non dans l’interaction.Dany a écrit : 16 sept. 2020, 14:39La machine biologique que tu es ne "veut" rien [...]Il n’y a aucune volition
Non, que vous n'en compreniez pas le sens ne fait pas qu'il n'y en ait pas.La Muse a écrit : 17 sept. 2020, 13:06En conclusion, votre commentaire précédent à mon intention se voulait vide de sens, c'est ça ?MaisBienSur a écrit : 17 sept. 2020, 08:58 Non, la définition (et l'orthographe) des mots est un métier, et ce n'est pas le mien...![]()
Tu devrais écrire, à ton propos : "voilà où ça me mène de mal raisonner et de comprendre quasiment tout de travers ..."Dash a écrit :Voilà où ça te mène de raisonner...
Le "uniquement" est là en fonction du contexte : entre tes deux propositions (à savoir que nous serions "une conscience" et le système qui la produit), je te corrige en écrivant que "nous" sommes uniquement le système qui la produit.Dash a écrit :Donc tu dis : « nous ne sommes pas une conscience. Nous sommes uniquement le système qui la produit [sic]»
Uniquement! Rien que ça!
Compte tenu de ce que je viens d'écrire, je supprime donc ton "donc" et je reformuleDash a écrit :Donc, ça implique (selon tes propos) que nous ne pouvons être rien que notre système produit... ... Donc cheveux, ongles, ocytocine, dopamine, et j’en passe, etc.
Notre "conscience" (note toujours bien les guillemets) n'est évidemment pas le tout. Ce qui veut dire que tout le corps et toute son activité physico-chimique, ce n'est pas "toi".Dash a écrit :Qu’est-ce qui délimite ce que nous sommes si tu considères que nous ne sommes pas le « tout » que constitue notre corps~machine tout entier et son activité tout entière?
Là, j'aurais dû écrire : "...Il faut bien garder à l’esprit que nous sommes une colonie de cellules qui produisent des chaînes complexes de réactions biochimiques. Et c'est une partie seulement de ces réactions biochimiques qui débouche sur un sentiment d’unicité du système, une sensation subjective d’être un ego, d’avoir une personnalité" (ce qui est évidemment un raccourci, tout dépend aussi de la localisation de ces mouvements moléculaires dans les différentes aires cérébrales). Pour la suite, ton objection tombe avec ce que j'ai écrit plus haut.Dash a écrit :Donc nous sommes « une colonie de cellules [sic]», mais pas les réactions biochimiques, donc l’activité et les produits de ces dernières?Dany a écrit :...Il faut bien garder à l’esprit que nous sommes une colonie de cellules qui produisent des chaînes complexes de réactions biochimiques. Ce sont ces réactions biochimiques qui débouchent sur un sentiment d’unicité du système, une sensation subjective d’être un ego, d’avoir une personnalité.
C'est ce qu'il dit. Mais dans son esprit (parce que je vois dans son espritLa Muse a écrit :Ce que je comprends de la pensée de Dr Laureys et que je vais citer parce qu'il l'explique très bien est que
-''Personne ne comprend comment la matière (nos milliers de milliards de connexions neuronales), devient pensée, perception et émotion.''
Et ce même si on peut identifier les réseaux qui correspondent, par exemple, à cette petite voix qui nous parle.
Et qu'est ce qui fait un "choix" ? Et qu'est-ce qu'un "choix" ?Phil_98 a écrit : 17 sept. 2020, 20:36 On comprend bien le cas simpliste qui se produit avec un double pendule. Tout est simulé par un calcul mathématique. Le système est totalement déterminé et il aura un comportement différent suite à un changement initial infime.
Je ne fais que penser à tous les processus qu’il y a dans le cerveau. Le libre arbitre me semble simplement le résultat d’un choix entre plusieurs réflexions dus aux possibles chaos dans la hiérarchie des processus déterministes (chimiques et physiques) des cellules.
Oui clairement d'accord, le matérialisme est une philosophie qui implique que tout est matière, mais pas que (ondes comme tu le dis), et donc de tout ce qui "émerge" de l'interaction de la matière rentre dans ce cadre philosophique. A condition bien sûr que ca soit étudiable, cela va de soi (bha voui, une chose peut être matérialiste mais pas étudiable, irréfutable).JF a écrit :C'est trop restrictif.
A l'heure actuelle, les objets ne sont plus considérés vraiment comme fait de matière. Le matérialisme, c'est aussi les ondes électromagnétiques et c'est bien sûr aussi des concepts : tes angles, c'est du matérialisme.
Le matérialisme recouvre tout ce qui est étudiable, tout ce à quoi on peut appliquer la méthode scientifique.
Pour faire une analogie, dire "un effet placebo, c'est le corps qui influe sur le corps !" n'a aucune espèce de praticité si on ne se demande pas comment et qu'ont développe pas un discours descriptif.Le problème peut survenir quand tu dis, comme plus haut : "un effet placebo, c'est la pensée qui influe sur le corps !". Tu devrais plutôt dire "un effet placebo, c'est le corps qui influe sur le corps !"
Oui, c'est le problème. Les mots sont lourds de sens. La "conscience" est lui-même un mot qui sert de raccourcis, puisque sa définition est multiple selon à qui tu en parleras, et même quand on parle de la même chose (par exemple la définition proposée par l'article de JF), la définition tiendra sur plusieurs lignes...Avec la première phrase, ton interlocuteur risque de réifier "la pensée", qui est évidemment un mot qui recouvre un concept très compliqué. C'est un raccourci pour désigner une série de réaction biochimiques complexes, qui ne se résument pas à de la chimie du cerveau, puisque tout le corps est concerné.
Et je suis 100% d'accord avec toi !Personnellement, je n'oppose pas du tout les deux. C'est juste que si on regarde la page Wiki sur le holisme, on voit que c'est un terme polysémique qui devient flou à force...
En face d'un phénomène, il faut considérer ses parties et aussi son ensemble. Il est évident que les différentes parties du phénomène, si on les agence de la manière adéquate, peuvent agir en synergie pour donner un effet final boosté. De ce fait, je suis d'accord avec ce début de définition Wiki :...
Mais je ne suis pas d'accord avec la suite (si bien sûr dans la citation suivante "en opposition" veut dire que les deux méthodes doivent obligatoirement s'exclurent mutuellement)
En fait, mon analogie avec le moteur me dit que si un système physique aussi "simple" qu'un moteur peut produire des boucles causales, alors le cerveau, pourquoi pas. Mais j'admets maintenant que je ne peux le prouver.JF a écrit :La chaleur ne semble pas avoir d'effet spécifique sur le fonctionnement du moteur. L'effet est assez généralisé, tu te contentes d'ailleurs d'un "ça réagit, quoi". (Ce qui m'a fait pensé que parmi les réactions possibles, il y avait l'explosion du moteur causée par l'inflammation du carburant et les bris dus à la dilatation du métal)
Je ne vois pas du tout comment ton analogie se transpose dans le contexte du cerveau et de la conscience. Par exemple, je ne vois pas du tout en quoi un phénomène aussi généralisé expliquerait des éléments spécifiques de la conscience comme la "subjectivité visuelle" ou les pensées, ni même la conscience de soi.
Qu-est-ce qu'il te faudrait, du coup, pour dire qu'un effet psychosomatique existe ?Je trouve ça trop vague pour continuer là-dessus. Tu me parlais d'un état psychologique et d'un effet sur le corps, tu réfères à résumé qui propose un effet assez faible et ne parle pas du tout d'état psychologique. Comme la discussion est suffisamment touffue comme ça, je ne continue pas sur le "psychosomatique" à moins que le cadre soit clairement précisé.
C'est ce que je dis, mais mal.Premier paragraphe: ça concerne la marche.
Deuxième paragraphe: on est ailleurs, ça ne concerne plus la marche ni aucun mouvement, ni rien de bien précis. C'est juste un commentaire général avec une référence au monisme sortie de nulle part. Ça ne favorise pas la clarté, les ajouts incompréhensibles.
En admettant que des notions comme les mesures angulaires sont pratiques, tu me donnes raison quand je dis qu'on peut s'en servir pour décrire la marche. À aucun moment, moi, je n'ai fait de ces mesures des notions philosophiques ou un "machin" comparable à la conscience. J'ai juste dit qu'on pouvait s'en servir comme éléments descriptifs (et non pas que les angles étaient comparables à la conscience ou qu'ils avaient une existence physique détachée des jambes ou quoi que ce soit que ton imagination à pu te faire lire). Les angles sont des paramètres du corps qu'on peut parfaitement utiliser pour décrire quelque chose qui existe vraiment.
On ne la place pas forcément au niveau philosophique, mais rien n'empèche de le faire...Tu l'a fait toi même en me disant trop utiliser de holisme, et avoir une pensée légèrement dualiste. Ne doute pas que même un dualiste peut très bien décrire la marche sans faire de la philo...Et comme il est totalement impossible de faire la moindre description précise (i.e., avec des détails) d'un phénomène minimalement complexe sans utiliser le moindre concept ou la moindre notion, ton deuxième paragraphe est futile à force de se valoir pour tout. Si on veut décrire la marche il faut mettre le focus sur le corps, les jambes, etc. (On peut même ajouter les composantes neuronales de nos jours. Encore faut-il le savoir.) Pour que ton explication soit pertinente pour la marche, il faudrait que ton 2e paragraphe la concerne aussi. Surtout que ce n'est pas parce qu'on utilise des notions comme les mesures angulaires qu'on place la description à un niveau philosophique, loin de là.
Mais elle suggère ça chez toi... pas chez moi. Vu que j'ai jamais dit que décrire le corps était "accessoire"...Ta formulation est négative (tu ne dis pas comment on décrit la marche) et elle suggère que la description du corps est accessoire dans la compréhension de la marche.
Purée, je suis navré que tu en sois arrivé à me dire ça... Tu doit vraiment me prendre pour un con pour en arriver la.C'est parfaitement faux. Si tu veux parler de la marche, tu ne peux faire abstraction du corps.
Parceque j'aime la philo, je me foutrais de la science ? (Fallait pas me lancer sur le dualisme et le holisme hein** Mais tu te fous peut-être de la science (goûts, couleurs, toussa, toussa)
Dany a écrit : 17 sept. 2020, 20:05Notre "conscience" (note toujours bien les guillemets) n'est évidemment pas le tout. Ce qui veut dire que tout le corps et toute son activité physico-chimique, ce n'est pas "toi".
Mais ouais, c'est ça, t'es juste embêté d’admettre que c'est toi et ta position qui êtes irrationnelle! Ego que tu disais?
Hello. Tu t'es trompé d'interlocuteur dans ton message précédent: tu cites Dany, pas moi.
Une analogie est utile si elle simplifie une idée sur une question pour la rendre accessible. Mais on ne démontre jamais rien avec une analogie. Si tu ne peux faire de correspondance avec le cerveau ou la conscience, elle n'est pas très utile.En fait, mon analogie avec le moteur me dit que si un système physique aussi "simple" qu'un moteur peut produire des boucles causales, alors le cerveau, pourquoi pas. Mais j'admets maintenant que je ne peux le prouver
[...]
Mon exemple avec le moteur démontre (il me semble) que la notion de boucle-causale est justifié
À mon avis, le principal problème est le fait que c'est trop contre-intuitif: l'illusion de la conscience (pensées, images visuelles, etc.) est tellement forte qu'on ne peut se résoudre à se dire qu'il ne pourrait y avoir que le fonctionnement des neurones )et cellules de soutien).Je dois dire que je trouve extrêmement difficile d'imaginer une hypothèse explicative simple permettant de décrire comment on peut avoir la sensation d'observer nos propres pensées et en prendre conscience, et s'amuser avec ca
Je ne vois pas pourquoi tu me demande ça. Où ai-je dit que ça impliquait forcément une forme de dualisme? Ce que je disais surtout c'est que cela n'implique pas forcément la conscience.Cependant, je ne comprends toujours pas pourquoi parler d'une boucle causale impliquerait une forme de dualisme
Je n'ai pas nié les effets psychosomatiques, j'ai juste dit qu'ils ne dépendent pas forcément de la conscience. La majeure partie de ce qu'on pourrait appeler l'"état mental" d'un individu est inconscient. Si un stimulus enclenche d'abord une forme de réponse inconsciente au niveau cérébral, qui génère ensuite la conscience, la conscience n'a rien à voir dans la réponse (elle arrive trop tard).Qu-est-ce qu'il te faudrait, du coup, pour dire qu'un effet psychosomatique existe ?
Non. Comme je l'ai expliqué précédemment: je t'ai reproché d'être brouillon en amenant trop d'idées en même temps (comme si tu voulais expliquer quelques chose de manière entière/totale/holistique).Tu m'a reproché d'être trop holiste
Soit tu généralises à outrance (quelles interactions?). Soit tu pinailles encore sur le fait qu'il est impossible de tenir le moindre discours un peu complexe sans utiliser de concepts ou de notions. Dans les deux cas, ton approche des choses n'apporte rien et minimise l'importance du corps dans la description de la marche.Je dis juste que c'est "insuffisant" pour décrire des interactions
Je te prends surtout pour quelqu'un qui aborde (-ais?) un problème d'une manière totalement inadéquate. Tu confonds quelque chose d'assez concret (la description de la marche) avec un pur concept (la marche) en minimisant le fait que la description est celle des mouvements des jambes.Purée, je suis navré que tu en sois arrivé à me dire ça... Tu doit vraiment me prendre pour un con pour en arriver la.JF a écrit :C'est parfaitement faux. Si tu veux parler de la marche, tu ne peux faire abstraction du corps.
Pour aller comme toi: je n'ai jamais dit que tu avais dis... j'ai relevé une formulation qui niait l'importance du corps dans la description de la marche. D'ailleurs, tu montres encore un gros problème à rester concentrer sur ce point. Tu généralises en amenant des trucs qui n'ont aucun rapport:Le soucis, c'est que j'ai jamais dit qu'il était possible de faire abstraction du corps
Pourquoi parler d'un objet qui chute alors qu'il est question de la marche et du corps?Ce que je suggère, c'est juste que décrire un objet qui chute, ça demande pas seulement de décrire et d'expliquer l'objet...(par exemple ajouter la gravité, des référentiels, etc, c'est même asses complexe en fait)
Et c'est un truc flou et détaché de support empirique, pour lequel le cerveau est quand même un peu accessoire. Tu cherches à expliquer la conscience par l'abstraction, ce qui te pousse à tenir des propos pas toujours très explicites.Et que pour moi, la conscience, c'est un peu comme cela
Parceque j'aime la philo, je me foutrais de la science ?** Mais tu te fous peut-être de la science (goûts, couleurs, toussa, toussa)
Je ne t'ai pas lancé sur le "holisme", tu as imaginé des trucs qui te plaisaient alors t'as continué sur cette voie.Fallait pas me lancer sur le dualisme et le holisme hein
Parce que la même problématique~difficulté va se présenter pour un peu tout ce qu'on tente de déffinir~décrire, non?J-F a écrit :Pourquoi parler d'un objet qui chute alors qu'il est question de la marche et du corps
Nico a écrit :Je dois dire que je trouve extrêmement difficile d'imaginer une hypothèse explicative simple permettant de décrire comment on peut avoir la sensation d'observer nos propres pensées et en prendre conscience, et s'amuser avec ca
Il est vrai que je suis plus en accord avec JF ou Dany sur ce sujet que toi, mais je ne comprend pas tes interprétations sur ses réponses. Je n'ai jamais eu l'impression que Dany sous-entendait que nous "n'étions rien".
Oui, les "choix" (moi je dirais "actions") changent (ou pas) entre aujourd'hui et demain suite à de nouveaux éléments apparus.Phil_98 a écrit : 17 sept. 2020, 23:11 Les choix que l’on fait aujourd’hui ne seront pas les mêmes que ceux que nous ferons demain pour des circonstances semblables. Les choix sont instables et peuvent varier, ils ne sont pas déterminés même s’ils sont issues de processus déterminés.
Dash a écrit :Et la raison pourquoi je sais que qu'il n'intègre absolument rien de ce qu'il prêches dans d'autres thread quand il cause de logique tétravalante et de philo orientale, c'est parce qu'il n'est pas en mesure d'échanger selon ce qu'il prêche avec moi et toi, P. Ex., entre autres.
De la part de J-F, ça me vas très bien, mais de la part de Dany qui nous baratine avoir tout pigé, ça ne passe pas, car il n'est pas cohérant avec ses propres "principes".
C'est ce qu'impliquent ses propos. Il a maintes fois dit que pour lui la conscience est une illusion, et maintenant il refuse de considérer que nous sommes un corps, une tête, un cerveau, bref une machine biologique. Ça, ce n'est pas nous pour lui. Il reste quoi si t'es pas ta conscience ni ton corps biologique?MaisBienSur a écrit : 18 sept. 2020, 10:40Je n'ai jamais eu l'impression que Dany sous-entendait que nous "n'étions rien"
Tu viens de démontrer↑↑↑ qu'est-ce qu'une manifestation de l'ego.Dany a écrit : 18 sept. 2020, 11:18Je suis un méchant de te faire ennuyer comme ça...[...]
Il me semble bien que tout le monde se rend compte que tu trépignes dans tous les sens[...]
depuis le début, je m'amuse à titiller ton ego incommensurableet c'est tellement facile que maintenant je vais arrêter, parce que j'ai un peu honte
)
Pour moi aussi, forcément, la conscience est une illusion, comme le LA. Ce ne sont que des termes pour "humaniser" notre "moi".Dash a écrit : 18 sept. 2020, 11:24
C'est ce qu'impliquent ses propos. Il a maintes fois dit que pour lui la conscience est une illusion, et maintenant il refuse de considérer que nous sommes un corps, une tête, un cerveau, bref une machine biologique. Ça, ce n'est pas nous pour lui. Il reste quoi si t'es pas ta conscience ni ton corps biologique?
Ok, je comprends. C'est parce que je me suis moins attachée à l'analogie qu'au fait que tout sur terre est soumis aux mêmes lois physiques, chimiques et biologiques. C'est ce que je voulais signifier à La Muse. Dans la mesure où l'on peut constater que la parole (et la musique) peuvent être transformées en ondes, il n'est pas inconcevable qu'un ensemble biologique et électro-magnéto-chimique aboutisse à une conscience subjective (contrairement à ce qui serait selon elle une entité séparée, ou une entité créée par une autre entité), par des processus encore inconnus de la science (qui à mon avis seront connus un jour).Jean-Francois a écrit : 17 sept. 2020, 15:14Malgré les apparences technologiques, l'analogie du poste de radio/de télé plaide pour une vision dualiste de la conscience. Cela parce que le système d'émission est distinct de celui de la réception (la station de télé n'est pas le poste de télé).LoutredeMer a écrit : 17 sept. 2020, 14:26 Si l'on adopte ce point de vue, on arrive à conceptualiser plus facilement une vision moniste de la conscience, qui ne serait que le résultat de multiples processus du cerveau et du système nerveux.
OUi. Selon moi, cela commence avec la réception de l'environnement (et d'événements survenus dans cet environnemen) par nos capteurs, qui sont les sens (vue, toucher etc).* Ces trois questions sont peu pertinentes dans l'optique où l'on voit des réseaux neuronaux comme à l'origine de la conscience. On peut résumer les réponses comme: des réseaux nerveux inclus dans le cerveau (et reliés physiquement aux réseaux "émetteurs"), les potentiels d'action (l'activité neuronale), le récepteur décode en utilisant le même système qui sert à l'émetteur pour coder. Évidemment, ça ne dit pas quels sont ces réseaux ou comment se font précisément les étapes de codage et décodage. Mais ça procure un cadre circonscrit à la réflexion, qui permet de faire des observations concrètes pour avancer des pistes de solution.