WARNING : tarabiscotage philo-conceptuel entre moi et Nico susceptible d'en ennuyer plus d'un!
Nicolas78 a écrit : 15 sept. 2020, 22:56Ce que je soupçonne, c’est d’avoir autant d’influence dualiste que de participer a une possible guérilla épistémologique d’un holisme VS réductionnisme (je parle de la philosophie, pas de la methode).
Ben, philosophiquement, je ne vois même pas comment l’on peut ne pas accepter l’holisme sans pour autant cracher sur le réductionnisme. C’est d’ailleurs précisément ce que j’exprime dans mes propres mots quand j’argumente face à Dany et tu l’as bien saisi (
c’est juste que moi je ne retiens pas les terme et champ lexicaux, juste le fond de ce que je lis, donc j’utilises pas souvent « holisme », « épistémo », « ontologique », etc. dans mon langage courant, car personne au QC n’utilise ces termes dans « mon environnement ». Quoique je me permets parfois d’utiliser des espèces de « mauvais néologismes », comme « "réductionner" » et/ou « materiello-bio-chimique », etc., pour me faire comprendre).
Dans l’absolu, je devrais avoir plus de rigueur et acquérir les bons termes pour améliorer ma forme d’expression, comme tu la fait au cours des années, mais j’ai bcp moins de temps que toi à consacrer à ça (je pratique mon instrument plusieurs heures par semaine, entre autres.).
Nicolas78 a écrit : 15 sept. 2020, 22:56C’est juste que ces deux choses sont utiles et intéressantes dans chacune dans leurs domaines.
Yep! Idem. Mais pour moi il demeure une difficulté qui est celle qui se produit lorsque les deux domaines se recoupent. Parce qu’il est impossible de tjrs juste causer des trucs de façon « unidimensionnelle (désolé, pas d’autre terme) dès qu’on implique « l’expérience de l’être », par exemple. L’effet placebo en est un bon exemple, que j’avais évoqué rapidement et que t’as repris et développé~exploité avec JF, mieux que je ne l’aurais fait d’ailleurs
Nicolas78 a écrit : 15 sept. 2020, 22:56Pour moi, le réductionnisme ou le physicalisme, ça sert a décrire les choses tangibles, composées de matière, et ça dit que tout est ontologiquement réductible a ces objets (
ce qui est vrai, je pense ! Ce qui ne fait pas de moi un dualiste, puisque le dualisme implique une forme d’indépendance totale ou partielle entre deux "substances" ontologiques tangibles. Et cela je n’y crois pas).
Idem! Mais je pousserai encore plus loin (ça va ennuyer JF au possible et Dany va probablement sauter à pieds joints pour me cataloguer de « pro peudo-quantique » ou de « tarabiscoteux », mais je pense que tu seras en mesure de saisir ce que je veux exprimer malgré la « forme ». En espérant juste que tu puisses te foutre du « souci de l’image » d’être catalogué de « ceci ou cela » par JF ou autres. (
En fait, c’est aussi surtout l’occasion de poster le gros pavé que j’avais rédigée avant que ne vois que t’avais posté entre-temps 
).
Par exemple, ici :
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Dash a écrit :Pas de LA, pas de consciences, pas de réctroaction, pas d’émergence, aucune latitudes, tout dans l’univers est déterminé, tout est programmé dans le codage chimique, merci bonsoir!

...voilà !
(enfin, je supprime "rétroaction" et "émergence" s’il s’agit aussi dans ton esprit de réactions neurochimiques, ce n’est pas clair. Quant à "latitude" (liberté), on a effectivement une illusion de latitude...)
L’on observe que Dany a finalement (
éditer sa réponse?) supprimé la rétroaction et l’émergence!
Donc, ça me signifie, ça implique qu’il concède alors que ces phénomènes « existent » (
sous condition qu’ils soient de nature « matériello-physico-neuro-bio-chimiques », mais ce que je n’ai jamais nié).
Mais toujours aucune latitude!
Sauf que ce qu’il oublie/ne semble pas considérer, c’est « qu’avoir de la latitude » est impérativement relatif à la résultante (
relation système/son environnement) de ce qui en a besoin, fait usage :
1- la latitude (
comme plusieurs autres idées~notions) ne peut pas être abordée dans un cadre strictement réductionniste,
2- elle ne peut pas être niée sur la base que tout soit action/réaction (
la causalité dont résulte le déterminisme « local », que personne ne nie, du cerveau) puisque ce n’est pas dans ce cadre (
à l’intérieur du cerveau) qu’elle peut ou non se manifester. C’est quelque chose qui n’a pas d’existence propre (
toi tu dirais « ontologique »), mais qui n’existe que par un rapport d’interaction. Et ce rapport d’interaction doit être attribué à « celui/ce que » dont ce rapport peut « profiter », s’appliquer ou non.
Déjà rendu à ce point, un Dany » (
et probablement J-F) va se dire que je tarabiscote, alors que je suis pas mal certain que toi tu saisis ce que je veux dire puisque je saisis exactement la même chose de par tes propos (
échanges avec JF), au-delà de la forme.
Mais moi je vais pousser encore plus loin l’exercice...
Dans le cerveau, il n’y a que des cellules, des neurones, des synapses, etc. Donc, parlez de « latitude » dans ce cadre n’est pas très pertinent et/ou ne servira que de moyen descriptif à l’intérieur de ce cadre (
genre, le réseau de neurones a/n’a pas la « latitude » de....). Par contre, si l’on remonte « d’un cadre », d’une « classe d’interaction » et qu’on cause de « l’individu Dany, Dash, Nico ou J-F », la « latitude » ne peut que prendre un sens, et/ou une valeur descriptive, qu’en rapport avec, maintenant, ces « entités~systèmes » en tant que
système global qu’ils sont dans
leur propre environnement d’interaction qui n’est pas un cerveau, mais leur environnement « phénoménal usuel » (
leur habitat, dehors, les autres trucs qu’ils croisent et avec lesquels ils interagissent, etc.).
L’on peut aussi inclure leur « corps » et dire qu’ils n’ont pas la « latitude » de sauter plus haut qu’un mètre et aussi dire qu’ils n’ont pas la latitude de faire plus que ce que leur cerveau permet (
calculer plus vite que, mémoriser plus que, etc.) et même dire qu’ils n’ont pas la latitude de choisir (
a priori, sans exercer leurs goûts) ce qu’ils préfèrent, aucun problème, mais l’on ne peut pas dire « bêtement » qu’ils n’ont aucune espèce de latitude comme le fait Dany puisque la latitude n’est pas quelque chose qui existe ou non en tant qu’être (
toi tu dirais « ontologique »), mais quelque chose qui ne sert qu’a décrire un rapport d’interaction. Conséquemment, nous avons plusieurs latitudes dans notre environnement « phénoménal usuel ». Et c’est pareil avec des termes comme « absence de contraintes/contraintes » (
relatif à la notion de « liberté ») qui n’ont aucune espèce de pertinence sans faire référence à une relation interactive entre un « sujet » et ses interactions — dans sa classe d’action!
Par exemple, si j’ai un cancer inconnu, j’ai très peu voir aucune latitude... ...face à ce que le système que je suis subira. Par contre, si mon comportement et mon attitude me créent des ennuis au boulot, j’ai de la latitude. Le problème de la réflexion des « Dany de ce monde », qui pour moi manque de finesse/définition, c’est qu’elle ne conçoit et n’attribue pas les concepts et notions aux relations appropriés dans leur classe d’interaction appropriée. Oui, c’est de « la philo/raisonnement », mais c’est important pour moi!
Par exemple, l’on se contrefout du déterminisme universel (
qui est d’ailleurs remis en cause depuis le 20e siècle) tout comme l’on se contrefout de la fonction de la superposition d’ondes (
en PQ) quand il s’agit de ce que l’on expérimente (
expérience sensible) contextuellement dans notre environnement phénoménal en tant qu’entité~système complexe vivant à notre « échelle~classe » d’incidence et de rapport d’interaction. Ce n’est même pas qu’on s’en fout, c’est juste « non pertinent ».
Quand la machine biologique que je suis veut corriger une situation dans sa vie, analyse les causes de ses effets et mets en place «
wathever » pour la corriger (
et que ça fonctionne), relativement à cette machine, dans son ensemble, contextuellement à son interaction avec son environnement, en quoi n’est-ce pas de la latitude et de la rétroaction et en quoi est-ce si difficile pour « l’esprit Dany » d’admettre que la machine biologique à usé de «
Schtroumpf » (
rétroaction) pour se modifier elle même?
Ça me dépasse!
C’est le processus, la fonction, le « faire », l’interaction qui importe et fait sens et non pas la définition, le mot et la notion de ce qu’est ou pas (
ontologique, tu dirais) ce qui c’est produit! Dans ce cas, il n’y a aucune pertinence à faire du réductionnisme pour parler de déterminisme et/ou du fait qu’une partie précise de l’anatomie de la machine est soumise à la causalité (
action/réaction) qu’implique le déterminisme local. Ça ne change strictement rien à ce qui se passe dans les faits pour « l’entité~machine » qui, elle a réussi à modifier ce qu’elle voulait modifier dans son cadre~classe d’action.
Sinon, tout comme ceux qui tombent dans « le quantique à toutes les sauces » pour justifier l'existence de tel ou tel truc, l'on tombe alors dans son pendant diamétralement opposé qui est « le réductionnisme à toutes les sauces » afin de justifier l'inexistence de tel ou tel truc. Alors qu'il ne s'agit pas de déterminer s'ils existent ou non, mais juste de saisir que c'est une description du degré de rapport des possibilités d'interaction de ce qui est concerné.
Je pousse encore plus loin...
À la limite, nous pouvons même transposer la « finesse cognitive » d’ABC selon laquelle les propriétés n’ont de sens que relativement à notre interaction avec notre environnement (
la myopie des « classes d’observateur » dans la conception d’ABC, qui revient à une forme de intersubjectivité faisant de toute propriétés des trucs sans réelle existence ontologique ) pour réaliser que ce qu’un entité~système peut/ne peut pas » faire n’est relatif qu’aux contraintes/absences de contraintes « de la même classe de système » qu’il rencontre on non.
Je sais, Dany et J-F ne vont sans doute même pas chercher à cogiter et possiblement sauter sur l’occasion de crier au « quantique à toutes les sauces » (
et dire à ABC : « tu vois ce que produisent tes propos) et au tarabiscotage philosophique, mais ce n’est qu’une analogie et pour moi elle est des plus logique et « terre à terre. Ce n'entre pas du tout dans la métaphysique, P. Ex.
D’ailleurs, et tu la souligné toi aussi à J-F, pourquoi pour n’importe quel autre sujet, sauf celui-ci (
conscience, LA, latitude, rétroaction, etc.), P. Ex, si un interlocuteur dit que l’humain a telle ou telle capacité (
commune) et/ou que, P. Ex., son beau frère s’est fait cambrioler parce qu’il a laissé ses portes déverrouillées, Dany ne va pas leur répondre «
c’est à cause du déterminisme universel qui origine du big bang mec » et/ou « les capacités, la prudence/l’imprudence n’existent pas, ce sont des abus de langage, des illusions mec, ton beau frère n’avait aucun choix, aucune latitude en réalité ni les cambrioleurs, nous ne sommes que des automates prisonnier d’une projection illusoire », etc. ?
Pourquoi ce serait différent dès qu’on mentionne que l’humain à la capacité de mettre en place des méthodes et stratégies qui, par la pratique, permet de conditionner son propre cerveau, entre autres? Pourquoi la rétroaction se s’appliquerait qu’au niveau biologique, mais pas au niveau d’un sujet (
entité~système) qui applique le concept en pratique dans son propre cadre d’action?
C’est surtout ce « 2 poids 2 mesures », que tu as toi aussi relevé dans l’un de tes 3 messages à J-F, que je cherche, moi aussi, à faire saisir à Dany. Ce genre de considération «
ça existe/n’existe pas » ne peut pas être permise juste quand ça (
et/ou nous) l’arrange.
À moins de tenir à défendre une cause! Comme celle de ne pas vouloir attribuer aucun pouvoir~latitude à l’humain et de le considérer comme ne pouvant rien faire~décider, n’étant que le produit d'un déterminisme. Mais c’est à se demander si cela ne sert pas surtout un individu (
qui peut alors tout s’excuser/justifier, puisque ce n’est pas « lui » qui agit, ce qui revient paradoxalement à se scinder de façon dualiste et/ou à nier toute possibilité de ne pas commettre tel ou tel crime, par exemple) qui tient autant à défendre cette idée alors qu’elle est loin d’être tranché quand il est question de faire intervenir des êtres vivants comme des humains, possédants des cerveaux aussi complexes.
Bref, au « niveau~classe » du système (
le beau-frère humain) qui ne verrouille pas ses portes, ce n’est qu’un manque de prudence, un mauvais jugement, de la fainéantise. Changer de « classe ou d’ordre de grandeur » pour décrire ce qui se passe dans les parties de son cerveau, c’est un « autre monde » qui ne concerne pas le contexte du rapport de l’expérience sensible de l’environnement phénoménale qu’a expérimenté « l’entité~système » dans la mesure où il avait tout le nécessaire à sa disposition, sans avoir à descendre de « niveau~classe d'action », afin de pouvoir éviter/corriger la situation.
Ensuite, Dany enchaîne avec :
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Si ta rétroaction et ton émergence, quelque soit leur complexité, c’est bien de la neurochimie comme le reste de tous nos processus cérébraux, ces deux fonctions ne peuvent avoir aucun statut particulier...
Donc, il les a retirés, me les accordent, ça existe donc, mais ils ne peuvent avoir aucun « statut particulier [sic]». Et c’est moi qui ne suis pas clair et qui tarabiscote?
Ça implique quoi «
je supprime "rétroaction" et "émergence" s’il s’agit aussi dans ton esprit de réactions neurochimiques [sic] », mais «
ces deux fonctions ne peuvent avoir aucun statut particulier [sic]»
Donc? L’on peut les nommer, parler, P. Ex., de rétroaction ou pas?

Parce que sinon, il ferait aussi bien de poursuivre à les nier. Sa position m’apparaît tellement dogmatique que s’il exerce son raisonnement jusqu’au bout du bout, du bout , il va, comme EB l’avait déjà souligné, en arriver à nier l’existence de pratiquement tous les processus, notions, concepts, defs et mots du dico (
ce que tu as relevé toi aussi en t’adressant à J-F), pour finalement être obligé de dire que rien d’autre n’existe qu’une suite mécanique de causalité qui ne diffère en rien, sur le fond, d’un simple déterministe local basique de type « chaîne d’effet domino » et que toute expérience sensible n’est qu’illusion sans aucune incidence sur la réalité (
alors que l’humaine à pourtant modifier drastiquement la face du monde). Ce n’est pas que ça me fait peur et ce n’est pas faux dans un cadre strictement réductionniste (
j’imagine parfois des trucs encore pires! 
), c’est surtout le manque de cohérence de Dany qui me fait tiquer parce qu’il n'applique son « absolutisme » qu'uniquement quand ça fait son affaire.
Ensuite :
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Ta rétroaction, ton auto-analyse, ta correction, c’est encore et toujours du neurochimique. Ca ne mérite même pas d’être différencié dans la machine biologique. Ce n’est pas une singularité au point de vue physico-chimique.
Dany, est encore dans le «
c’est/ce n’est pas »
Mais la vie, l’être, la conscience, notre expérience interactive ça ne se passe pas juste à «
un point de vue [sic] », juste à une échelle, juste à un niveau~classe d’action. Et c’est justement et précisément ce qui lui permet de me souligner qu’il n’y a aucun phénomène quantique dans notre cerveau (
enfin, ce n’est même plus certain selon certains,mais ok, l’on en est pas la, suis d’accord).
L’univers et la vie ne se résument, se d'écrit, s'explique pas qu’au niveau quantique, ni qu’au niveau microscopique, ni qu’au niveau biochimique, ni qu’au niveau macro-cosmologique (
trou noir, etc.). L’univers est un ensemble, un tout ultra complexe et la vie qu’elle contient (
au moins sur terre) l’est tout autant. Il (
nous) ne peut pas tout réduire qu’à la dimension bio-chimique/au réductionsisme.
Finalement l’on en revient au débat sur l’Holisme
VS le réductionniste, sauf que, dans mon cas, je n’ai pas du tout l’impression des les opposer et de vouloir faire remporter l’un ou l’autre, j’ai l’impression de juste souligner, comme toi, que c’est juste que ces deux choses sont utiles et intéressantes chacune dans leurs domaines. Et c’est pourquoi je ne pige pas qu’est-ce que viendrait changer le fait que ce soit biochimique, comme il le souligne. Parce que ce ne sont pas les cellules qui sont la cause de ce que l’on vit à notre échelle~classe d’action en tant qu’entité~système, ni les agrégats de neurones ni tel ou tel organe, c’est la résultante qui
émerge (
oui, oui, émerge!) de l’ensemble du système complexe que nous sommes relativement au
clash de notre environnement! Je ne comprends même pas comment certains peuvent considérer que c’est du tarabiscotage (
outre « ma forme » encore peut-être moins claire que la tienne).
Si, P. Ex., l’on parle d’un pont ou d’un avion, de propulsions, de portance, est-ce qu’on va dire qu’ils n’existent pas, que ce ne sont pas des « singularités » du point de vue physico-matériel sous prétexte que ce sont des neutrons, des atomes, des cellules, du carbone, du métal, des boulons, du vent, de la combustion, etc., pour finalement énumérer toute les compositions de toutes les chaînes (
ça aussi, c’est marrant, mais t’as formulé la même chose à J-F) à toutes les ordres de grandeur possibles afin de faire comprendre que l’avion, la propulsion et la portance n’existent pas en tant « qu’être » dans l’absolu? Même si c’est bien le cas (
toi, tu dirais « ontologiquement ») ?
C’est absurde!
Alors que, relativement à ma classe d’action, cet objet (
avion) a bel et bien une existence (
au moins « fonctionnelle~interactive », l'on se fout de savoir si « l'avion » existe ou non dans l'absolu) et une fonction des plus concrète relativement à mon interaction avec elle dans ma classe d'interaction! Idem pour le processus de propulsion, de portance, etc. Ce n’est pas parce que nous pouvons étudier et analyser plusieurs « échelles » de la réalité que chacune n’a pas effet à la sienne propre... ...en fonction des interactions avec les autres trucs qui entrent en relation dans le même ordre de rapport d’interaction!
l’on poursuit :
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Il n’y a pas de RESTE, il n’y a pas de MAIS. Tout ce que tu peux inventer comme subterfuges, comme entourloupes, comme tarabiscotages en tous genres dans le but de réifier ta "conscience", se heurtera toujours au fait que tout le vivant repose sur le codage chimique macroscopique
Je suis d’accord, entre autres, c’est du codage chimique, comme, entre autres, c’est aussi des atomes et des électrons, comme, entre autres, c’est aussi un être humain, un pont, un avion!
Je ne suis donc pas dans un combat réductionnisme/holisme ou dans le tarabiscotages, je ne fais que les prendre en compte tous deux!
Sinon...
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06... et ce codage est bel et bien déterministe (selon le consensus actuel).
Et? Nous avons envie de nous taper un voyage dans le sud, nous ne prenons pas un agglomérat d’atomes et de cellules et nous n’interagissons pas comme un « bonhomme miniature » au travers notre cerveau et nos synapses, mais, par contre, nous prenons un avion et rien ne nous en empêche!
Et, « nous », ce n’est pas qu’un agglomérat biochimique, c’est la
résultante émergente, l’entité~système que nous sommes en
globalité!. Et cette « entité~système n’est en aucun cas contraint, à son échelle~classe d’interaction, en tant qu’entité~système, de prendre l’avion ou non. C’est
très concret et factuel! Donc, en frais de subterfuges, d’entourloupes et de tarabiscotages, de mon point de vue (
trop « philo~mystique » pour plusieurs, j'imagine), c’est Dany qui en fait des masses pour dire que nous n’avons aucune latitude alors que ce n’est pas ce qu’on observe dans la réalité concrète, dans notre classe d’interaction. Je ne suis pas une des cellules de mon pied ou une synapse de mon cerveau, je suis
la résultante qui émerge de tous ces composants/interactions! Mais encore faut-il savoir qu’est-ce qui « possède/use » de la latitude ou pas!
Dany dit bien « aucune latitude, il ne reste RIEN [sic] », ben qu’il le démontre!
M’expliquer ce qui est en action dans le corps et le cerveau lorsque l’entité~machine biologique désire aller dans le sud et s’exécute, ne réfute aucunement la latitude que j’ai (
qui s'exerce en fait) d’y aller ou pas selon mon envie. Parce que la notion de latitude ne s’applique qu’au sujet qu’elle concerne, pas à toutes les parties et composants qui la compose dans toutes les divisions de classe possible. Sauf à enculer les mouches et faire de notre envie (
de voyager, P. Ex.) quelque chose que « l’on » subit, mais c’est qui le « on » alors ?
Est-ce seulement le « codage biologique » sans considérer tout le reste?
Selon sa « finesse cognitive », en ne demeurant que dans cette classe, au niveau « réductionniste », comme il le veut, le codage biologique subit quoi? Le codage biologique? C’est une seule et même chose!
D’où pourquoi j’ai dit que si la conscience n’est qu’une illusion, elle n’illusionne « rien »... ...puisqu'il n’y a rien à illusionner! Et si elle illusionne le cerveau, c’est à dire elle même, ben c’est qu’elle à donc effet sur elle-même! La position de Dany mène à un cul-de-sac conceptuel. Ce n’est pas cohérent, en frais d’implication logique, à même sa propre conception extrémiste~absolutiste.
C’est pourquoi je prétends que certains oublient que la notion des concepts, des rapports et des échelles (
la dimension philosophico-psychologique, si tu veux) à une importance capitale dans le sens que prennent tous les mots et les interactions qu’elles d’écrivent. Parce que, au moins, conceptuellement, à minima, ABC a raison (
même si lui l’applique à un autre domaine) : il n’y a pas de propriétés, d’effets, de causes et de processus, pouvant être perçu en tant qu’expérience (
et donc nécessairement d’écrite) par une forme de vie, en dehors de l’interaction qui se créer avec ce qu’elle vit et expérimente. Le seul truc qui fait office d'objectivité « ontologique », c'est quand ces derniers rapports d'interactions sont communs et reproductibles « inter-subjectivement » .
Et je mets au défi quiconque de réfuter ceci. Ça s’applique à toute notion (
tes mots abstraits), nécessairement subjective et plus ou moins abstraite, et relative de liberté/contrainte, l’attitude, etc. Et le fait qu’on considère qu’il n’y en a pas à un autre ordre (
because le
déterminisme biologique « local ») ne change strictement rien à ce que l’on vit concrètement. C’est juste un
clash conceptuel qui fait qu’on choisit de se représenter/décrire les choses selon telle ou telle classe, échelle, ordre de grandeur, dimension d’action.
En réalité c’est même pire, il n’y a pas de liberté/non liberté, il n’y a que ce qui nous fait plaisir et qu’on peut effectuer/ne pouvons effectuer/ce qui nous fait souffrit et qu’on ne peut éviter/peut éviter et tout ce qui nous est plus ou moins indifférent. Notre vie est en partie psychologique, c’est une expérience sensible qu’on le veuille ou non et, conséquemment, l’on ne peut pas juste considérer ce qui ne l’est pas (
la sphère bio-chimique) afin de prétendre que nous sommes libres ou pas, car ce n’est plus pertinent hors de notre expérience psychologique sensible interactive dans notre environnement phénoménal.
Ce qui revient à vraiment saisir ce qu’implique les propos d’ABC, àma, quand il dit que les propriétés sont relatives au
clash (
rapport d’interaction entre classes/myopie d'observateur) entre ce qui interagit avec ces dernières propriétés. Ça s’applique pour tout en fait. Parce que nous sommes vivants et conscients de vivre, il est d’autant plus vrai et pertinent de réaliser que toute notre expérience sensible n’est que question de rapport d’interaction avec notre environnement (
au sens le plus large possible, incluant tout, choses et être).
Ensuite,
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Nous sommes capables d’adaptation, de réaction plus ou moins rapides face aux changements. A toi d’expliquer en quoi ça constituerait quelque chose d’extraordinaire qui dépasserait la biochimie du vivant...
Mais je ne prétends à rien d’extraordinaire ni que « ça dépasse » (
au sens d’être indépendant), je dis juste que notre expérience sensible ne se résume ni ne se réduit qu’à la biochimie. Quand un enfant, P. Ex., pleure parce que son ami meurt dans un accident, il ne pleure pas, dans son expérience sensible concrète, « à cause » de la «
biochimie du vivant [sic]» ou du réductionnisme et du déterminisme, il pleure à cause que son ami est mort, qu’il l’aimait et parce qu’il va lui manquer. Ces relations d’interaction sont bel et bien concrètes, réelles, factuelles et « émergent » (
oui, oui, émergent!) des processus qui les permettent. Les mécanismes biochimiques, quant à eux, expliquent, quand on les analyse et comprend, le fonctionnement de tel ou tel process bio-chimique qui fait ressentir l’émotion, qui fait couler les larmes, etc. Ce n’est pas du même ordre!
Décrire et disséquer un chat au niveau bio-chimique, ce n’est pas connaître ce « qu’interactionne » un chat dans son environnement! Et ce qu’il « peut/ne peut » pas faire relativement à son environnement!
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Mais JF et moi parlons de biochimie, de physico-chimie et de neurologie en rapport avec la conscience. Il y a comme un problème si toi tu parles de psychologie et de philosophie...
Je ne suis pas d’accord, parce que jusqu’à un certain point, c’est indissociable (
réductionnisme/holisme, comme dit Nico). Les différentes « parties » qui constitue notre expérience (
vivre, l’être) ne sont pas indépendantes les unes des autres, tout est imbriqué, et d’autant plus quand on traite d’un sujet comme la conscience... ...et que pour ce faire, l’on doit analyser, étudier, imaginer... ..débattre avec nul autre que la « conscience~cerveau » lui-même.
Même JF, qui ne sera sans doute pas d’accord avec moi sur tout ce « tarabiscotage (
euphémisme) inutile dans son métier (
je suis d'accord), est bcp plus nuancé et prudent que Dany, et pourtant, il bosse dans le domaine. Dany, est bcp trop affirmatif sur ces questions.
Et, moi, je ne remets rien en cause du point de vue de la science et de ce qui ce passe au niveau biologique (
réductionnisme), je fais juste apporter une vision conceptuelle logico~sensée de comment l’on doit considérer certaines notions et concepts, à mon humble avis, afin de ne pas impliquer de ne plus en utiliser aucune.
Dany a écrit : 14 sept. 2020, 00:06Je pense que le problème est là. Tu ne parles pas biologie, tu parles philosophie ou du moins sciences humaines. La biologie est une science dure.Il n’y a pas de "métacognition" en biologie...
Ça je lui concède en partie, que je cause de philo, de notions conceptuelles surtout et de psycho, sauf que, Dany, sérieusement, même quand on ne cause pas strictement de biologie (
euh et était-ce le sujet de base de ce thread? Bah non!), il va pratiquement toujours être l’un des premiers à venir dire exactement les mêmes trucs qu’il dit dans ce sujet,
anyway.
PS pour J-F :
à tout le moins, si j’en arrive à changer d’idée, dans quelques semaines, mois ou années et à considérer que tout ce verbiage est du tarabiscotage sans aucune espèce d’utilité, ben ça servira de « cas d’école » pour démontrer comment un individu qui se croit plutôt sceptique et « rationnel » peut en arriver à « tarabiscoter pour s’illusionner!
C’est ce qui explique ma transparence sur ce forum. Même si je suis potentiellement complètement biaisé sur un sujet (ce qui est fort possible, je ne le nie pas), le fait de me foutre de « mon image/réputation » est utile si ce n’est que pour créer des exemples qui sortent des habituelles cas (sujet) bcp trop similaire à la Splf! 