Re: Peut-on croire en Dieu ?
Publié : 08 févr. 2015, 10:43
Ah ouais..bien... merci !
il doit occuper 95% de mon cerveau et ne m'en laisser que 5%. bordel.luckycrois a écrit :( il me semble que nous utilisons normalement entre 5 et 7 % des capacités naturelles de notre cerveau )...
...Peut être qu'il n'existe pas, matériellement en tant que créateur de l'Univers, mais on ne peut nier sa place dans notre esprit.
C'est un peu un sophisme d'assimiler les deux, la prière n'étant pas la même chose que la méditation. La prière peut simplement être l'action de se parler dans sa tête en s'adressant à une divinité, ça n'est pas obligatoirement une transe ou un état mental spécifique.luckycrois a écrit :si je crois en Dieu, je pourrais faire, par exemple, l'expérience de la prière et de la méditation.
Il vous semble, mais c'est totalement faux.il me semble que nous utilisons normalement entre 5 et 7 % des capacités naturelles de notre cerveau
Pas nécessairement, les deux questions ne sont pas forcément relié. La notion de réincarnation du bouddhisme, par exemple, est largement détachée de la notion de divinité.D'autre part, celui qui décide de ne pas croire en Dieu, décide par la même que la mort du corps physique équivaut à la fin de tout ce que nous sommes
Il vous semble, mais il faudrait le démontrer.En revanche celui qui décide de croire en Dieu décide de croire qu'il y a un sens à la vie, et un espoir après la mort, ce qui me semble très important... pour le moral, la joie de vivre, l'espérance
Tant mieux pour lui, mais la bonne question, c'est de savoir si on peut obtenir un résultat similaire avec une absence de foi. Je n'en sais rien, mais vous ne fournissez qu'un unique témoignage d'un seul coté de la question, donc difficile de trouver la démonstration concluante.En revanche, mon grand-pere qui a quatre vingt dix ans et qui a toujours cru en Dieu, lui, est tout à fait souriant et calme à l'idée qu'il puisse mourir demain : il n'a ni peur, ni désespoir, et on ne voit pas les ténèbres dans ses yeux : sa foi, qui lui valut bien des moqueries, se trouve être à présent sa tendre amie, et il ne pleure pas, et n'en veut pas à la Terre entière.
Oui, ça vous obligerait à voir que c'est une peur existentielle qui touche essentiellement ceux qui croit en Dieu et donc que votre idée comme quoi la croyance rend serein en prendrait un coup. Ca serait dommage de se pencher dessus (d'autant que j'ai deux trois exemple historique d'angoisse collective autour de la peur de l'enfer durant le moyen-âge, qui ruine un peu l'idée d'une sérénité de la foi...mais c'est sans doute pas importantJe ne souhaite pas évoquer la peur du châtiment
Vous n'êtes pas très clair, vous parlez de sens de la vie dans un cas et de bonheur dans l'autre.J'ai dit plus haut que croire en Dieu donnait un sens à la vie. Au contraire ne pas y croire c'est, pour certains en tout cas, croire que le bonheur est sujet au hasard, et qu'on ne peut rien y changer.
Quel rapport avec le fait de croire ou pas en Dieu. Jusqu'à preuve du contraire, le fait de croire n'apporte pas spécialement de revenu supplémentaire, sauf si vous faites croire les autres et Dieu n'a pas l'air d'être pressé de faire pleuvoir les dollars du ciel (en tout cas, en dehors de Wall Street où il utilise son prophète, le président de la Fed et un hélicoptère).Dans notre société, si vous n'avez pas eut la chance de naitre riche, et si vous n'avez ni mémoire ni intelligence ni force physique ni beauté, quel espoir vous reste t'il ?
A si, on peut le nier.Peut être qu'il n'existe pas, matériellement en tant que créateur de l'Univers, mais on ne peut nier sa place dans notre esprit.
Beetlejuice vous a fourni un lien (les lettres en rouge) vers un article Wikipédia résumant bien que la chose n'est qu'une vaste et populaire légende urbaine jamais démontrée et aujourd'hui prouvée fausse (notamment par l'imagerie à résonance magnétique, les fameuses IRM... et également par une bonne dose de bon sens.).luckycrois a écrit :si vous niez ce que je dis à propos du pourcentage utilisable de notre cerveau, c'est que vous pouvez sans doute nous dire ce qu'il en est vraiment...
Ce à quoi Beetlejuice a répondu que :j'ai juste apporté la preuve scientifique que la méditation développait et multipliait les connexions neuronales... donc permettaient d'augmenter la "rentabilité", vous voyez ce que je veux dire ?
En ce qui me concerne, ça fait dix ans que ma vie n'a plus de "sens", et je suis plus heureux que jamais.Celui qui est heureux et qui n'a pas de sens à la vie peut il rester heureux longtemps ?
Non. Qui dit que c'est une nécessité ? Qui dit que quelqu'un "avance" (vers quoi ?) sous prétexte qu'il a un but, qu'il l'ait choisi ou qu'on lui ait inculqué ?ne faut il pas avancer ? avancer ? sinon on s'ennui ? un jour...
Michel Fugain a écrit :Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Les 10 % du cerveau seulement utilisés : un mythe ; voici une autre source corroborant celle donnée par BeetleJuice, et expliquant l'intérêt des gourous et des charlatans à faire perdurer cette croyance.luckycrois a écrit :si vous niez ce que je dis à propos du pourcentage utilisable de notre cerveau, c'est que vous pouvez sans doute nous dire ce qu'il en est vraiment...
Se poser des questions résolument insolubles est une manière comme une autre de perdre son temps. À chacun de voir s'il trouve que l'exercice en vaut vraiment la peine. Mais, si vous jugez que c'est le cas, vous pourriez le faire sérieusement:luckycrois a écrit :je ne suis pas de l'avis de dire qu'il n'existe aucune raison pertinente de croire en Dieu
Vous oubliez la principale: c'est quoi dieu? Si vous ne savez même pas sur quoi vous réfléchissez, aucune réponse ne sera valide."Dieu existe t'il ?" en répondant à ces questions d'abord
J'en doute fort: quelles sont vos références? À mon avis, la méditation active certaines zones qui ne sont pas activées lorsqu'on se repose sans méditer mais qui peuvent être actives lors d'autres activités.D'après les recherches scientifiques sur l'imagerie du cerveau, il a été démontré sans l'ombre d'un doute, que la pratique de la méditation activait des zones du cerveaux qui restait au repos sans la méditation
Vous n'avez pas apporté la moindre preuve. En fait, je ne vois même pas où vous auriez prétendu cela (des zones qui sont actives en IRM ne sont pas des zones qui se développent mais des zones qui utilisent de l'oxygène ou du sucre). Vous ne semblez pas trop vous y connaitre en neuroscience.j'ai juste apporté la preuve scientifique que la méditation développait et multipliait les connexions neuronales
Il a intérêt à bien le connaitre ce "sens de la vie" parce que s'il ne croit pas au Vrai Dieu, avec la Vraie Moralité, il est aussi mal barré que le reste de l'humanité. Et comme il n'existe absolument aucun texte sacré qui permette de savoir avec certitude quels sont ces Vrais Dieu et Moralité...En revanche celui qui décide de croire en Dieu décide de croire qu'il y a un sens à la vie, et un espoir après la mort, ce qui me semble très important...
Tant mieux pour votre grand-père, mais rien dans ce genre d'anecdotes ne prouve dieu ni même l'utilité réelle de la religion. Pour votre grand-père on trouvera facilement soit des athées qui vivent très bien l'idée de leur mort soit des religieux qui crèvent de trouille à la même idée.En revanche, mon grand-pere qui a quatre vingt dix ans et qui a toujours cru en Dieu, lui, est tout à fait souriant et calme à l'idée qu'il puisse mourir demain
Ce ne sont pas eux qui se disent qu'ils ne pourront jamais être heureux mais vous qui vous montez un scénario parce que vous ne pouvez envisager qu'ils le soient. Vous devriez donc garder votre (pseudo-)pitié pour vous ou, au minimum, pour ceux qui la réclament. Faire autrement est une marque d'arrogance.Lorsque je pense à eux je suis touché par la détresse que j'imagine en eux, parce qu'ils se disent qu'ils ne pourront jamais être heureux, jamais connaître l'amour, jamais avoir d'argent...
Il existe des millions d'idées différentes de dieux et déesses. C'est réellement manquer de capacité d'observation (et d'imagination) que de penser qu'il n'y a qu'un Dieu.J'avance que Dieu existe bel et bien de toute façon, puisque nous parlons de lui depuis des millénaires et qu'il a pénétré notre inconscient collectif
Vous n'avez rien apporté, vu que vous n'avez pas fourni l'étude qu vous sert de base. Cela dit, quand bien même cette étude existe, quel rapport entre le fait de méditer et le fait de croire en Dieu ?luckycrois a écrit :j'ai juste apporté la preuve scientifique que la méditation développait et multipliait les connexions neuronales... donc permettaient d'augmenter la "rentabilité", vous voyez ce que je veux dire ?
Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de divinité, j'ai dit que ces divinités ne sont pas directement liée aux cycles des réincarnations, puisque, si je me souviens bien, elles y sont elles même soumis. Je citais cet exemple pour indiquer que le fait de croire en une divinité n'est pas forcément lié directement à la perspective d'un au delà, même si c'est souvent le cas.dans tout les Bouddhismes il existe des divinités
J'emploie le terme divinité, parce qu'il est plus neutre que Dieu (surtout avec une majuscule). Comme vous n'avez pas définit ce que vous entendiez pas Dieu, je m'efforce de prendre le terme le plus générique, histoire de ne pas trop nuire à la compréhension. Il est plus probable qu'on parle de la même chose si je dis qu'il n'est pas nécessaire de croire en une divinité pour méditer plutôt que si je dis qu'il n'est pas nécessaire de croire en Huitzilopochtli ou Thor pour méditer (d'autant que je ne suis pas sûr que l'un comme l'autre se préoccupe de méditation).Notez qu'il y a donc une différence entre les mots "Dieu Tout Puissant" et "Divinité".
Je n'ai pas dit que je n'y pensais pas, j'ai dit qu'elle ne me préoccupe pas plus que ça. J'applique la conclusion d'Epicure que j'ai cité plus haut et que je trouve très juste.Vous semblez ne pas avoir peur de la mort, et vous dites ne jamais penser à la mort.
Et bien le jour où ça arrivera on verra bien ce qui se passera. En attendant, ça n'est pas le cas, donc je ne vois pas pourquoi ça devrait m'occuper l'esprit. Et surtout, je ne vois pas en quoi votre peur de la mort justifie l'existence de votre dieu. Au mieux, ce que ça montre, c'est que vous êtes plus habité par votre peur que par vos convictions, ce qui n'est pas vraiment une bonne façon de marquer des points pour l'au delà dans pas mal de religion (j'espère que la votre n'est pas dans le lot, sinon...pas de chance).Je suppose que c'est très agréable, néanmoins un jour ou l'autre vous allez devoir l'affronter, et il me semble que lorsque votre médecin vous diras qu'il ne vous reste plus que trois jours à vivre, vos jambes flagelleront, et vous irez vous asseoir, et votre cœur se mettra a battre tres fort, et tout un tas de questions se bousculeront dans votre tète. Je vous le dit pas expérience, car autrefois j'étais comme vous, et l'on m'a annoncé ma mort subitement, et voila ce qu'il s'est passé pour moi...
Sans doute, mais encore une fois, on verra quand on en sera rendu au moment où les tripes me demande de croire en Thor et au Walhalla. En attendant, tout ce qu'elles me disent, c'est que j'ai faim.Je crois qu'il est facile de jouer avec des mots ou des idées. En revanche affronter une idée n'est pas se contenter de l'évoquer, c'est la vivre avec son cœur, avec ses tripes, sans quoi on passe à coté, parfois, d'un détail qui change tout...
Je pense que vous ne saisissez pas bien le sarcasme. Je n'ai pas vraiment dit que vous n'étiez pas clair, j'ai surtout pointer du doigt le fait que dans la même phrase, vous compariez un croyant qui donne un sens à sa vie et un athée qui ne trouve pas le bonheur (sans référence au sens de la vie), ce qui n'est évidement pas comparable à moins de supposer (et ça devra être démontré) que le sens de la vie apporte immédiatement et systématiquement le bonheur.ensuite, vous dites que je ne suis pas très clair parce que je parle de donner un sens à la vie et de bonheur...
J'ai envie de dire: définissez le bonheur et le sens de la vie avant de poser ce genre de question.Celui qui est heureux et qui n'a pas de sens à la vie peut il rester heureux longtemps ?
Je ne vois toujours pas le rapport avec une quelconque divinité.ne faut il pas avancer ? avancer ? sinon on s'ennui ? un jour...
Tout ça c'est super, mais je ne vois toujours pas en quoi ça prouve qu'il existe et en quoi ça me donne une raison valable de croire...D'autant que vous savez sans doute ce qui vous attend si vous affirmez que votre divinité est super gentille: alors s'il est si bon et beau pourquoi est-ce qu'il existe des guerres, des maladies, des catastrophes naturelles, pourquoi la majorité de l'univers est visiblement impropre à la vie, pourquoi fabriquer un système solaire contenant des millions d'astéoïdes dont une bonne partie peut venir nous percuter...mais je vous invite à considérer aussi la majorité des croyants, qui pensent que Dieu est Bon, Charitable, Merveilleux, Immense, Beau comme les étoiles dans le ciel et les galaxies, car la majorité des croyants disent que Dieu est miséricordieux, et rempli d'amour pour l'humanité... Ce ne sont que des croyances, mais elles sont belles, a l'image d'un archétype idéalement structuré dans leur esprit... point n'est besoin à un idéal d'être prouvé, car en l'éprouvant il se révèle à lui même... bénéfique, tout simplement, et au delà de la question de savoir si il existe vraiment ou pas, simplement parce que l'idée est une merveilleuse chose en soi, et qu'en manipulant des idées merveilleuses on en arrive à être plus heureux il me semble, qu'en manipulant d'horribles choses.
Vous êtes capable de le prouver ?A mon tour je ne nie pas que vous n'y pensiez jamais, mais il existe dans votre inconscient, en temps qu'archétype, voila tout...
Non, si on vous suit, nier Dieu, c'est nier un archétype (donc un modèle de pensée) qu'on a dans la tête. Personnellement, je ne vois pas comment ça pourrait être égoïste de simplement changer d'idée (puisque si votre Dieu est une idée inconsciente, la rejeter c'est pas plus grave que rejeter l'idée qu'on est le personnage principal d'un univers qui existe pour nous, qui est une idée inconsciente qui nous vient naturellement à cause de notre perception de la réalité).nier Dieu, c'est se nier soi même en partie, ce qui est le comble, pour un égoïste il me semble.
Sachant qu'il y a une écrasante majorité de l'humanité qui est croyante, pensez vous que les égoïstes ne sont que chez les athées ?parce qu'il me semble qu'il y a des humains égoïstes
La méditation religieuse n'a pas grand chose à voir avec celle enseignée par les yogis. Pour dire vrai je n'ai jamais très bien compris ce genre de méditation.Pooh a écrit :Je suis déçu de constater que méditer est exclusivement
réservé aux croyants.
Je vais devoir rayer cela de ma liste de mes hobbies
... et d'autre le grand n'importe quoi !luckycrois a écrit :pour jean francois...
vous me demandez : c'est quoi Dieu ?
Je dirais, a mon avis : L'univers, et les lois qui le régissent : Physique, quantiques...
il serait doté de qualités comme avoir bon cœur, etre miséricordieux...
Certains l'appellent le grand TOUT
Si vous le dites !luckycrois a écrit :ben non justement, méditer ne devrait pas être réserver uniquement aux croyants, mais c'est quand même eux qui ont lancé la mode au passage hein....
De par mon expérience professionnelle, les gens qui doivent prendre des antidépresseurs et / ou des anxiolytiques ne sont pas plus forcément heureuxluckycrois a écrit :a propos des gens qui ne trouvent pas le bonheur je veux pointer du doigt l'augmentation notoire de la consommation des antidépresseurs et anxiolytiques...
Désolé de mon ignorance ou de mon déficit intellectuel mais je ne comprends pas celaluckycrois a écrit :
Soit Dieu existe , soit il n'existe pas : Dans le cas ou il existerait, serait il logiquement possible de trouver généralement le bonheur sans suivre les conseils des sages comme Kant par exemple, ou platon ? (ou d'autres plus engagés dans telle ou telle religion )
Je pense pas qu'il y ait tellement de chose à comprendre. Luckycrois m'a l'air de maladroitement défendre l'existence d'une divinité unique en usant d'un tas de sophismes bien connu qu'il n'a pas vraiment l'air de maîtriser, de même qu'il ne maîtrise pas vraiment son discours qui est pas mal décousu et parfois abscons.Pooh a écrit :Désolé de mon ignorance ou de mon déficit intellectuel mais je ne comprends pas celaluckycrois a écrit :
Soit Dieu existe , soit il n'existe pas : Dans le cas ou il existerait, serait il logiquement possible de trouver généralement le bonheur sans suivre les conseils des sages comme Kant par exemple, ou platon ? (ou d'autres plus engagés dans telle ou telle religion )