Re: [Sujet déplacé] Croire ou savoir
Publié : 04 août 2024, 04:24
Surtout si on n'essaie pas.Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 01:22 Il n'est de toute façon pas possible de vous faire penser autre chose.
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Surtout si on n'essaie pas.Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 01:22 Il n'est de toute façon pas possible de vous faire penser autre chose.
Si tu répond seulement à ce qui n'est pas vraiment intéressant, ni à mes arguments, pour avoir un débat c'est pas facile...
Le hardproblem n'est pas résolu, oui. Et alors ? Il est tellement encrée dans l'intuitif, le subjectif, qu'il restera certainement un problème encore longtemps. Difficile de démontrer comment fonctionne un axiome, une évidence. Et si se demander pourquoi nous avons une expérience subjective était comme se demander pourquoi 1 est 1. 1 n'est pas démontrable. Et si la question était mal posée ?Je reviens encore avec Jean-François Lambert, très intéressant. "Les limites du cognitivisme : rien ne voit ni ne pense dans le cerveau. Il existe, en effet, de nombreux exemples illustrant l'impossibilité sémantique absolue de rendre compte de quoi que ce soit en matière de perception, de mémoire, d'affects, de cognition ou d'action sans avoir recours à quelque pronom personnel désignant un sujet agissant et conscient. Ainsi, la connaissance, même ultra-précise de l’état d’activité du cerveau ne donne en réalité aucun accès à l’expérience subjective elle-même (...) Le cerveau n’est donc pas conscient. Un neurone n’est, en soi, pas plus conscient qu’une cellule cardiaque et le cerveau lui-même n’est pas plus conscient que le cœur. J’ai besoin d’un cerveau et d’un cœur (entre autres) pour être conscient, mais ni l’un ni l’autre ne le sont (d’eux-mêmes ou de moi)..."
Rhoooo mais ya que des rabats joie icijroche a écrit : 04 août 2024, 04:24Surtout si on n'essaie pas.Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 01:22 Il n'est de toute façon pas possible de vous faire penser autre chose.
Excuse-moi, c'est un peu touffu (Jean-François, au moins, c'est concisNicolas78 a écrit : 04 août 2024, 04:44 Si tu répond seulement à ce qui n'est pas vraiment intéressant, ni à mes arguments, pour avoir un débat c'est pas facile...
Tu n'a rien à dire à mes arguments ? (ils sont pourtant certainement discutables).
Idem, je ne vois pas en quoi ça fait avancer le débat. On ne peut pas prouver, d'ailleurs, que ce n'est pas uniquement dans notre pensée. Mais le solipsisme est le pari idiot par excellence, même si on ne peut pas le réfuter formellement. Ce que je dis, c'est que parier sur l'absence totale de libre-arbitre ne vaut guère mieux, et que le traiter sur une base purement physicaliste mène à des impasses.Nicolas78 a écrit :Prend l'exemple du spin. Un spin n'est pas une particule. C'est une caractéristique de la particule. Elle n'a pas plus d'ontologie que quand ta main pointe vers le haut, ou le bas. Ca n'a pas plus d'ontologie que le haut et le bas de ta main...
"On laisse ça", c'est qui, ce "on" ? Je n'ai pas envie de le laisser, moi, et je ne vois rien dans les principes de ce forum qui interdise d'en parler (sinon, d'ailleurs, il est facile de m'en empêcher).Nicolas78 a écrit :Voila pourquoi aujourd'hui on parle de physicalisme. Et qu'on se prend moins la tète avec les grandes questions ontologiques, qui on perdues de leurs sens épistémologique, depuis qu'on sais que nos connaissances sont des représentations, des descriptions du monde. Et pas des réponse absolues sur la nature intrinsèque des choses. On laisse ca aux métaphysiciens, souvent encore bloqués à l'époque Aristotélicienne d'ailleurs...(qui à largement été reprise par les théismes au passage, avec leurs lot de réification, réalisme naïf et essentialisme...).
Je n'en sais rien, à la limite peut-être une pure production de mon esprit (mais pari débile encore une fois). Ca ne doit pas empêcher d'y penser.Nicolas78 a écrit :La question qui se pose c'est, la matière pour toi c'est quoi ?
Pour moi, métaphysiquement, je ne sais pas... Et ce qui n'est pas de la matière, ca serait quoi pour toi ?
Parce que le physicalisme pur et dur ne patauge pas, selon toi ?Nicolas78 a écrit :Il existe pas mal de monde en philosophie analytique et de l'esprit qui s'intéressent au problème. C'est souvent intéressant (je trouve, à titre personnel). Mais. Spoiler : personne ne progresse... Ca patauge. Et alors ? Ca voudrait dire quoi ? L'âme ? C'est bien ca que tu veut introduire non ?![]()
J'ai essayé (relisez l'autre enfilade*)... vous ne voyez jamais rien.
Je trouve assez anti-scientifique*** d'invoquer une "impossibilité sémantique absolue" pour nier quelque chose*. C'est s'imaginer que le langage est optimalement conçu pour décrire la réalité. Mais, tous les progrès scientifiques montrent que c'est faux: le langage à ses limites et celles-ci sont très régulièrement dépassées. Si on a pu croire que "ce qui est plus lourd que l'air ne peuvent pas voler" (impossibilité sémantique)... ça n'a pas empêcher le développement de l'aviation. Tous les progrès sont accompagnés de changements dans le langage qui accommodent ces progrès (autre exemple dans cette citation de M. Cobb).Nicolas78 a écrit : 04 août 2024, 04:44Le hardproblem n'est pas résolu, oui. Et alors ?Jean-François Lambert a écrit :Les limites du cognitivisme : rien ne voit ni ne pense dans le cerveau. Il existe, en effet, de nombreux exemples illustrant l'impossibilité sémantique absolue de rendre compte de quoi que ce soit en matière de perception, de mémoire, d'affects, de cognition ou d'action sans avoir recours à quelque pronom personnel désignant un sujet agissant et conscient
Des études ont montré qu'on peut savoir ce que quelqu'un voit (à la première personne) en analysant l'activité du cerveau. Par exemple, en analysant l'activité du cortex visuel primaire, on peut savoir quelle image a été présentée à un sujet. Il faut croire que les auteurs de ces études n'étaient pas au courant que c'était "sémantiquement impossible" d'avoir accès à une partie de l'expérience subjective du sujetmême ultra-précise de l’état d’activité du cerveau ne donne en réalité aucun accès à l’expérience subjective elle-même
Je n'ai vu, sur le sujet, que des affirmations de principe. Mais il est vrai que je m'y perds dans les enfilades.Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 12:59 J'ai essayé (relisez l'autre enfilade*)... vous ne voyez jamais rien.
Vous êtes complétement largué dès que l'on n'emploie pas le terme "libre-arbitre".
Il se trouve que c'est ce qui m'intéresse ici pour le moment. Ce n'est pas bien ?Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 13:53 Vous êtes complétement largué dès que l'on n'emploie pas le terme "libre-arbitre".
C'est déjà un sacré biais que de mettre la vision et la conscience au même niveau. Même Benjamin Libet, à l'origine de certaines de ces expériences, insiste pour différencier perception et prise de conscience.Jean-Francois a écrit : 04 août 2024, 13:44 En plus, dans ce passage au moins, Lambert utilise le langage pour nier: "rien ne voit ni ne pense dans le cerveau". Effectivement, il n'y a pas de "bestiole" dans le cerveau qui voit ou qui pense et chacune des composantes prise individuellement (neurones, glies, etc.) ne voient ni ne pensent. Mais est-ce que ça empêche que les réseaux neuronaux puissent générer la vision ou la conscience? Pas du tout. C'est simplement poser le problème d'une manière négative, sans expliquer grand-chose.
J'attends toujours ce que pourrait être, dans l'absolu, un libre-arbitre non-magique, ou à quoi rime de choisir une option qui nie radicalement toute possibilité de choisir quoi que ce soit.Et, évidemment, le langage peut être utilisé pour rendre la situation encore plus complexe et insoluble (en invoquant des machins métaphysiques comme le libre-arbitre magique, par ex.) plus que pour expliquer.
Si vous considérez que les seuls scientifiques valables sont ceux qui pensent comme vous, la boucle est bouclée.* Ça me semble pas mal équivalent à brandir une "impossibilité métaphysique". Ça impressionnera plus les théologiens et philosophes philosophisant que les scientifiques.
Point d'ordre (pratique) : ajout tellement tardif qu'il aurait été sympa d'en faire un autre message, qu'on soit prévenu. Je l'ai vu un peu par hasard. A moins que ce soit le but ?*** Ajout tardif: ça se comprend si on considère que Jean-François Lambert est, avec Jean Staune, un des fondateur de la (pseudo-)Université Interdisciplinaire de Paris, une think-tank dont un des but est de mélanger foi et science. De ce que j'en sais, il me semble avoir tendance à présenter les choses d'une manière tendancieuse pour nier les faits scientifiques qui ne s'insèrent pas dans sa vision de croyant (comme l'évolution, ex.).
Dites ça à J.-F. Lambert. Et, pour le coup, ça n'est pas moi qui lui reprocherais parce que la vision partage un côté conscient. Mais l'idée que la conscience n'est pas un phénomène uniforme est sans doute trop compliqué pour quelqu'un comme vous, plus intéressé à spéculer de manière un peu zozoe qu'à structurer une réflexion qui se base sur les faits connus.jroche a écrit : 05 août 2024, 08:02C'est déjà un sacré biais que de mettre la vision et la conscience au même niveau
Il est assez sot de radoter ça dans un message qui m'est adressé, puisque je sais pertinnement que vous ne tenez jamais compte des explications qu'on vous donne. Vous n'êtes intéressé que par vous maintenir dans votre croyance.J'attends toujours ce que pourrait être, dans l'absolu, un libre-arbitre non-magique [...]
Encore du radotage qui ne signale que votre incapacité à lire ce qu'on vous écrit.[...] à quoi rime de choisir une option qui nie radicalement toute possibilité de choisir quoi que ce soit
Comme vous ne comprenez rien à la démarche de vérification empirique (vous ne savez même pas ce qu'est un protocole expérimental), il est sans doute normal que vous ne conceviez pas qu'une "impossibilité sémantique (ou métaphysique)" n'a rien de bien scientifique. D'ailleurs, j'ai donné un argument basé sur des études scientifiques qui montre que les "impossibilités sémantiques" n'influencent pas beaucoup la réalité observable... mais ça n'a pas dû passer la barrière de votre dissonance cognitive.Si vous considérez que les seuls scientifiques valables sont ceux qui pensent comme vous, la boucle est boucléeJF a écrit :* Ça me semble pas mal équivalent à brandir une "impossibilité métaphysique". Ça impressionnera plus les théologiens et philosophes philosophisant que les scientifiques.
Je répondais à Nicolas78. Votre susceptibilité, je n'en ai rien à foutre.ajout tellement tardif qu'il aurait été sympa d'en faire un autre message, qu'on soit prévenu. Je l'ai vu un peu par hasard
Adressez-vous à des théologiens, c'est le public tout indiqué pour partager vos spéculations métaphysiques parfaitement stériles.Et alors ?
Mais enfin, qui a dit que la conscience est une phénomène "uniforme" ??Jean-Francois a écrit : 05 août 2024, 12:41 Dites ça à J.-F. Lambert. Et, pour le coup, ça n'est pas moi qui lui reprocherais parce que la vision partage un côté conscient. Mais l'idée que la conscience n'est pas un phénomène uniforme est sans doute trop compliqué pour quelqu'un comme vous, plus intéressé à spéculer de manière un peu zozoe qu'à structurer une réflexion qui se base sur les faits connus.
C'est ça, continuez à vous défiler.Jean-Francois a écrit :Il est assez sot de radoter ça dans un message qui m'est adressé, puisque je sais pertinnement que vous ne tenez jamais compte des explications qu'on vous donne. Vous n'êtes intéressé que par vous maintenir dans votre croyance.J'attends toujours ce que pourrait être, dans l'absolu, un libre-arbitre non-magique [...]
Je ne sais pas ce qu'est un protocole expérimental ! Ah misère ! Après, si vous refusez d'admettre que tout ne relève pas d'une approche scientifique comme vous la concevez (ce qui n'implique pas que rien n'en relève, mieux vaut assurer ses arrière), la boucle est bouclée, pétition de principe.Jean-Francois a écrit :Comme vous ne comprenez rien à la démarche de vérification empirique (vous ne savez même pas ce qu'est un protocole expérimental), il est sans doute normal que vous ne conceviez pas qu'une "impossibilité sémantique (ou métaphysique)" n'a rien de bien scientifique.
Pas beaucoup ? Un peu quand même ? Qu'est-ce que je dis d'autre ? Encore une fois, pour qu'il y ait libre-arbitre, dans l'absolu (qu'il y en ait ou pas en réalité), il faut aussi un déterminisme global permettant d'appréhender les résultats des choix.Jean-Francois a écrit :D'ailleurs, j'ai donné un argument basé sur des études scientifiques qui montre que les "impossibilités sémantiques" n'influencent pas beaucoup la réalité observable... mais ça n'a pas dû passer la barrière de votre dissonance cognitive.
Je vous ai dit de relire l'autre enfilade.jroche a écrit : 05 août 2024, 14:09C'est ça, continuez à vous défilerIl est assez sot de radoter ça dans un message qui m'est adressé, puisque je sais pertinnement que vous ne tenez jamais compte des explications qu'on vous donne. Vous n'êtes intéressé que par vous maintenir dans votre croyance.
Encore faudrait-il que vous compreniez ce qu'est la science. Mais, avec ma formation de chercheur, je suis bien placé pour voir que vous n'y comprenez rien.si vous refusez d'admettre que tout ne relève pas d'une approche scientifique comme vous la concevez [...]
Je veux dire: pas du tout. J'aurais cru que vous sauriez repérer une figure de style mais il faut croire qu'à force d'être obsédé par votre croyance vous n'y arrivez plus.Pas beaucoup ? Un peu quand même ?Jean-Francois a écrit :D'ailleurs, j'ai donné un argument basé sur des études scientifiques qui montre que les "impossibilités sémantiques" n'influencent pas beaucoup la réalité observable... mais ça n'a pas dû passer la barrière de votre dissonance cognitive.
Désolé, il y a eu plus d'une enfilade (terme vague d'ailleurs). Dans ces cas, on donne au moins un lien.
Soit vous trollez, soit vous ne retenez vraiment rien de ce qu'on vous écrit. Dans les deux cas, il est futile de vous répéter ce que vous n'avez pas pu saisir les fois précédentes.
Sophisme intégral pour moi. "On peut..." est toujours aussi paradoxal pour justifier le déterminisme. Et le distinguo entre déterminisme absolu (dans le même message) et déterminisme relatif (je suppose) reste à expliquer.Jean-Francois a écrit :Un paradoxe n'existe que si on s'astreint à suivre un raisonnement logique. Un raisonnement qui s'appuie sur l'ignorance ne l'est pas ou pas forcément. C'est pourquoi, que les connaissances soient limitées ne fait pas en sorte qu'il y a véritablement un paradoxe. Et le prétendre n'apporte aucune connaissance.
Par contraste, il est clair que le déterminisme a la grande qualité de réduire l'ignorance. On peut effectivement considérer ça comme paradoxal (ou "miraculeux") mais au moins c'est un intérêt indéniable.
Pensez-vous que je vais être étonné qu'un croyant comme vous ait une réaction épidermique à ce qui lui déplait? Surtout que vous n'avez même pas compris à quoi réfère le "on peut [...]". Ça n'est pas en me montrant que vous ne comprenez pas pourquoi j'ai écrit ça que vous me convaincrez que votre jugement lapidaire est fondé.
Oui (enfin, à supposer qu'il y ait bien eu quelque chose).Jean-Francois a écrit : 05 août 2024, 16:43 Est-ce que votre mémoire défaillante a fini par laisser passer le souvenir de ce que je désigne par "autre enfilade"?
Je suis tout à fait d'accord. Je pensais surtout au fait que les philosophes qui étudient le hardproblem n'arriverons pas à le résoudre tant qu'ils seront obligés de partir du principe que la conscience phénoménale est de toute façon totalement subjective. On ne peut pas ressentir à la place de quelqu'un d'autre. Même si on sais ce qu'il ressent. Amha, le problème s'arrête la. Et il est finalement asses easy...pour un hardproblem. Il n'est hard que quand on souhaite absolument qu'il le soit... (1) (ca m'intéresse quand même, enfin...tu me connaisJean-Francois a écrit :Je trouve assez anti-scientifique*** d'invoquer une "impossibilité sémantique absolue" pour nier quelque chose*. C'est s'imaginer que le langage est optimalement conçu pour décrire la réalité. Mais, tous les progrès scientifiques montrent que c'est faux: le langage à ses limites et celles-ci sont très régulièrement dépassées. Si on a pu croire que "ce qui est plus lourd que l'air ne peuvent pas voler" (impossibilité sémantique)... ça n'a pas empêcher le développement de l'aviation. Tous les progrès sont accompagnés de changements dans le langage qui accommodent ces progrès (autre exemple dans cette citation de M. Cobb).
Oui ! C'est très impressionnant, et encore trop récent pour ne pas être encore très popularisé. Ca ne résous pas un problème qui n'existe peut-être pas cependant.Des études ont montré qu'on peut savoir ce que quelqu'un voit (à la première personne) en analysant l'activité du cerveau. Par exemple, en analysant l'activité du cortex visuel primaire, on peut savoir quelle image a été présentée à un sujet. Il faut croire que les auteurs de ces études n'étaient pas au courant que c'était "sémantiquement impossible" d'avoir accès à une partie de l'expérience subjective du sujetÉvidemment, ça ne fait pas voir à la place du sujet mais ça n'empêche pas que ce type d'études (il y en a une foultitude qui explorent différentes facettes de la conscience) montre bien qu'une description de l'activité du cerveau permet d'avoir accès à ce que voit ou pense le sujet (et on peut vérifier avec lui).
Totalement, même si ici, aucun philosophe sérieux sur le sujet ne niera que certains utilisent un abus (rhétorique) de critique du réductionnisme pour illustrer une émergence qui devrait être "magique". Voila pourquoi il se jettent tous sur la conscience phénoménale, ca leurs fait du boulot j'imagineC'est un peu comme s'il disait qu'une calculatrice** ne peut faire de calculs parce que "il n'y a rien dans la calculatrice qui additionne ou multiplie". Et c'est vrai que les composantes (fils électriques, diodes, points de soudure, etc.) prises individuellement ne peuvent faire d'addition ou de multiplication. Sauf que personne ne niera que la calculatrice peut faire des calculs sans qu'il y ait besoin d'un apport "non matériel".
Merci pour le lien ! Jean Staune je connais un peut (Au dela de Darwin, lu...m'a influencé, en mal...). Quelle fripouille. Il faut quand même admettre qu'il est bcp plus fort que d'autres néocréa pour faire passer sa prose pour de la science. Sont statut et ses formations doivent y être pour quelque chose également.Ajout tardif: ça se comprend si on considère que Jean-François Lambert est, avec Jean Staune, un des fondateur de la (pseudo-)Université Interdisciplinaire de Paris, une think-tank dont un des but est de mélanger foi et science. De ce que j'en sais, il me semble avoir tendance à présenter les choses d'une manière tendancieuse pour nier les faits scientifiques qui ne s'insèrent pas dans sa vision de croyant (comme l'évolution, ex.).
Procès d'intention. Je réagis à ce qui me parait faux ou infondé. Je ne vois pas ce que ma "croyance" (à supposer...) vient faire là-dedans.Jean-Francois a écrit : 05 août 2024, 16:43 Pensez-vous que je vais être étonné qu'un croyant comme vous ait une réaction épidermique à ce qui lui déplait?
Non méaculpa ! Ta bien raison. Maintenant je sais. Prend tout ton temps. Je vais essayer de faire plus court, je promet rien. Si t'a pas trop le temps ni la motivation, on peut parler de la météojroche a écrit :Excuse-moi, c'est un peu touffu (Jean-François, au moins, c'est concis) et je n'ai pas tant de temps que ça.
Encore une fois, ca dépend de ce que tu entend par libre arbitre. Si c'est simplement la possibilité de choisir entre une petite cuillère verte et une grande cuillère orange avant de manger ta soupe, dit toi déjà que c'est une liberté limité par pas mal de facteurs déterminants quand même. La liberté, c'est quoi ? Rien que ca...Ta 4hSurtout j'ai du mal à voir ce que ça apporte sur la question du LA, l'impossibilité de le prouver formellement et l'absurdité de faire l'impasse dessus (parce que s'il n'y en a pas du tout on n'agirait ni penserait pas autrement qu'on agit et pense de toute façon, à quoi bon choisir une option qui nie toute possibilité de choisir quoi que ce soit ?) qui fait que beaucoup de scientifiques y compris en neurosciences refusent de rejeter tout dualisme. NB j'insisterais moins là-dessus si on invoquait moins l'ad auctoritatem à partir de Changeux, Dennett et autres.
On est d'accord, le solipsisme est idiot, enfin, inutile surtout. N'empêche, une chaise, c'est bien une représentation mentale. Ca ne veut pas dire que l'objet n'existe pas en dehors de toi. Il existe bien en dehors de toi et on peut inter subjectivement s'entendre la dessus et "objectiviser" la chaise. La chaise ne dépend pas de toi ou moi. Mais le fait que tu l'identifie comme une chaise (moi aussi), si. Ta chaise pour un chat c'est certainement un bout de territoire. Pas une chaise.Idem, je ne vois pas en quoi ça fait avancer le débat. On ne peut pas prouver, d'ailleurs, que ce n'est pas uniquement dans notre pensée. Mais le solipsisme est le pari idiot par excellence, même si on ne peut pas le réfuter formellement. Ce que je dis, c'est que parier sur l'absence totale de libre-arbitre ne vaut guère mieux, et que le traiter sur une base purement physicaliste mène à des impasses.
Les scientifiques, et les gens en générale. "La science", porteuse du courant matérialiste si on veut faire trop court (bien que le matérialisme ne soit pas la seule ontologie moniste, il en existait bien avant), a autre chose à faire que de poser des questions ontologique à chaque coins de découverte. Parcontre, elle n'arrive pas à se séparer de l'épistémologie, dans le sens ou pour parler d'un phénomène, ca demande une description physique, on sais que parler du monde ne remplace pas le monde. Ce n'est pas la théorie de la gravitation qui fait tomber la pomme. C'est la gravitation."On laisse ça", c'est qui, ce "on" ? Je n'ai pas envie de le laisser, moi, et je ne vois rien dans les principes de ce forum qui interdise d'en parler (sinon, d'ailleurs, il est facile de m'en empêcher).
Pourquoi notre esprit ne serait pas capable de rendre compte et d'intégrer, de façon limité et représentative, d'une réalité extérieure ? C'est ce que nous faisons sans cesse.Je n'en sais rien, à la limite peut-être une pure production de mon esprit (mais pari débile encore une fois). Ca ne doit pas empêcher d'y penser.
Bha non. En quoi il patauge ?Parce que le physicalisme pur et dur ne patauge pas, selon toi ?
Ce farceur de Jean Staune prétend (enfin, références à l'appui) que, quand Benjamin Libet a fait connaitre ses expériences, Daniel Dennett et d'autres ont craint un "jour sombre" pour le matérialisme et se sont mobilisés pour réinterpréter lesdites expériences.Nicolas78 a écrit : 13 août 2024, 23:02 Les philosophes de l'esprits sont obligés de s'adapter aux travaux des neurosciences. L'inverse semble moins évident...
Une fois de plus (et on ne m'avait pas attendu pour y penserNicolas78 a écrit : 13 août 2024, 23:02C'est quoi de LA ? Ca marche comment ? Sur quoi tu base ta croyance au LA ?
Jean Staune est un escroc, très élaboré, très connaisseur de ses sujets, très convaincant même pour le profane, mais un escroc.jroche a écrit :Ce farceur de Jean Staune prétend (enfin, références à l'appui) que, quand Benjamin Libet a fait connaitre ses expériences, Daniel Dennett et d'autres ont craint un "jour sombre" pour le matérialisme et se sont mobilisés pour réinterpréter lesdites expériences.
Personne pense que choisir est impossible. On fait des choix tout les jours. Ce qui est néanmoins un débat infini, depuis l'antiquité, c'est de quelle nature sont les dits choix.s'il n'y en a pas du tout, je n'agirai et ne penserai de toute façon pas autrement que j'agis et pense. Encore une fois, à quoi rime de choisir, de parier sur, un cadre conceptuel qui exclut radicalement toute possibilité de choisir, de parier sur, quoi que ce soit ?
Qu-est-ce qui te dit que la conscience change rien ? Qui à dit ca ?Question subsidiaire, toujours la même aussi, quel est l'intérêt, pour des êtres vivants, d'une conscience qui n'est que spectatrice, qui ne change rien par elle-même ? Comment a-t-elle pu émerger ?
Celle-ci (d'après Staune se référant à Libet) : on projette un point lumineux pendant un temps trop court pour que le sujet puisse en être conscient et on lui demande ensuite : "Dites-nous si le point était à gauche ou à droite - Mais comment voulez-vous que je le sache ? Je n'ai rien vu. - Ce n'est pas grave, répondez au hasard !". Et dans 90% des cas la réponse est juste.Nicolas78 a écrit : 14 août 2024, 04:48 Et puis le materialisme, on s'en tape en fait. C'est une conséquence métaphysique du 19/20eme siècle. Aujourd'hui on parle de physicalisme.
Quand au expériences de Benjamin Libet, des quelles parles tu ? (ca m'intéresse de savoir).
Il faudrait savoir ! Il y a un libre-arbitre ou pas ! C'est un peu facile de l'admettre quand le bon sens l'impose et de le nier quand il déstabilise des conceptions philosophiques !Nicolas78 a écrit :Personne pense que choisir est impossible. On fait des choix tout les jours. Ce qui est parcotrain un débat infini, depuis l'antiquité, c'est de quelle nature sont les dits choix.
Je n'ai jamais dit le contraire. En fait, on ne peut jamais savoir quelle est la part de déterminisme extérieur et de choix conscient personnel dans ce qu'on croit décider. Mais c'est trop facile de parler de "choix" quand on l'admet et de "libre-arbitre" quand on le conteste.Nicolas78 a écrit :Le fait qu'on le puisse faire des choix dans la vie est une évidence. La question de savoir si elles sont réellement libres ou le résultats de l'environnement. Le fait que nos comportements et actions soit au moins en partie déterminés par l'environnement ne fait aucun doute. Tu en douterais ?
Si ça t'amuse...Nicolas78 a écrit :Ca serait quoi un choix entièrement libre ? Se faire mal exprès quelque part par exemple ? Pour démonter qu'on est libre ?
Cela s'appelle libre-arbitre. Ou quelle différence ?Nicolas78 a écrit : Qu-est-ce qui te dit que la conscience change rien ? Qui à dit ca ?
Elle permet d'aigre face à sont environnement. C'est pas mal pour être sélectionnée non ?
Tu mélanges perception et conscience, justement ce que Libet invite à distinguer. Il y a des perceptions ou détections artificielles, il n'y a pas de conscience artificielle.Nicolas78 a écrit :J'en parle dans mon post précédent. Ton problème n'est pas la conscience. Un robot peut avoir conscience de sont environnement.
Conscience phénoménale si tu veux, elle est au sommet de la hiérarchie des certitudes et au sommet de la hiérarchie des préoccupations.Nicolas78 a écrit :Le problème c'est la conscience phénoménale pour toi. Et amha, c'est un problème existentiel.