Mireille a écrit :Bonjour Psyricien,
Je suis désolée de m'être emportée, hier, j'étais un peu fatiguée et vos propos m'apparaissaient dures. Je n'arrivais pas non plus à vous comprendre et vous vous sembliez fâché que je ne vous comprenne pas, donc je pense qu'on ne se comprenait plus du tout.
Mes propos sont dures en effet, pour faire réagir.
Fâché ? non, passablement las ? voui.
Ce que vous venez de me résumer en gros, c'est qu'on ne peut dire que l'espèce humaine est supérieur à l'espèce animale.
Intrinsèquement ? Non.
Par contre si vous me dite:
"L'homme est le meilleur du règne animal pour faire X"
"L'espèce A est la meilleur du règne animal pour faire Y"
La il n'y a aucun soucis.
Le soucis c'est quand on oubli qu'une "supériorité" est assujettie à un contexte, et que l'on transforme une supériorité relative en supériorité absolu et intrinsèque.
Vous avez raison, on ne devrait en discuter qu'en regardant ce qui nous distingue de l'animal, tout autrement on tombe dans cette hiéarchisation que vous dénonciez, hier.
L'homme est un animal, avec ces domaine ou il est plus adapter. La différence entre les l'homme et les autres animaux est d'ailleurs couverte par tout une gamme d'espèce qui montre une forte continuité dans chacune des "spécialités" de l'homme.
Mais vous savez, je ne souhaitais pas laisser entendre que l'homme avait une plus grande valeur que l'animal, je croyais que l'homme avait développé plus de capacités réunies que n'importe quel autre animal et qu'en ce sens il lui était supérieur.
Pour prétendre cela il faudrait faire une liste des dites "capacités". Ce qui en soit serait une réalisation très subjective.
Juste aussi pour vous rappeler que supérieur dans le sens que je l'employais ne voulait pas dire meilleur, mais d'un niveau de perfectionnement global plus avancé et je ne voyais pas et ne vois toujours pas pourquoi ce serait si subjectif.
La question demeure, perfectionné pour faire quoi ? La notion de perfectionnement n'a de sens que lié à une action bien précise.
(1) Sommes nous les plus perfectionné pour survivre à une catastrophe planétaire ? Non
(2) Sommes nous les plus perfectionné pour la longévité de nos vie ? Non, on se fait torché par des arbres et des méduses.
(3) Sommes nous les plus perfectionné pour vivre dans l'eau ? Non
...
Vous seriez surement tenté de m'opposer les accomplissement technologique de l'homme ? Et pourtant, toute magnifique que soit notre technologie, des trois exemples simple que j'ai cité ... notre technologique ne nous permet pas de prendre la première place dans le règne animal.
La vrai question serait de définir clairement les critère, tout en démontrant leurs objectivité !
Et cela pour l'instant je n'ai rien vu de tel sur ce fil ... ni ailleurs d'ailleurs

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J'avais lu, hier une question sur une présentation power point qui se lisait comme suit : Que manque-t-il aux animaux pour devenir des « hommes » ? Je n'ai pas trouvé la réponse, vous savez, parce que quelque part subsiste en moi l'idée que je ne suis pas un animal et que nous sommes très différents même si je sais que l'on est une espèce qui en découle.
Quand la croyance s'oppose à la connaissance ... il faut se faire violence !
La question pourrait tout autant se retourné ... que manque t-il à l'homme pour être un oiseaux ? Que manque t-il à l'homme pour être un cachalot ?
Les différence entre deux espèce peuvent être nombreuses.
Pourtant j'ai pris connaissance, hier, d'une série de petits tests qui démontrent qu'ils ont même de l'Esprit. Savez-vous ce n'est pas si simple, je crois, de penser que nous sommes des animaux nous-aussi.
Vous savez, je suis parfaitement bien avec la notion d'être juste un sac à viande né de l'évolution et qui ne fonctionne que via des processus physico-chimique.
A vrai dire ...
Comme les montagnes, comme les océans, comme les forêts, comme les animaux ... nous sommes tous fait de matière. Matière qui s'agence de façon plus ou moins stable.
Quand on admet que l'homme n'est en rien "sacré" et n'est en rien "l'aboutissement" de l'univers, on a fait le premier pas pour avancer vers une conception plus saine de son existence.
Enfin moi je dis ça, je dis rien

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