Re: Le Wokenisme en devenir
Publié : 23 mars 2021, 17:54
Té peux m’déclaquer tous les ingueulades qu’té veux, cha gliche comme d’el pleufe sus chez plumes dins codin
Té peux m’déclaquer tous les ingueulades qu’té veux, cha gliche comme d’el pleufe sus chez plumes dins codin
Ça mérite un dictionnaire!Lambert85 a écrit : 23 mars 2021, 17:54Té peux m’déclaquer tous les ingueulades qu’té veux, cha gliche comme d’el pleufe sus chez plumes dins codin
Tiens, tiens, que vois-je?DictionnairErroné a écrit : 23 mars 2021, 15:25 Les Anglais prononcent en français. Ils veulent démontrer une certaine culture. Les Français francisent les mots anglais pour faire cool. Ça ajoute à la mélodie.
Un bon début serait d'utiliser plus régulièrement les insultes de souches françaises.Danger, ici. Veut-on ressembler à la France, où l’utilisation généralisée des mots anglais pour faire « cool » cache mal la résignation des Français devant l’idée que leur langue est devenue trop ringarde et morne pour exprimer quoi que ce soit dans l’espace public ?
https://www.ledevoir.com/opinion/lettre ... nglicismes
Hey man, c'est ben l'fun ta joke ! Anyway, c'est chill.Kraepelin a écrit : 23 mars 2021, 14:49Ouin! Heureusement que vous êtes là pour préserver la langue française ...![]()
"man" et "fun" seront aussi compris par tous. Pas "joke" ni "anyway" cependant.Lambert85 a écrit : 24 mars 2021, 08:37 C'est chill est compris par tous les jeunes de France hélas...![]()
Écrit en français, sans doute pour exprimer une pensée morne et ringarde...Citant le Devoir, DictionnairErroné a écrit : 23 mars 2021, 22:28 Veut-on ressembler à la France, où l’utilisation généralisée des mots anglais pour faire « cool » cache mal la résignation des Français devant l’idée que leur langue est devenue trop ringarde et morne pour exprimer quoi que ce soit dans l’espace public ?
NonDictionnairErroné a écrit : 22 mars 2021, 22:13D'accord avec vos remarques.Pourquoi les femmes attachent plus d'importance à la qualité de la vie qu'à la réussite profesionnelle?
+1Hallucigenia a écrit : 24 mars 2021, 08:07Hey man, c'est ben l'fun ta joke ! Anyway, c'est chill.Kraepelin a écrit : 23 mars 2021, 14:49Ouin! Heureusement que vous êtes là pour préserver la langue française ...![]()
Voilà 5 mots anglais que les québécois utilisent au quotidien et qu'aucun français non-anglophone ne comprendra. En terme de préservation de la langue française au Québec... la paille, la poutre, et toussa !![]()
Ben justement, c'est ce que je disais.LoutredeMer a écrit : 24 mars 2021, 13:52NonDictionnairErroné a écrit : 22 mars 2021, 22:13D'accord avec vos remarques.Pourquoi les femmes attachent plus d'importance à la qualité de la vie qu'à la réussite profesionnelle?C'est sourcé ici. Il s'agit de s'occuper des enfants et de prendre un temps partiel seul disponible plutot que le chomage...
Tu veux dire quoi exactement?
Que des femmes font des choix différents et que le temps partiel leur convient pour différentes raisons. Ce n'est pas un blâme bien au contraire, c'est ce que j'appelle respecter les différences au lieu de l'égalité pour que chacun puisse obtenir la qualité de vie qu'ils désirent.
En fonction de quoi penses-tu qu'elles ont le choix?DictionnairErroné a écrit : 24 mars 2021, 14:33Que des femmes font des choix différents et que le temps partiel leur convient pour différentes raisons. Ce n'est pas un blâme bien au contraire, c'est ce que j'appelle respecter les différences au lieu de l'égalité pour que chacun puisse obtenir la qualité de vie qu'ils désirent.
Certaines femmes préfèrent avoir un emploi temps partiel lors de la naissance de leurs enfants durant plusieurs années, le temps que l'école commence au lieu des garderies de bébés. C'est un choix personnel. Pour d'autres, c'est un salaire d'appoint aux revenus familiaux, etc. C'est le cas pour certains hommes, plutôt rares, que la femme a le plein emploi et que l'homme a le temps partiel pour les mêmes raisons.
Non. Dans les sources données sur le fil "Salaire des femmes", les soins aux enfants et le choix personnel sont séparés.DictionnairErroné a écrit : 24 mars 2021, 14:52Certaines femmes préfèrent avoir un emploi temps partiel lors de la naissance de leurs enfants durant plusieurs années, le temps que l'école commence au lieu des garderies de bébés. C'est un choix personnel.
Verbiage.Pour d'autres, c'est un salaire d'appoint aux revenus familiaux, etc. C'est le cas pour certains hommes, plutôt rares, que la femme a le plein emploi et que l'homme a le temps partiel pour les mêmes raisons.
Je n'affirme pas que c'est toujours un choix personnel, non. Mais la possibilité existe pour plusieurs et c'est une avancée respectant l'objectif de qualité de chacun.
Pauvre vous, vous dites la même chose que moi, mais vous êtes tellement empêtrée que vous projetez constamment vos préjugés dans mes propos. Vous avez raison bien sûr, nous le savons toustes, mais il n'y a pas ça. Un bon café vous fera du bien.
Ben voyons...DictionnairErroné a écrit : 24 mars 2021, 15:11Pauvre vous, vous dites la même chose que moi, mais vous êtes tellement empêtrée que vous projetez constamment vos préjugés dans mes propos. Vous avez raison bien sûr, nous le savons toustes, mais il n'y a pas ça. Un bon café vous fera du bien.
Bienvenue au club...DictionnairErroné a écrit : 24 mars 2021, 15:51 Quoi? Vous osez m'utiliser comme un homme objet pour assouvir vos ténébreux désirs intellectuels! Soudainement je me sens sale, je vais me doucher...![]()
Comment argumenter lorsque nous sommes d'accord.
Une autre article qui va dans le sens du premier. Ces constats ont été établis et clairement notifiés en 2011-2012, avant l'échéance présidentielle.Les nouveaux édiles écologistes sont plus prompts aux "cours d’écoles non-genrée" et à la lutte contre le tour de France, qu’à venir en aide aux plus démunies ou à protéger leurs administrés. L'Unef organise des réunions et manifestations interdites aux hommes et aux blancs, en dépit de la tradition de concorde et de fraternité française. La gauche dite de gouvernement a été débordé par le gauchisme militant en 2017 et s’est effondrée. Le PS était alors pris en étau entre la tradition républicaine et laïque et le gauchisme militant, en témoigne le second tour Valls-Hamon à la primaire socialiste.
Si les partis socialistes et communistes du début du siècle s’accompagnaient de penseurs et d’intellectuels aux racines solides, la nouvelle gauche erre, désorientée dans le débat public sans buts ni fondements théoriques. L’Europe ? Impossible de trancher. La mondialisation ? Impossible de se positionner. L’économie de marché ? Impossible de créer une alternative. La diplomatie ? Impossible de fixer un cap. L’inconséquence de la néo-gauche sur ces sujets, pourtant fondamentaux, la réduit au militantisme de bas-étage, aux leçons de morales mielleuses et à l’indignation anti-raciste à la petite semaine.
Perdue dans le brouillard intellectuel, la gauche française se trouve incapable de condamner franchement l’hallali sonnée contre deux professeurs de l’IEP de Grenoble, tout en cautionnant les alliances locales avec les défenseurs de l’islam politique. Plus divisée que jamais, le seul trait d’union de cette gauche réside dans sa condamnation théâtrale de la pensée "réactionnaire", "conservatrice" et du "fascisme". L’acception de ces concepts s’avère bancale et revient le plus souvent à condamner à priori tout débat interne ou externe.
"La gauche sera vidée de sa substance et son contenu sera remplacé"
Le résultat de ce chaos est simple. La gauche, même unie, est historiquement basse et représente moins de 25% de l’électorat national, elle est incapable de proposer un modèle alternatif au libéralisme et le fossé entre ses cadres dirigeants et ses sympathisants n’a jamais été aussi béant. Politiquement, la gauche ne se maintient que grâce au bon travail de ses élus locaux dans les communes, les départements et les régions, et par la résilience de ses collectifs dans les territoires. Peu à peu, les militants et les sympathisants se sentent trahis, laissés sans réponses lorsqu’il s’agit de la précarité, de l’insécurité ou de l’avenir de leurs enfants.
Que nous dit Ernest Renan dans sa fameuse conférence « qu’est-ce qu’une nation ? » « Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une […]. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. […] Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. […] Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagne. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. »
Ce que bien de nos "élites" dites de gauche ne parviennent, ne veulent pas comprendre, voire qu’elles combattent, c'est le lien qui existe entre ce qu'il y a peu de temps nous appelions encore la "classe ouvrière" et la nation. La nation reste l’un des grands impensés de la gauche française. C’est peut-être même l’un des points le plus sensibles et il n’est pas inutile de constater la tentative de disparition de ces deux notions à l’occasion de ces quarante dernières années. Souvenons-nous par exemple de l’avertissement de Pierre Mauroy durant la campagne présidentielle de Lionel Jospin : « ouvrier ce n’est pas un gros mot »
Le "trouble dans la civilisation" provient probablement de l'éclatement de ces deux notions. Non pas que les ouvriers n'existent plus, certainement pas, ils sont encore plusieurs millions, auxquels il faut ajouter des millions de salariés précarisés et affaiblis par le néolibéralisme qui dissout les solidarités sociales et culturelles, identitaires et politiques. Dans le même temps et de façon logique et cohérente, l'idée de nation a été discréditée, ringardisée et renvoyée à un archaïsme devenu encombrant. En France en particulier. Or le moment est probablement venu de les réinterroger et de réinterroger ce lien qui doit nous unir et qui en France a pris la forme de la République.
Euuuuu!Dominique18 a écrit : 25 mars 2021, 09:56 Article de Marianne: où en sont donc les forces de gauche en France?