Craaak ! faisons craquer ces petites phalanges douloureuses et lestons ces petits textes très amusants de quelques fautes d'orthographes bien capricieuses, ou autres sophismes bien téméraires et hasardeux.
Navré, mais la dictée, la science, la logique, vous savez où vous pouvez vous la ... Quoi ?! restez poli jeune-homme ! Certes, hum, pardon...
Mais bon je vous avais prévenu : plus c'est absurde mieux c'est (Credo quia Absurdum)

- et puis vous savez ce qu'on dit de la culture non ? - aussi vais-je étalé la mienne, comme de la confiture, pour le simple plaisir de vous déplaire ... (j'en vois déjà qui baillent dans le fond - partez, je vous en prie). Je ferais plus attention cette fois afin de ne point irriter d'avantage vos redoutables intelligences et vos mines déconfites par la fulgurance de mon ignorance

; et gardons toujours en mémoire cette petite maxime proverbiale concocté par mes soins : "Au moins dans la peau d'un con, t'as pas l'air malin"
Qu'importe les sarcasmes, vos redoutables analyses, ou votre logique implacable : le simple fait de Croire me rend Heureux, leste, prêt à tout affronter : la misère, les jugements de valeurs, les sarcasmes imbéciles, l’égotisme forcené de nos illusions ou de nos certitudes, la prison, la mort, la vie ! (on dirais une pub pour Contrex, lol)
C'est idiot ? - Mais regardez-vous dans une glace bande de pitres !!

(Chocolat ou vanille ? je vous laisse le choix dans la date
...
(José luis Borges - "Le Livre des Êtres Imaginaire" ; "L'Autre, le Même" - Sartres - L'Être et le Néant - Rousseau : Rêveries d'un promeneur Solitaire)
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"Rien que la Vérité, toute la Vérité, levez votre verre et dites JE, le jure" - "Amènes deux verres !!"
(Faut partir, parce que là je vais vous raconter ma vie ...
...
J'étais déjà bien atteint depuis mon jeune âge, toujours les mythes les légendes passionnaient mon imaginaire et je courrais, marcher à pas de loup, dans le grenier immense et sordide de ma "mammig" adorée. Parti à la recherches de quelques fantômes à agacer ou de quelques korrigans à chatouiller, je pouvais rester des nuits entière sans jamais rien trouver. Jamais, ils ne venaient, toujours, ils m'échappaient ... et je pleurais.
Mon père : "Si un jours tu croises un fantôme, propose lui une partie de carte de ma part ..." - "tiens ... regarde dont dans ce miroir ... t'y verra un Bonobo !
Mamig adorée (pourtant fervente catholique) : "La vie est est un oignon qui s'épluche en pleurant, cesse de croire à toutes ces balivernes, elles ne feront pas revenir le printemps"
Que de déceptions, que de rappels à l'Ordre - pourquoi Tu n'existe pas ?! - Maudis sois-Tu, Toi et Ton nom de misère, enfant de putain ! Béni dans bière et finit à la pisse ! Bon Dieu d'artifices et de paraître ! Pour l'Éternité crèves de Ton invraisemblance et de Ta mauvaise Foi !
Puis vint : la vie, les emmerdes, les gens, l'isolement, la misanthropie ... l'ennuie
Puis un miracle : une rencontre, une conversation et Patatra ! - Nu comme un ver face à Démether, je ne pouvais que constater toute l'étendue de mon ignorance, de ma foi balbutiante, et de mes enjambée lyriques et grotesques pour servir un fou, moi : Roi du mensonge, de l'avarice et de l'envie.
Ni Amour, ni Bonheur dans cette rencontre, juste un vieux assis sur un banc, machicotant un cigare ignoble, l’œil vague et le pantalon triste, l'allure sévère et les rides magnifiques. Nous parlions de Tout, de Rien puis soudain, plus bavard qu'à l'accoutumée, je me mettais à lui révéler mes déceptions passées, et mon intolérance forcené. Maladroitement, mais par soucis de provocation, je lâchais : "tout ces croyants, une belle bande de crétins, croire en quelque chose qui manifestement ne veux pas exister ... grumpf, préfèrerais me pendre, tiens !" - Et d'une voix fleurant bon l'air de la campagne, vexé, il me répondit : " bhé tin ! t'as kek chose à Li dire ?! Tin ... L'est là pauv' j'en foutre !" et le vieux parti.
"Un de plus que je venais de massacrer (héhé !)" puis tournant le visage, regardant un peu plus loin que le bout de mon nez : je le vis, Là, Beau, Magnifique ... Crucifié.
Sur la place du village, un Christ majestueux et sanguinolent, regardait le sol, implorant les nuages, et semblait hurler à l'humanité : "Père, pardonnes-leur, car il ne savent pas ce qu'ils font" - Je me remémorais ces quelques mots d'une stupidité affligeante, d'une lâcheté écrasante et emplis d'un altruisme malsain pour comprendre que finalement, Lui et moi, avions quelques conversations de retard mais surtout qu'Il ne m'avait au final, strictement rien fait. Hormis me proposer : l'Amour, le Pardon, l'Allégresse, la Sagesse, la Science*, l'Ignorance ; seul mon acharnement grotesque à ne pas vouloir croire m'avait rendu aveugle à tout ce que l'humanité à de plus magnifique et d’ensorcelant : l'Imagination. Le vieux grigou de tout à l'heure, ne mentait pas : En effet, Il était là, juste devant Moi.
Sur le cul de mes espérances, je regardais soudain cette infâme imposteur avec une curiosité bienveillante et me vît comme dans un miroir : Ce n'est pas Lui le problème, c'est Moi !
* Mahomet, comme beaucoup de gens de son époque et de sa région, était un érudit. Le Coran, qu'il faut que je me procure, semble rempli de référence aux corps humain, à la science, et même des inventions invraisemblables pour son époque ... croustillant comme aventure, non ?
... (Pour ceux qui sont encore là) ...
Pour tout vous dire : le montage vidéo qui m'a profondément marqué et finit de me convaincre de ma stupidité, s'appelle The Sign : les Signes de l'existence de Dieu
http://www.youtube.com/watch?v=ywVS-Yy5ruE
Racoleur à souhait, nous invitant à chaque chapitre à l'éveil de nos concitoyens, et au final à la conversion à l'Islam

- il n'en demeurait pas moins que les scientifiques qui gesticulaient devant moi - mais qui pour vous n'ont strictement aucune légitimité malgré leur diplômes ou leur prix, et dont les arguments ne valent pas plus que les crottes de nez qui obscurcissent votre jugement - récitaient un poème pertinent, limpide, et plein de bon sens. Certes, malmené comme beaucoup par des années tumultueuses, mon esprit cherchait, la quiétude, le repos. Sans doute suis-je un grand naïf, "et par ma barbe que c'est vrai !" Pourtant, de la même manière qu'un Cyclope dévaste Tout sur son passage et dévore même les enfants, ou que l'Intelligence vous rend aveugle et sourds aux échos insouciants de l'Enfance, je n'ose plus croire que si tout ceci est faux, alors je devrais retourner dans l'abîme infernal, que par soucis de vraisemblance ou d'orgueil malsain, vous me conseillez gentiment.
Je vais vous dire : heureusement que tout ceci est faux car au final, la vérité n'est bien que ce que l'on veux qu'elle soit - un tourment, ou une plaisanterie - et n'irrite que notre consentement.
Aussi : je me laisse du Temps car en effet, je sais que je ne sais Rien ;o) - mais vous verrez, les créationnistes ont Raison !

)
JE ne suis d'aucune religion, ni d''aucun dogme : JE suis, et je vous aime - Cette leçon vaut bien un Fromage, sans Doute
Cordialement,
Le négationniste

(tiens ? - un fantôme ... dingue !!