Lulu Cypher a écrit :Comment peut-on dans le même post dire "je suis d'accord avec le fait que la majorité des besoins sont artificiellement créé
Je ne suis pas d'accord que la
majorité des besoins ont été créés artificiellement, mais je concède que ça arrive, et même quand ça arrive ce n'est pas nécessairement négatif.
On fait plein de choses à chaque jour qui ne servent à rien, mais qui sont juste pour le plaisir. La vie serait franchement ennuyante si tout ce que l'on faisait avait une utilité fondamentale bien définie.
Aller voir le dernier Star Wars n'est pas un besoin fondamental. Aller voir un show d'humoriste n'est pas un besoin nécessaire, ni acheter tel type de chemisier, ou un bijoux pour sa copine, ou manger dans tel restaurant au lieu d'un autre. Ce ne sont pas des besoins fondamentaux à notre survie, ce sont des activités artificielles qui existent seulement pour notre plaisir.
Sérieusement le processus est biaisé (sauf si tu admets que la publicité, le marketing et la communication en général n'ont absolument aucun impact)
Ils ont de l'impact, mais l'individu a toujours son libre-arbitre. Le consommateur n'est pas un drone stupide qui ne réagit qu'à des stimulus. C'est lui qui au bout du compte décide si le produit va être vendu. La relation entre le public et le publicitaire est une forme de jeu de séduction, et es deux participants sont volontaires (à part les publicités agressives, dites "sauvages", qui j'avoue sont gossantes).
[*] Je n'ai pas une vision pessimiste mais juste pragmatique du marché en ne me voilant pas la face sur les intérêts de chacun.
Sauf que selon vous, le consommateur n'a aucun libre-arbitre, il n'est pas un acteur dans l'échange. Il n'a selon vous aucune conscience de ses propres besoins et dépense sans réfléchir (personne ne se fait jamais de budget dans votre univers), et le méchant financier est un manipulateur démiurgique qui l'ensorcelle comme le joueur de flûte dans le récit des frères Grimm.
"s'il avaient conservé leur liberté de choisir."
Vous voyez la réalité comme une fable. Vous prenez le public pour des enfants.
En fait j'ai le choix entre d'un côté un organisme de formation de niveau post-ingénieur (CNAM IESTO) et de l'autre l'avis de Pardalis ... c'est dur mais je crois que je vais quand même prendre l'avis du CNAM - IESTO ... il me parait un tout petit peu plus crédible
Et moi, entre votre analyse marxiste et les auteurs que j'ai apprécié comme Friedman, Hayek, Burke et Rand, je sais qui je trouve plus crédible...
[*] L'entreprise est l'organisme dispensatrice de de bienfaits
Oui, ils offrent un service et un bien qui n'existait pas auparavant, ils ont créé quelque chose de nouveau, une valeur. Je trouve ça parfaitement louable.
[*] Le bon entrepreneur qui est un gentil patriarche
Qui a parlé de patriarcat?
Lâchez-moi avec vos études féministes, et revenez au sujet.
responsable (par définition) souhaite le bonheur de ses employés
Je n'ai parlé aucunement des employés. Vous délirez.
il ne souhaite que de la "valeur" pas de l'argent
Je n'ai jamais dit ça, mais l'un va avec l'autre. L'argent est la récompense pour avoir créé de la valeur.
Il décide donc de vendre des jolis produits dont il décide de l'utilité
Non, c'est le
marché qui décide de son utilité.
parce qu'il sait mieux que tout le monde ce qui est bon pour le bon peuple.
Délire total.
Le bon peuple danse de joie en sachant qu'il va pourvoir se servir d'un cossin (inutile) et que par la même il va pouvoir donner volontairement son obole dans le but de sous payer les employés qui l'ont fabriqué dans la joie et dans des conditions de travail optimum
Complètement à côté de la track. Je n'ai jamais dit rien de la sorte.
Vous avez beaucoup d'imagination.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton