D104 (Réf. Loi 19) : Mettons fin à la partie.
K : 25% | D : 60%
D105 : Il y a contradiction entre les évaluations de Kraepelin pour D94 (20%) et D98 (99%).
K : 1%* | D : 78%
*Cela vient du caractère confu de tes propositions. Si tu dis «leurs enfants héritent de ces traits caractéristiques» tu laisse entendre le transmission de toutes les caractéristiques phénotypiques et c'est faux. Par contre si tu dis «il est très facile de reconnaître» alors tu parles de la probabilité qu'un volume suffissant de caractères phénotypiques soit présente pour permettre la différentiation et là tu as raison.
********
Essayons de résoudre le problème taxinomique.
Je t'ai donné raison sur la base de l'inconsistance des biologistes en matière de taxinomie subspéciste. En gros, j'ai vérifié, de textes spécialisés en textes spécialisés, que l'affirmation de WikipédiA à ce sujet était bien fondé. Je te le rappel:
***************http://fr.wikipedia.org/wiki/Race
««Race et génétique
La rédaction des "lois de l'hérédité" basées sur les travaux de Mendel permet de relier une race donnée à un génotype particulier.
Pour bien comprendre ce lien, il convient de bien distinguer deux notions :
les caractères observables (le phénotype de l'individu) ;
l'information portée par le génome (le génotype de l'individu).
C'est l'interaction du génotype et de l'environnement qui détermine le phénotype.
Dans certains cas simples, les gènes s'expriment de manière visible, comme par exemple les pois étudiés par Mendel, qui peuvent être lisses ou ridés, ou les drosophiles (mouches étudiées par Morgan, prix Nobel en 1933), dont les yeux peuvent être rouges ou blancs, selon un gène spécifique. Dans ces deux cas, on peut donc clairement définir des races (le terme de variété est d'utilisation plus fréquence dans le cas des végétaux) :
variétés de pois lisses et variétés de pois ridés ;
variétés de pois verts et variétés de pois jaunes ;
race de drosophiles à yeux rouges et race de drosophiles à yeux blancs.
En fonction du caractère étudié un individu peut appartenir à plusieurs races. Ainsi un pois jaune ridé appartient-il à la variété des pois jaunes et à celle des pois ridés.
D'autre part tous les caractères ne sont pas visibles, certains sont d'ordre biochimique (comme la capacité à sentir une molécule donnée, le groupe sanguin...), et d'autre part un individu d'une espèce (végétale ou animale) présente un nombre important de gènes, donc autant de possibilité de définir des races. On pourrait à la limite choisir de définir un nombre quelconque de races allant de un au nombre d'individus distincts de la planète.»»
Posons maintenant le problème dans les règles du REDICO
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taxinomie
K 78:Une taxinomie n'est scientifique que si elle respecte le principe du classement phylogénétique (généalogique).
K : 99 % ! Denis : %
K 79: Dans la classification des espèces un embranchement apparaît lorsqu'une branche a un ancêtre commun qui lui est exclusifs (monophylétique ou clade)
K : 99 % ! Denis : %
K 80: Il est difficile pour les taxinomistes d'avoir toujours une certitude en matière d'origine, c'est pourquoi il y a plusieurs méthodes d'approximation qui tentent d'approcher la réalité phylogénétique sans être toujours certaines.
K : 99 % ! Denis : %
Référence:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classifica ... _du_vivant
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_phyl ... C3%A9tique
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/evolut/ ... ladist.htm
K 81 :Cependant, "à la limite", l'argument phylogénétique est critique et doit l'emporter sur tous les autres. Il ne peut pas y avoir d'embranchement s'il n'y a pas de bonne raison de croire qu'il y a un ancêtre commun spécifique.
K : 99 % ! Denis : %
K82 :En cladistique, analogie ne doit pas être confondu avec homologie.
K : 99 % ! Denis : %
K83 :Les biologistes sont assez unanimes (>95%) en ce qui regarde le principe de division des espèces animales et en ce qui regarde les principes sous-jacents aux ambranchement qui sont supérieur à l'espèce (ordre, famille, etc)
K : 99 % ! Denis : %
K84 : La controverse commence en dessous de l'espèce dans le classement des sous ensembles de l'espèce (sous-espèces, sous-sous-espèces, races, sous-races et variété).
K : 99 % ! Denis : %
K85 : La version des WikipédiA, qui réserve le terme "race" aux animaux domestiques, sans faire l'unanimité, a l'avantage de mettre fin à certains malentendus.
K : 99 % ! Denis : %
K86 : Nous sommes tous les deux d'accord pour ne pas utiliser le mot "race" lorsque l'on parle de sous ensembles d'une espèce qui n'est pas domestique.
K : 99 % ! Denis : %
K87 : Il reste le problème des critères de division des sous-espèces et des sous-sous-espèces.
K : 99 % ! Denis : %
K88 : Logiquement, les critères de division des sous-espèces devraient être les mêmes que pour les taxons supérieurs (cladistique)
K : 99 % ! Denis : %
K89 : Lorsque les biologistes identifient une sous-espèce qui a des caractéristiques génotypiques et qui occupe une niche écologique propre, il est raisonnable de poser l'hypothèse cladistique d'un ancêtre commun exclusif.
K : 99 % ! Denis : %
K90 : Lorsque les biologistes identifient une sous-espèce qui a des caractéristiques génotypiques et est fonctionnellement ou étologiquement indisposé à se reproduire avec les autres sous-espèces, il est raisonnable de poser l'hypothèse cladistique d'un ancêtre commun exclusif.
K : 99 % ! Denis : %
K91 : Dans une logique cladistique, une "sous-espèce" ne devrait être identifiée que si l'on a des raisons de croire qu'elle couvre une réalité cladistique (qu'elle a un ancêtre commun spécifique)
K : 99 % ! Denis : %
K92 : Lorsque les biologistes identifient une sous-espèce seulement à partir de différences phénotypique sans que cette sous-espèce ne soit fonctionnellement ou étologiquement isolée en terme de reproduction, le classement est alors nominatif-pragmatique et supporte beaucoup moins l'hypothèse d'un ancêtre commun spécifique.
K : 99 % ! Denis : %
K93 : Le classement nominatif-pragmatique de sous-espèces est bien pratique, mais il n'est pas cladistique.
K : 99 % ! Denis : %