Quelle "vérité"? Qu'est-ce qui t'étonnes? Tu trouves inconcevable que des gens qui ont pratiqué une activité de manière très intense, depuis qu'ils sont assez jeunes en plus, au point que cette activité formait l'essentiel de leur vie, voire les définissaient en tant que personnes, se trouvent désemparés lorsqu'ils en sont "sevrés". Est-ce que cela signifie que ces athlètes regrettent leurs années de compétition ou ne referaient pas le même parcours? Pas vraiment.
J'imagine que la phase "post-sportum" varie selon les athlètes et la rapidité du "sevrage". Hamelin parlait de servir de "lièvre" pour les entrainements de l'équipe féminine de courte-piste. Ça me semble un bon moyen de quitter graduellement la compétition de haut niveau.
Je suppose que tu n'as jamais pratiqué un sport de manière assez intensive, au point de faire des compétitions de calibre provincial/national. Tu saurais qu'il y a effectivement un côté "drogue" là-dedans. Il n'y a pas que les amateurs qui subissent ce genre de contrecoups, les professionnels aussi. (Mais ils ont, en général, amassé suffisamment d'argent pour leur retirer certains soucis que les amateurs doivent affronter en plus de la "retraite".)
Jean-François