@ Nicolas78
Le problème, non traité intelligemment, peut devenir un danger. Je l'ai clairement sous-entendu.
Les vagues migratoires dont il est question sur ce fil n'arrivent pas majoritairement tels des Attila, des Gengis Kahn ou des Vlad Dracul. Les individus recherchent une terre d'accueil. En se présentant en tant que danger, sémantiquement un péril, ce se serait contre-productif pour les uns, les migrants, comme pour les autres, les natifs accueillant.
Là où ça se complique, nous en avons parlé avec Loutre, c'est quand les institutions, les services, les structures,... sont saturés ne peuvent plus être efficients et agissent dans l'urgence. Il y a toujours développement de dangers dans un climat d'urgence.
Un problème ne représente pas un danger tant qu'il peut être encadré et traité comme tel, c'est à dire pris en juste considération, ce qui sous-entend qu'il faut s'être donné la volonté, le courage et les moyens de l'étudier, au lieu de le nier ou de l'occulter. Ce qui indique également de lui consacrer suffisamment de temps.
Dans une dynamique à l'échelle humaine, la résolution de problèmes passe toujours par le présentiel et le relationnel, avec des acteurs formés et compétents, ainsi que du temps.
Un bon exemple d'une autre dynamique humaine: le harcèlement scolaire, qui passe très facilement, suivant les cas locaux, de problèmes à dangers.
Les réponses ne passent pas par l'avalanche d'outils disponibles sur internet mais par de l'investissement humain et entretenu sur le terrain, avec du temps d'écoute et de parole., d'accompagnement efficient.
Le plus grand défi est de diminuer voire de faire disparaître
la charge de ressentiment, de tendre vers un désamorçage conflictuel.
Dans les deux cas, bien que les contextes soient à priori divergents, il est toujours question de présentiel, de relationnel, de comportements humains.
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Est-il nécessaire de préciser et de rappeler que ces interventions s'opèrent dans le cadre des valeurs et des lois de la République ?
Ce qui répond à certaines prétentions agitées de tendances radicales qui quittent souvent le strict cadre légal.
Les extrêmes ne proposent généralement que des réponses qui reposent sur de l'urgence et des ultrasolutions qui ne fonctionneront jamais, et qui transformeront toujours les problèmes en sources de danger potentiels.
Si les ressentiments et les charges conflictuelles sont toujours présents, il y a de fortes raisons de craindre les replis identitaires qui ont toutes les chances de provoquer des catastrophes.
On ne peut pas ne pas se donner les moyens de réguler les immigrations.
On ne peut pas accorder des droits similaires à tous les individus.
Encore faut-il se montrer suffisamment intelligent, pédagogue, pour être capable de le faire.