L'un des grands défis du XXI ème siècle est de progresser dans la connaissance des maladies qui touchent le cerveau. Elles ne manquent pas. Statistiquement, dans le monde occidental, mais pas que, les populations sont vieillissantes, l'espérance de vie a progressé, les problématiques liées aux questions de santé, concernant la santé et le bien-être des personnes sont conséquentes.
Il n'y a pas de supputations fumeuses possibles à ce niveau, il n'y a que des connaissances et des prises en charge réalistes et humaines.
Et ce, avec le constat que les structures de recherches et de soins sont loin de présenter des caractères d'exemplarité. Constat qui fait partie des problématiques sociétales à tenter d'améliorer.
Si la question du libre arbitre présentait un intérêt à ce niveau de recherche, une donnée à considérer (plutôt un ensemble de données) elles seraient apparue sur le devant de la scène. La recherche ne peut pas être uniquement fonctionnelle, médicale en ce cas, ce sont les connaissances globales, de haut niveau, qui permettent des applications sur le plan de la santé.
Les progrès réalisés en anesthésie moderne vont en ce sens. Trivialement exprimé, on n'endort pas un patient, avant de l'opérer: ce serait de l'imagerie d'Epinal très simpliste. Le protocole mis en œuvre nécessite une connaissance fine des processus neurophysiologiques, très complexes, à inhiber dans le cas d'une intervention chirurgicale.
Le niveau des opérations, de plus en plus délicates, ne cesse de progresser. La technologie le permet, certes, mais c'est avant tout la connaissance de l'ensemble qui prédomine.La technologie n'est qu'un outil au service du savoir.
Si le libre arbitre, qui ne peut fonctionner indépendamment du cerveau avait une importance flagrante, représentait une composante dont il faut tenir compte, ça se saurait.
Le protocole intervient au niveau de la conscience du patient, l'anesthésiste a plutôt intérêt à jouer finement et à savoir ce qu'il fait.
En l'état actuel des connaissances, il semble bien que le libre arbitre ne fasse pas partie des savoirs scienfiquement recevables.
C'est une idée, une impression, une opinion, et ça s'arrête là.
A rattacher aux questions d'ordre religieux qui n'ont pas à intervenir dans le domaine de ces savoirs modernes.
Complément:
Le numéro 106 de la revue des sceptiques du Québec (décembre 2021):
https://www.sceptiques.qc.ca/assets/docs/Qs106_7.pdf
avec un article sur le libre arbitre, page 46,introduit par cet avertissement:
N.D.L.R. L’article suivant présente les différentes écoles de pensée en philosophie concernant le libre arbitre
et la responsabilité morale qui en découle. Bien qu’il n’y ait rien de scientifique dans cette argumentation, ses
implications idéologiques, légales, religieuses, spirituelles et éthiques sont très importantes dans nos sociétés.
On n’a qu’à penser à la responsabilité liée aux crimes en cour et aux circonstances atténuantes qui peuvent
être invoquées, ou aux croyances à la destinée, très présentes dans les religions. Par ailleurs, tout le domaine
de l’éthique est basé sur la croyance au libre arbitre et à la responsabilisation des humains, en fonction de
leur âge et de leurs capacités cognitives...