uno a écrit : 27 mars 2024, 15:13
Dominique18 a écrit : 27 mars 2024, 15:02 Alors préfère cette maxime: ne pas se battre, ne pas subir, qui, plutôt que de grands discours, résume tout.
Ne pas subir implique parfois justement de se battre. Se battre est parfois nécessaire pour justement ne pas subir.
Dominique18 a écrit : 27 mars 2024, 15:02Tout dépend du niveau d'organisation de la société à l'intérieur duquel on évolue, on réfléchit et on s'exprime. Il n'y a pas qu'une référence qui est convenable, au risque de cultiver les biais cognitifs et les sophismes, mais plutôt une somme à partir de laquelle on effectue une synthèse. On cherche des compromis acceptables et raisonnables, et on s'adapte.
Mais personne ne dit qu'il ne faut pas chercher de compromis et ne pas limiter les violences au possible. Mais parfois la violence est
inévitable et on doit se montrer violent vis-à-vis de forces hostile qui si on se refuse des les neutraliser par l'usage de la violence légitime, finiront elles pas déchainer leurs violences contre nous et cela sans le moindre scrupule. Plus je vous lis plus je réalise en quoi Robert Anson Heinlein était prophétique dans sa critique de l'évolution de nos sociétés contemporaines.
Est-ce que j'ai prétendu le contriare?
"Ne pas se battre, ne pas subir" est de Roland Habersetzer, 9ème dans émérite de karaté.
Je suis également pratiquant, depuis de longues années, d'arts martiaux, ce qui indique aussi que je pense savoir de quoi je parle en introduisant cette maxime, qui est à considérer dans un ensemble très large, avec une prédominance socio-culturelle.
Est-ce que j'ai dit de rester passif, pacifique,... ? Non!
Dans un conflit entre des personnes, quand on a la possibilité, l'attitude la plus adaptée, la meilleure, est la fuite, pas l'affrontement.
Il ne faut entretenir de confusion entre état général et cas particuliers.
Tu nous lis, d'accord, mais il faudrait aussi faire l'effort de nous comprendre et ne pas se laisser piloter par des dérives idéologiques.
Tu as cité, il y a quelque temps, l'ouvrage de Jean Raspail, que j'ai lu il y a plusieurs années.
Il ne faudrait pas occulter la dimension du personnage qui est très particulier, ses idées sur la société pouvant expliquer ses écrits.
En clair, ii faut éviter de se laisser déborder et raison garder.
Heinlein ou Raspail, prophétiques? Non, pas le moins du monde. Ils ont formulé des hypothèses.
Que les sociétés contemporaines se portent mal dans de nombreux domaines, certes, nous n'allons pas le nier. Elles ne sont tout de même pas à l'agonie. Il faut aussi apprendre à se méfier des mauvais démiurges.
Vouloir étudier les sociétés et les définir sous et par rapport au prisme de la violence, il faut bien avoir conscience que ce n'est qu'une option parmi d'autres, et non l'option unique, la plus pertinente, la mieux adaptée. Ce serait faire preuve de réductionnisme.
En éthologie, domaine très vaste, si cette option état prépondérante, elle aurait été retenue. Ce n'est pas le cas.
Pourquoi l'éthologie?
Parce que l'humain n'est basiquement qu'un animal, il appartient à l'espèce animale tout en s'en distinguant de par ses particularités uniques.