Igor a écrit : 08 sept. 2023, 20:21
Si j'étais à leur place
Mais vous n'êtes pas à leur place et moi non plus.
Mais dans mes interventions, je me renseigne, je croise les informations de différentes origines et j'amène pas mal de sources à peu près fiables pour étayer mes dires. Ce qui n'est hélas pas votre cas
Igor a écrit : 08 sept. 2023, 20:21Vous devriez vous projeter vous aussi (sur le théâtre des opérations), et aller combattre (vous sauriez peut-être un peu plus de quoi vous parlez au lieu de vous fier naïvement à des sondages de propagande). Vous allez peut-être chanter let the sunshine in aussi.
Sinon, vous avez épluché le sondage pour pouvoir m'expliquer ce qui clochait ?
(comme il me semble l'avoir fait sur un sondage russe il y a un moment) Parce qu'il me semble que vous insistez beaucoup sur ce point. Méthode Coué peut-être ?
Igor a écrit : 08 sept. 2023, 20:21 je ne pense pas que les Occidentaux vont se gêner pour trouver que c'est assez et voter pour d'autres priorités que d'envoyer éternellement des milliards en armement en période de récession (si les Ukrainiens n'ont pas droit à des élections en temps de guerre). Vous regarderez les sondages à ce sujet aussi.
Le tout étant de définir les différents coûts et bénéfices.
Pour les pays d'Europe de l'Est, la question ne semble pas se poser du bénéfice final du soutient à l'Ukraine et leur
aide (en % pib) est très conséquente. Si la Russie gagne, ils seront vraisemblablement les suivants
(la Russie ayant montré qu'elle peut vaincre "l'OTAN" comme elle le dit, elle aura bien peu de scrupules et ils l'annoncent ouvertement).
Pour les autres pays européens, le coût d'une victoire russe serait énorme (géopolitique, économique, démocratique, militaire). Les sommes engagés sont faibles en rapport, même s'il faut continuer longtemps.
D'autre part, les bénéfices d'une victoire de l'Ukraine sont estimés être importants pour l'Europe (dans les mêmes domaines).
Concernant l'impact sur la récession, l'analyse est complexe mais l'augmentation des productions militaires a un impact positif sur la croissance (et l'
Allemagne l'a bien compris).
Accessoirement, il faut regarder les coûts réels. Par exemple, la fourniture des
Bradleys (anciens modèles sortis du service) est chiffrée à environ 3 millions de dollars (cout de fabrication) pièce alors que leur valeur réelle est plus proche du prix de la ferraille.
Quant aux sondages récent, ils montrent un soutien toujours important à la livraison d'armes en Ukraine (64% en juillet), au maintien des sanctions russes (72%) et à l'adhésion de l'Ukraine dans l'Union Européenne (64%).
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