Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Publié : 15 avr. 2021, 20:49
Tout dépend des sources, ce qui est franchement exaspérant.
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Tout dépend des sources, ce qui est franchement exaspérant.
Demie-vie du tritium : 12,32 annéesLoutredeMer a écrit : 15 avr. 2021, 18:37Non.Lambert85 a écrit : 15 avr. 2021, 18:15 Non, ces eaux contiennent surtout des traces de tritium qui n'avait qu'une demi-vie de 32 ans. Le tout sera encore plus dilué dans l'océan pacifique.
80 % de l’eau stockée reste, malgré un traitement par le système de filtration ALPS (Advanced Liquid Processing System), chargée de soixante-deux nucléides, dont du strontium-90 et du césium-137, à des niveaux supérieurs aux normes environnementales.
Je pense qu'il faut diversifier au maximum les sources qui fourniront toute l'énergie consommée, en limitant le nucléaire radioactif au minimum (nous avons beaucoup trop de réacteurs en France, vous en avez environ 5 fois moins).
Les risques sont réduits et comme elle produit énormément d'énergie, il y a moins de centrales, il y a moins de frais en démantèlement, pas ou peu d'enfouissement et donc ce devrait être moins cher que l'énergie nucléaire classique.son caractère essentiellement « propre » : les produits de la fusion eux-mêmes (principalement de l’hélium 4) ne sont pas radioactifs. Les déchets potentiels se limitent, lorsque la réaction utilisée émet des neutrons rapides, aux matériaux environnants, qui peuvent capturer ces neutrons et devenir à leur tour des isotopes radioactifs.
- des initiatives locales, comme (zut j'ai oublié le nom), la restitution des contacts et frottements sur des surfaces comme les autoroutes, les pistes et parvis fréquentés par les piétonsLa biomasse intéresse à nouveau les pays riches, confrontés au changement climatique et à la perspective d'une crise des ressources en hydrocarbures fossiles ou uranium.
Non, je parle de la solution des déchets et des résidus nucléaires comme ceux de Fukushima.LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2021, 01:14Je pense qu'il faut diversifier au maximum les sources qui fourniront toute l'énergie consommée, en limitant le nucléaire radioactif au minimum (nous avons beaucoup trop de réacteurs en France, vous en avez environ 5 fois moins).
La solution la plus consensuelle, il me semble, à ce jour, ce sont des entrepos sous surveillance.Christian a écrit : 16 avr. 2021, 02:23 Non, je parle de la solution des déchets et des résidus nucléaires comme ceux de Fukushima.
Qu'est-ce qui vous permet d'arriver à cette conclusion hâtive, preuves, chiffres etc?richard a écrit : 16 avr. 2021, 07:57 Oh ben si on compte le coût du démantèlement des centrales et du traitement des déchets, l’énergie nucléaire ne serait plus rentable, et peut-être même qu’on s’apercevrait qu’elle consommet plus d’énergie qu’elle n’en produit.
Ben visiblement il n'y en a pas. Ils ont stocké l'eau contaminée (qui refroidit le noyau) jusqu'à saturation et maintenant il doivent l'évacuer dans la mer. Ce que font les centrales françaises d'ailleurs, dans la mer et les rivières (dans les autres pays je ne sais pas).Christian a écrit : 16 avr. 2021, 02:23 Non, je parle de la solution des déchets et des résidus nucléaires comme ceux de Fukushima.
cet article par exempleFlypat1 a écrit : 16 avr. 2021, 09:22 Qu'est-ce qui vous permet d'arriver à cette conclusion hâtive, preuves, chiffres etc?
Ce n'est qu'un article de journal. Pour se faire une idée précise, il faut une étude qui compare la durée de vie d'une centrale nucléaire, d'une centrale à charbon, au gaz, hydro, solaire, éolien. Avec à chaque fois le coût de construction, d'entretien et de démantèlement etc. Comme l'a très bien fait Jancovici, dont les liens vers les études et conférences ont déjà été donnés sur ce forum. Car dire que c'est cher en donnant juste un grand montant sans le comparer aux autres solutions ne signifie rien du tout.richard a écrit : 16 avr. 2021, 10:34cet article par exempleFlypat1 a écrit : 16 avr. 2021, 09:22 Qu'est-ce qui vous permet d'arriver à cette conclusion hâtive, preuves, chiffres etc?
salut Flypart! Peut-être que cet article t’agréera un peu plus, encore que le coût du démantèlement ne semble pas pris en compte.Flypat1 a écrit : 16 avr. 2021, 11:06Ce n'est qu'un article de journal. Pour se faire une idée précise, il faut une étude qui compare la durée de vie d'une centrale nucléaire, d'une centrale à charbon, au gaz, hydro, solaire, éolien.
Tu as lu et écouté Jancovici. Si on ne fait pas l'effort de vraiment s'informer en profondeur, de façon à disposer d'un maximum d'éléments de compréhension, on ne peut pas aller bien loin.Flypat1 a écrit : 16 avr. 2021, 11:06
Ce n'est qu'un article de journal. Pour se faire une idée précise, il faut une étude qui compare la durée de vie d'une centrale nucléaire, d'une centrale à charbon, au gaz, hydro, solaire, éolien. Avec à chaque fois le coût de construction, d'entretien et de démantèlement etc. Comme l'a très bien fait Jancovici, dont les liens vers les études et conférences ont déjà été donnés sur ce forum. Car dire que c'est cher en donnant juste un grand montant sans le comparer aux autres solutions ne signifie rien du tout.
Il faut que Le Point soit sûr de ses sources pour monter au créneau contre Arte.Un documentaire désavoué par sa réalisatrice, au point qu'elle refuse de le signer ? C'est quasiment du jamais-vu. Le docufiction An Zéro, qui sera diffusé ce 21 avril sur Arte, ambitionnait pourtant d'aborder un sujet qui fait aujourd'hui consensus dans la communauté scientifique, mais jamais évoqué à la télévision : au-delà des immédiates conséquences sanitaires pour la population et pour l'environnement, quelles sont les conséquences sociales, économiques, sociétales, culturelles d'un accident nucléaire ?
« L'objectif était d'examiner ce que j'appelle la seconde catastrophe, explique la réalisatrice, Myriam Tonelotto, qui y a consacré deux ans de travail. Le film n'avait pas vocation à être anti ou pronucléaire, juste pro-populations touchées par un accident. Le documentaire interrogeait l'effet réel des radiations, mais aussi celui des évacuations et d'une certaine mythologie entretenue sur la radioactivité. Car les conséquences sociétales d'un accident peuvent, comme aujourd'hui à Tchernobyl et à Fukushima, s'avérer bien plus délétères que les radiations elles-mêmes. »
Le résultat, pourtant, présente l'exact opposé du projet initial. Témoignages censurés, propos déformés, extraits tronqués pour faire dire aux intervenants l'inverse de ce qu'ils pensent… « En trente ans de carrière, je n'avais jamais vu cela », confie au Point la réalisatrice, qui a refusé que son nom soit accolé à cette « mascarade » et apparaît à l'écran comme Myriam T. Le Point a eu accès aux passages censurés. Décryptage d'un cas d'école de manipulation.
Ca fait franchement désordre, et pose de sérieuses quant à l'éthique, la déontologie, de ce genre d'exercice médiatique.Une censure idéologique
Un message clairement exposé dans la version originale du documentaire, qui invitait à réfléchir aux conséquences concrètes et directes des peurs entretenues sur les radiations, déconnectées des données scientifiques. Pour la communauté scientifique, l'écart entre les connaissances sur le sujet et la perception du public est une source inépuisable d'interrogations, et un cas d'école.
Mais la direction allemande de la production d'Arte, antinucléaire, demandera cinq réécritures à l'équipe, avant d'admettre un désaccord idéologique et de remanier elle-même le documentaire en retranchant en particulier les deux derniers volets du film qui marquaient un tournant et l'ouverture du débat. Le contrat en droit luxembourgeois liant la réalisatrice à la chaîne ne lui permet pas de bloquer la diffusion du documentaire.
Selon nos informations, plusieurs intervenants, s'estimant trompés et manipulés, ont exigé que leur témoignage soit retiré du film, sans succès. Quant à la direction d'Arte France, qui n'était visiblement pas au courant des coups de ciseaux opérés outre-Rhin, elle a renvoyé Le Point… à la direction allemande de la chaîne, qui réfute « catégoriquement » toute notion de « censure », fait savoir au Point Bernd Mütter, gérant et directeur des programmes de la NDR. « La réalisatrice a tenu à interviewer 35 protagonistes, ce qui donne au final près de 2 400 minutes d'entretiens. Face à cette surabondance de matériel, il était évident que certaines personnes interrogées ne pourraient apparaître que brièvement ou alors pas du tout », précise-t-il. « Les extraits d'interviews qui ont été raccourcis sont ceux qui contenaient des répétitions ou qui ne pouvaient être intégrés à la dramaturgie de la fiction. » Une dramaturgie effectivement prédéfinie : « Les suppressions réalisées par la chaîne après mon retrait du projet en ont profondément modifié le sens », insiste Myriam Tonelotto, qui diffusera sur son propre blog, dès le 21 avril, les extraits censurés.
https://www.liberation.fr/france/2011/0 ... ue_740208/Dominique18 a écrit : 17 avr. 2021, 11:06 Ca fait franchement désordre, et pose de sérieuses quant à l'éthique, la déontologie, de ce genre d'exercice médiatique.
Il va sans dire qu'un certain nombre de militants et d'associations (Sortir du nucléaire, Attac,.
) vont sauter sur l'aubaine, avec un documentaire qui va dans le sens de leurs convictions, sans plus s'interroger outre mesure sur la valeur et la véracité intrinsèques de ce qui est présenté.
Accident nucléaire : une certitude statistique
Il y a deux méthodes pour estimer la probabilité d’un accident : la méthode théorique, qui consiste à la calculer sur la base de scénarios de simulation d’accidents prenant en compte les systèmes de défense et les risques de dysfonctionnement, et la méthode expérimentale, qui consiste à prendre en compte les accidents survenus, ce que l’on fait par exemple pour les accidents de voiture. Les résultats de l’approche théorique, issus des travaux des experts de la sûreté nucléaire, distinguent, pour les centrales actuellement en fonctionnement dans le monde, deux types d’accidents : «l’accident grave» avec fusion du cœur du réacteur, dont la probabilité serait de moins de un pour 100 000 «années-réacteur» (un réacteur fonctionnant pendant un an) et «l’accident majeur», accident grave non maîtrisé et conduisant à d’importants relâchements de radioactivité, dont la probabilité serait de moins de un pour un million d’années-réacteur.
Le parc actuel de réacteurs des centrales nucléaires cumule 14 000 années-réacteur, ce qui correspond à environ 450 réacteurs fonctionnant durant trente et un ans. La probabilité théorique conduit à un résultat de 0,014 accident majeur pour l’ensemble du parc et pour cette durée de fonctionnement. Une probabilité très faible : l’accident majeur serait donc extrêmement improbable, voire impossible. Mais, sur ce parc, cinq réacteurs ont connu un accident grave (un à Three Mile Island, un à Tchernobyl et trois à Fukushima), dont quatre sont des accidents majeurs (Tchernobyl et Fukushima) : l’occurrence réelle d’un accident majeur est donc environ 300 fois supérieure à l’occurrence théorique calculée.
Cet écart est considérable et conduit à un constat accablant quand on prend conscience de la pleine signification de ces chiffres.
Les pro nucléaires voudraient effacer Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima des mémoires, et pas que car il y a eu d'autres accidents nucléaires non négligeables, seulement voilà, la réalité des faits et des chiffres est implacable, à moins que vous ne réfutiez la pertinence des statistiques, la technologie nucléaire est structurellement très dangereuse avec un potentiel de dérive extrême qui surpasse de loin toutes les autres formes de technologie dans la production d'électricitéTrois des 15 avions accidentés étaient exploités par des compagnies aériennes qui figurent sur la "liste noire" de l'Union européenne, a indiqué l'ASN dans un communiqué publié mardi. Il y a eu environ 37.800.000 vols en 2018, ce qui aboutit à un ratio d'un accident d'avion mortel pour 2,54 millions de vols.
On croit et on dit certaines choses indispensables.
C'est ce qui apparaît exactement dans le premier extrait du livre que j'ai cité... En 2007...DictionnairErroné a écrit : 18 avr. 2021, 13:12 Le réchauffement climatique passent principalement par la réduction des besoins énergiques de toutes formes. C'est à partir de là que les solutions doivent émerger. C'est le coeur du problème.