Babel a écrit :Très bien, c'est votre choix. Seulement, peut-être pourriez-vous légèrement nuancer vos propos quand vous parlez des religions que vous ne connaissez que modérément ?
Jean-Francois a écrit :Vu que je ne sais pas vraiment à quel "propos" vous faites allusion, je ne peux que répondre: peut-être.
C'est à ses propos que je faisais allusion :
Jean-Francois a écrit :Je comprends facilement que la "spiritualité" se base régulièrement sur l'illogisme et l'incohérence (et l'ignorance) mais c'est justement pour ça que je n'en vois pas l'utilité.
Illogisme, incohérence et ignorance, avouez que c'est une trinité peu nuancée.
Jean-Francois a écrit :Ça se fera d'ailleurs automatiquement le jour ou les religieux arrêteront de faire passer leur allégations pour de la vérité, crédible et (quasiment) démontrée.
Je ne peux que vous approuver ici à une nuance près : ceux qui crient le plus fort (extrémistes traditionalistes et autres créationnistes) ne représentent pas pour autant l'ensemble des croyants, loin s'en faut. Mais ce sont sans doute eux qui font le plus de mal à la religion qu'ils sont censés défendre, les cons !
De manière générale, je souhaite seulement attirer votre attention sur le fait que les obscurantistes souillent des idées qu'ils ne comprennent pas mais qu'il ne faut pas en conclure trop hâtivement que religion = obscurantisme.
Jean-Francois a écrit :Je ne parle même pas des adeptes de "spiritualité" parfaitement brumeuses (style Tania), qui disent un peu n'importe quoi.
J'ai du mal à la comprendre aussi. Mais j'aime bien la lire tout de même parce j'ai l'impression que la brume n'est peut-être pas si dense que cela.
Jean-Francois a écrit :aucune religion/système "spirituel" ne peut vraiment intéresser des adeptes si elle/il ne recouvre peu ou prou le monde réel*, il y a donc une zone de friction constante avec la science.
* Les religions institutionnalisées sont carrément des instruments sociopolitiques parfaitement ancrés dans une forme de recherche de pouvoir temporel et non spirituel.
C'est vrai mais quand je parle d'éventuelle "coopération science-religion", je l'imagine plus entre individus de bonne volonté qu'avec le Vatican...
Babel a écrit :Je me permets de vous le faire remarquer parce que vous n'hésitez pas à le faire remarquer à des individus (que vous qualifiez de "zozos") dans d'autres domaines qu'ils ne maîtrisent pas très bien eux non plus
Jean-Francois a écrit :Parce que vous allez me dire que vous avez tout lu et tout assimilé, que vous avez réussi à trier le bon de l'ivraie? Vous m'excuserez de rester très sceptique sur ce point.
C'est le sentiment que m'ont donné bon nombre de fils de discussion. Mais je peux me tromper.
Jean-Francois a écrit :À mon avis, vous ne pouvez pas faire ça en ce qui concerne la "spiritualité" parce que cela ne repose en rien sur des arguments objectifs. Si vous prétendez quelque chose, il se trouvera un adepte d'une autre "spiritualité" pour penser différemment.
On ne peut pas appréhender les expériences religieuses avec la même logique que les mathématiques certes, nous sommes d'accord là aussi.
Mais ce que vous dîtes, c'est également vrai pour l'Art en général, la psychologie, la philosophie, l'Histoire, etc...
Malgré cela, je pense qu'on peut dégager certains éléments objectifs dans tous ces domaines (cf. ce que j'essaie de dire plus haut sur l'unité profonde des mouvements religieux, unité allant bien au-delà de leurs différences).
Jean-Francois a écrit :Comment peut-on vraiment respecter "la spiritualité" sous toutes ces facettes alors que toutes les opinions ne sont certainement pas respectables. Vous-même ne semblez pas tout respecter.
Plus que de
spiritualité (qui est un mot fourre-tout que je n'aurais pas dû amener dans le débat) ce sont surtout les religions séculaires que je vous demandais de respecter un minimum parce qu'elles sont plus riches et moins caricaturales que vous ne le soupçonnez.
Babel a écrit :Ne seriez-vous pas un tantinet énervé ?
Jean-Francois a écrit :Pas particulièrement, pourquoi? Si votre ordinateur fume, allez voir un réparateur je ne suis responsable de rien.
C'est pas beau de sortir une phrase de son contexte, surtout pour faire une blague... fumeuse.
