LoutredeMer a écrit : 08 nov. 2020, 16:48
Si on impose un islam républicain ou démocratique, on est encore dans l'islam politique. Mais pour contrer la mauvaise orientation éventuelle de l'islam en France, qui est politique (et différente selon les imams), nous sommes bien obligés... Premier paradoxe.
D'autre part, l'église excommunie les "mauvais" chrétiens. Bon ici, ce n'est pas une instance laïque qui va excommunier un imam ou un extrémiste, c'est antinomyque (2ème paradoxe). Les fidèles musulmans et les imams régionaux devraient donc tous se rallier à un Super Imam (avec une cape rouge et des oreilles de chauve-souris) (nan Loutre, ne commence pas à déconner, c'est un sujet sérieux...).
Alors, heu, on tomberait dans un principe démocratique qui serait le vote de l'imam suprême de France par la population musulmane ou les grands électeurs (imams régionaux) ? Pourquoi pas...
Un islam démocratique qu'est ce que c'est ? la question se pose aussi pour un christianisme démocratique ?
de mon point de vue ca ne veut rien dire !
Une société est démocratique, républicaine ou est une monarchie parlementaire, ou un dictature ou plein de chose possible.
Est ce le cas d'une religion ?
Par contre, les musulmans vivants en France, et qui sont des citoyens français pour la plupart, vivent dans une république démocratique.
A ce titre ils doivent donc respecter les regles et les lois (ce que l'immense majorité fait), et l'état doit faire le ménage dans ceux qui pronent des attitudes et des comportements punissables.
Comme on l'a fait avec els catholiques suite à la loi de 1905.
Ca me gene, qu'o demande à l'etat qui est laique et qui garantit a tout le monde de croire ce qu'il veut ou de ne pas croire, de s'immiscer dans la croyance des gens.
L'etat n'a aucune compétence dans le domaine.
Le vote d'un autocrate, pour diriger la religion dans le pays ? je n'y crois pas et je ne trouve pas que ce soit souhaitable non plus.