Je redonne une preuve que la théorie d'Einstein est fausse.ABC a écrit : 10 oct. 2024, 18:22, du moins au niveau observationnel, tant que l'existence d'un référentiel inertiel privilégié violant l'invariance des lois de la physique par changement de référentiel inertiel reste inobservable.externo a écrit : 10 oct. 2024, 16:44La chronologie absolue de la théorie de l'éther est compatible avec le principe de relativité du mouvement
D'après lui la contraction des longueurs vient d'un effet de perspective dans l'espace-temps de Minkowski. Depuis le référentiel immobile les horloges à l'intérieur du corps mouvant ne marquent pas la même heure, elles indiquent la même heure si on suit la simultanéité "ayant cours" dans le corps mouvant. Le problème c'est que pendant que le corps accélère ses horloges, du point de vue de l'observateur immobile, ne se désynchronisent pas selon sa simultanéité changeante. L'opération qui consiste à calculer la longueur propre à partir du décalage indiqué par les horloges ne donne donc pas la longueur propre. Il est nécessaire de resynchroniser les horloges du corps mouvant pour qu'elles soient en phase avec "sa" simultanéité. Or resynchroniser des horloges ne peut pas contracter le corps mouvant.
Ceci est une preuve que la simultanéité ne change pas physiquement. C'est vraiment une démonstration imparable dans sa simplicité.
Il faut bien voir aussi à quoi correspond la simultanéité du corps mouvant. Elle est la conséquence directe de la dilatation du temps. Comme son temps avance moins vite, sa simultanéité prend du retard sur la simultanéité immobile, et le seul moyen d'y parvenir est de tracer une ligne oblique qui soit telle que l'objet mouvant perde du temps à la fois par rapport à ce qui se trouve devant lui et par rapport à ce qui se trouve derrière lui. En effet, cette ligne va couper une ligne d'univers verticale placée devant ou derrière lui de manière à la descendre au fur et à mesure du mouvement du corps. Et la chose importante, est que tandis que cette ligne n'est que la trace de la dilatation du temps subie par l'objet mouvant, pour lui, elle est la trace de la dilatation du temps subie par les objets immobiles, d'où la symétrie. Cette ligne dit aux objets immobiles : " l'objet mouvant subit la dilatation du temps", mais l'objet mouvant transforme ça en : "d'après ma ligne de simultanéité, les objets immobiles autour de moi subissent la dilatation du temps" Et là il y a une vraie confusion chez Einstein, car cette dilatation du temps n'a qu'une valeur coordonnée dans ce sens là. Ce n'est pas le temps propre qui est impliqué mais le temps coordonnées, donc l'objet mouvant n'a pas le droit de dire que les objets immobiles subissent la dilatation du temps. On voit que dans un diagramme de Minkowski il n'y a pas de symétrie, qu'il y a un temps "vrai" postulé et des temps faux. Le diagramme nous dit que le temps propre de l'objet mouvant évolue physiquement plus lentement mais il nous dit aussi explicitement que la réciproque n'est qu'un artefact de mesure, un changement de coordonnées des objets immobiles par rapport à la ligne de simultanéité du mobile.
Alors on peut dire qu'en réalité ceux qui se croient immobiles sont en mouvement et vice versa, mais quel que soit le choix d'immobilité il n'y aura pas de symétrie physique possible. La symétrie est physiquement impossible. Donc, à moins de croire à l'existences de mondes parallèles distincts les uns des autres et dépendant de chaque référentiel, il existe nécessairement un référentiel physique privilégié.
Et on peut noter que cette idées de mondes parallèles distincts, promue par ABC, n'est pas la relativité d'Einstein et est incompatible avec l'explicitation de la contraction des longueurs par un effet de perspective. Du point de vue des objets immobiles, aucune perspective n'est possible car la simultanéité de l'objet mouvant est factice. ABC est donc incohérent, d'un côté il explique la contraction des longueurs à la façon d'Einstein par un effet de perspective, et de l'autre il explique la dilatation du temps à la façon absolue de Lorentz en prenant soin d'y ajouter sa théorie personnelle des mondes multiples pour justifier l'absence d'un référentiel privilégié.