Page 30 sur 88

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 00:49
par Kraepelin
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49
Kraepelin a écrit : 19 janv. 2018, 17:08 Au contraire! Vous avez mal compris. Je suis pour la justice et l'égalité, pour l'émancipation de l'homme, tout l'homme, tous les hommes et toutes les femmes. Donc, à travail égal salaire égal, on partage les tâches ménagères chérie, etc. Mais, je ne suis pas surpris de votre erreur. Les controverses entrainent souvent ce genre de raccourci, ce genre de manichéisme.
Bah c'est pas net dans vos propos puisque vous minimisez sans cesse les violences faites aux femmes, ...

Est-ce moi qui minimise ou d'autres qui dramatisent? Par exemple, dire qu'une femme sur 10 est victime de violence conjugale alors qu'en réalité c'est une sur 32 c'est dramatiser! C'est même inventer un chiffre mensongé, vous ne trouvez pas? (la question n'est pas rhétorique)
Spoiler
Afficher
Il y a en fait un petit nombre de sources d'où l'on peut obtenir des statistiques fiables sur la violence, sous toutes ses formes, déclarée et non déclarée. Ces sources sont généralement gouvernementales. Des ministères, comme ceux de la Protection publique au Québec, du Solliciteur général à Ottawa, et des organismes publics comme le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme émettent des statistiques sur la violence. Et encore là, il faut être vigilants car on peut toujours nous gonfler des «ballounes».

Et c'est justement ce qu'a fait en 1987 le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme (CCCSF).

Regardons bien comment on peut fignoler une statistique.

Le CCCSF fait officiellement savoir en juin 1987 [3] qu'il y a au Canada environ un million de femmes battues. Tous les journaux reprennent l'effarante statistique. Enfin on a mesuré « la violence faite aux femmes »! Le chiffre magique fait son tour de presse et entame une brillante carrière. Il va se promener partout. Je l'ai encore vu dans le numéro de février 1990 de la revue « Femmes Suisses » qui commentait la tuerie de Polytechnique. Depuis trois ans, le chiffre du CCCSF est LA référence et c'est de lui qu'on s'inspire quand on avance le chiffre d'environ 300,000 femmes battues au Québec.

Comment en est-on arrivé au chiffre de un million de femmes battues?

Voici d'abord comment le CCCSF a défini une « femme battue » :

« La femme battue, c'est celle qui a perdu sa dignité, son autonomie et sa sécurité, qui se sent prisonnière et sans défense parce qu'elle subit directement et constamment ou de façon répétée des violences physiques, psychologiques, économique, sexuelles ou verbales. C'est celle qui doit essuyer des menaces continuelles et qui voit son amoureux, mari, conjoint, ex-mari ou ex-amoureux – homme ou femme – se livrer à des actes violents sur ses enfants, ses proches, ses amis, ses animaux familiers ou les biens auxquels elle tient. Aussi l'expression « femme battue » englobera-t-elle toutes les répercussions des violences infligées à la femme elle-même, à ses enfants, à ses amis et parents et à la société dans son ensemble.» [4]

Voilà la définition sur laquelle est basée la statistique du million de femmes « battues ». Ce million comprend donc des femmes « battues » économiquement, psychologiquement ou verbalement, qui éprouvent une perte de dignité ou de contrôle, qui ont vu leur batteur de mari s'en prendre au chien de la maison ou à une potiche chinoise. Il faut relire la définition du CCCSF, c'est exactement ce qu'elle dit. Il n'y manque que le sentiment d'être regardée de travers, ce qui nous ferait des femmes « battues visuellement ». Combien de pays pourraient en dire autant?

Mais ce n'est pas tout! Comment à partir de cette définition « extra-large » a-t-on trouvé un million de femmes battues?

Suivez le guide!

Les auteurs du rapport ont constaté qu'en 1985, 15,730 femmes à travers le Canada s'étaient retrouvées dans 110 refuges pour femmes, « battues » de la façon décrite plus haut.

On a extrapolé ces chiffres pour les 230 refuges existant alors au pays, ce qui donne le total d'environ 33,000 femmes « battues » pour l'ensemble du pays. Mais comme ces refuges ne répondent pas à la demande et qu'une femme sur deux y est refusée, on double le chiffre, disons à 65,000.

Encore un petit effort! Les auteurs du rapport se servent alors d'une étude faite dans la ville de London, en Ontario, qui montre que 89 p. cent des femmes « battues » ont demandé de l'aide ailleurs que dans un refuge. Cela autorise donc à multiplier par 9 le total de 65,000 obtenu plus tôt. Nous voilà donc à 580,000 femmes battues, disons 600,000. Dernière étape : comme on estime qu'une femme « battue » sur trois ne demande de l'aide nulle part, on grossit les 600,000 à 900,000. Disons un million!

Voilà! Une statistique nous est née. Les manchettes ont ensuite suivi dans les journaux. On a lu partout, en grosses lettres noires, sur la foi de cette « statistique », qu'il y avait un million de femmes « battues » au Canada.

À quoi ressemble une opération semblable? À de la fabrication de preuves. Il « fallait » que la statistique sur la « violence faite aux femmes » fût stupéfiante, car le discours l'avait toujours soutenu. Imaginez si on était arrivé avec des chiffres démobilisateurs!

Si on prend au sérieux ce chiffre, il y aurait au Québec environ 250,000 femmes « battues ». Or, on voit dans les chiffres que j'ai étalés à la section 3, que l'évaluation se promène de 800,000 (premier prix à The Gazette, bravo!) à 65,000 (le chiffre de la police – 6,500 – multiplié par 10). On remarque aussi dans ces citations que le mot « battues », étiré au-delà de tout bon sens par le CCCSF, revient souvent à son vrai sens : violence physique. Le message lancé en 1987 par le CCCSF revenait à dire, dans l'esprit des gens, qu'il y avait au Canada un million de femmes qui recevaient des coups. C'est bien ainsi que l'interprète Armande Saint-Jean, en caractères gras, pour ne pas que cela nous échappe : « Une Canadienne sur dix se fait battre régulièrement par son mari » [5]. II n'est plus question d'être « battue » économiquement, psychologiquement ou verbalement.

Mme Saint-Jean utilisait une statistique du CCCSF remontant à 1980 et qui aboutissait aux mêmes résultats que le rapport de 1987 ... comme si on s'arrangeait pour arriver à un certain résultat.

Voilà donc comment, par la voie d'un organisme officiel et grâce à la manipulation des chiffres et des mots, nous sommes devenus une nation de batteurs de femmes.

Roch Còté, Manifeste d'un salaud
Moi je respecte les chiffres et les limites de leur interprétation. Surtout, je n'insulte personne (vous non plus d'ailleurs n'insultez personne malgré nos différents).
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 ... vous vous posez en victime de féministes, voyez des propos de féministes extrémistes partout ...

Je ne me pose pas en victime. Je constate que mes interlocuteurs passent vite aux épouventails, aux procès d'intention et aux attaques ad hominem ce qui est souvent (j'espère que vous l'admettrez) un indicateur de pauvreté des arguments de fond.
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49
C'est rassurant pour vous de croire que ceux qui contestent les dérives féministes sont d'horribles misogynes qui défendent aveuglément leurs privilèges patriarcaux (sic)... Ça vous garde le beau rôle en exclusivité. :hausse:
Je vous demande pardon :shock: Pour l'analyse façon psychologie de comptoir à deux balles vous repasserez. Non mais qui c'est qui pigne là ?
Où ai-je écrit une pareille chose ? Bonjour le procès d'intention ! Je ne connais quasi rien au féminisme, n'appartient à aucun groupe féministe et n'ai jamais contesté qu'il fallait se méfier des dérives dans le féminisme comme dans n'importe quel mouvement social. J'ai même souvent reconnu qu'il manquait des données pour juger de certains phénomènes comme la maltraitance obstétricale par exemple.
Alors j'ai visé la mauvaise personne. C'est le danger de discuter avec plusieurs personnes à la fois. Milles excuses!
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49[/i][/size][/size]Seulement le propos n'est pas sur les hommes biens mais sur ceux qui se comportent comme des malotrus en toute impunité et la difficulté pour les femmes à faire reconnaître que ces comportements existent ne sont pas aussi rares que certains veulent le laisser entendre et sont à dénoncer.
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 Je fais partie d'une génération qui a été éduquée dans l'idée que c'était "normal", qu'il fallait "faire avec", que ce n'était "pas si grave", que c'était aux femmes de s'adapter et non pas aux hommes de changer, je trouve ça plutôt positif que l'on aille vers un nouvel équilibre.
Par rapport à votre point de départ, oui, surement! Mais, encore une fois, où vivez-vous pour avoir été ainsi éduqué? Ce que vous décrivez est tellement loin de ce qui se passe ici.
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 Les hommes victimes d'abus de toutes sortes j'en connais, la libération de la parole des femmes les aideras j'espère eux aussi à dénoncer les abus et briser les tabous qui font qu'un homme ne peut être victime, les obligeant à souffrir en silence, n'est pas autant éduqué à se méfier.
Je ne cautionne pas pour autant la délation, le lynchage médiatique ou la pudibonderie.
Alors, nos positions sont tellement voisines qu'elles se confondent.
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 Tout se noue autour du consentement, pas d'une "bonne" façon de procéder avec une liste de vocabulaire autorisé.
+1
lau'jik a écrit : 19 janv. 2018, 16:16 Je me demande quand même : combien de fois par an êtes vous victime de propos sexistes, de gestes déplacés, de menaces, d'insultes, d'humiliations, de dénigrement, de refus et/ou limitations dans l'emploi sous le prétexte que vous êtes un homme ? J'aimerai bien me faire une idée du contexte tel que vous le vivez. (...)Euh,non mais c'est une vrai question pour vous là ! Pas une question rhétorique.
Si vous y tenez! :hausse:
Durant mes belles années, ça m'arrivait 4 ou 5 fois par ans de me faire taper ou tâter les fesses ou de me faire caresser une cuisse de façon non sollicité par une infirmière ou une préposée(1) . Les assauts étaient beaucoup plus rares (2) . Les autres conduites inappropriées sont plus difficiles à évaluer pcq elles sont sujettes à discussions. Maintenant que je suis plus âgé, ça ne m'arrive pratiquement plus. Dans le milieu où je travaille, je sais que c'est plus que la plupart des femmes qui travaillent avec moi. Ici, un gars qui tâte une fesse de femme s'expose à un congédiement. L'inverse est bien moins vrai. Dans d'autres milieux ce serait les femmes qui seraient plus sujettes à devenir la cible de semblables comportements. Globalement, d'ailleurs, je dirais que dans la société québécoise dans son ensemble, les femmes sont beaucoup plus sujettes à être des cibles que les hommes, peut-être 10 fois plus.
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 Vous expliquez que vous avez choisi d'adopter une fille pour qu'elle ai plus de chances dans la vie donc je vous demande ce que vous, en tant qu'homme vous vivez. J'aimerai connaître votre contexte de vie à vous pour mieux me faire une idée de votre état d'esprit puisque manifestement la situation est très différentes en France et au Québec.
Ouf! La réponse n'est pas simple parce qu'il y a bien des variables et, sur ce point, ma réponse ne peut-être que subjective. Mais quand même quelques exemples: les services de santés sont développés en fonction des besoins féminins; Le fonctionnement et le valeurs véhiculées à l'école favorisent les filles; surtout, une fois adultes, les filles peuvent aussi bien s'inscrire dans des rôles traditionnellement féminins que briser les stéréotypes et s'inscrire dans des emplois ou des rôles traditionnellement masculins et jamais leur identité féminine ne sera mise en question. Les garçons ont bien moins de latitude. C'est la thèse d'une féministe québécoise que j'adore Janette Bertrand dans la pièce Moi Tarzan toi Jane qu'elle a écrit et qui a inspiré la chasson de Charlebois

Ajoutons, qu'ici les femmes ont certains privilèges traditionnels qui les avantages dans la dynamique sociale. Mon impression est que le sexisme québécois était un peu plus chevaleresque que dans d'autres régions du monde. Je ne sais pas exactement pourquoi. Peut-être parce que nous avons manqué de femmes dans les début de la colonie, peut-être aussi parce que les femmes étaient traditionnellement beaucoup plus instruites que les hommes dans la colonie(3).
lau'jik a écrit : 22 janv. 2018, 22:49 Et non je ne vis pas dans un champ de mine

L'expression est de moi. Elle m'est venue à la suite de la description que vous nous avez faite il y a quelques mois des dangers masculins qui vous entouraient. Ça donnait froid dans le dos et c'était décrit avec les couleurs de la sincérité.


1- jamais par une secrétaire, je ne sais pas pourquoi
2- toujours des agresseurs masculins
3- et le sont toujours d'ailleurs

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 01:04
par lau'jik
Kraepelin a écrit : 23 janv. 2018, 00:49 ...plein de bons éclaircissements qui vont faire avancer le débat et limiter les malentendus ...
J'essaie de revenir demain pour poursuivre mais là je dois vraiment dormir, merci pour les réponses ça va éviter les embrouilles, j'aime pas les embrouilles. :hello:

Re: Comme dit ma concierge...

Publié : 23 janv. 2018, 10:07
par Aggée
LoutredeMer a écrit : 11 janv. 2018, 15:18 la galanterie fait justement partie intégrante d'un système basé sur les présomptions d'un "sexe faible". Il est préférable de parler d'attentions. Attentions qui elles, sont mutuelles.
A l’age de 20 ans j’étais ceinture noire de karaté, je pratiquais la boxe,j’étais beaucoup plus a l’aise dans certains quartiers réputés dangereux de Bruxelles que je ne l’étais a l’age de 14 ans par exemple, et je devine que si j’atteins l’age de 80 ans je serais beaucoup moins a l’aise,dans ces mêmes quartiers, que lorsque j’en avais 14 ,en effet je pourrais m’enfuir avec moins de vélocité,la différence statistique de force physique entre le sexe fort et le sexe faible,je reprend votre terminologie,se retrouve même a différents stades de la vie chez une même personne,quand je parle de galanterie,ce n’est pas par rapport a votre notion féministe du terme,ce sont des règles, des codes sociaux qui ont pour but de normaliser une approche de la femme par un éventuel prétendant,peut être pas d’ailleurs, qui respecte le jeux de la séduction,un homme peut se montrer séduisant sans forcement rechercher une relation avec une femme,car je pars du principe que la sexualité intervient des que les deux sexes sont en présence,une approche sans mièvrerie,en assurant par un comportement identifiable et respectueux,attentionné de la femme , le bond déroulement d’une relation qui pourrait éventuellement être a caractère sexuel,d’ailleurs c’est quoi votre problème, nier les caractéristiques sexuelles propres aux hommes et au femme,nier que la sexualité intervient des qu’une femme et un homme sont en présence l’un de l’autre ?

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 10:52
par Aggée
LoutredeMer si vous voulez vous amuser avec votre terminologie......

http://www.aufeminin.com/news-societe/s ... 69533.html

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 11:18
par eatsalad
Biologiquement parlant, les femmes étant les gardiennes de l'avenir de l'humanité (la descendance), ça me parait logique qu'elles résistent mieux aux contraintes extérieurs.
Je pense qu'elles s'en sont rapidement rendu compte qu'elles étaient plus résistantes que les hommes, et fatalement, alors elles ont commencés à se la péter un peu, du coup on (nous les mâles les vrais) a dû les remettre à leurs places !

Muahahahahahahahahahah :lol: :lol: :lol:

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 11:47
par LoutredeMer
Emanuelle a écrit : 22 janv. 2018, 19:09
LoutredeMer a écrit : 22 janv. 2018, 16:05
Emanuelle a écrit :une véritable libération des femmes passe aussi par se débarrasser d'une image intériorisée de la femme soumise, faible, victime.
Je veux revenir là-dessus parce que je pense qu'il y a méprise. Jusqu'à présent et depuis longtemps, l'image intériorisée de la femme n'est pas celle que tu décris mais celle d'une femme forte, capable de bosser, d'élever les enfants, de gérer une maison et capable de supporter sans broncher tous les comportements masculins en les ayant parfaitement intégrés...
Un document qui illustre bien mieux que je n'aurais su le dire l'image que la femme a d'elle-même dans un système patriarcal: https://www.cairn.info/revue-cahiers-du ... ge-177.htm Il ne s'agit évidemment pas de dire que la femme n'est pas forte. "capable de supporter sans broncher tous les comportements masculins en les ayant parfaitement intégrés": c'est bien cela le problème de la soumission.
Oui, une soumission qui requiert une grande force et de l'endurance, comme c'est souligné dans ton document :
"Cette image de la madresposa entraîne d’importantes responsabilités domestiques et éducatives, et a pour conséquence que les femmes négligent leur propre santé, reproductive et sexuelle notamment."
.
Aggée a écrit :la différence statistique de force physique entre le sexe fort et le sexe faible,je reprend votre terminologie
Ah non, ce n'est pas la mienne.
Ce site a écrit :Expression française sortie droit du dictionnaire argot qui fait référence au péché originel, le péché commis par Eve au jardin d’Eden. Depuis ce temps la femme est définie comme étant la pécheresse qui a cédé à la tentation et qui a été chassée du Paradis avec Adam.
.
ce sont des règles, des codes sociaux qui ont pour but de normaliser une approche de la femme par un éventuel prétendant,peut être pas d’ailleurs
En effet, peut etre pas...

c’est quoi votre problème
? Heu je n'en ai pas, merci. :mrgreen: Je ne vois pas de quoi tu veux discuter, ton intervention part dans tous les sens, mélangeant galanterie, force physique, séduction, attirance sexuelle, sexualité...

LoutredeMer si vous voulez vous amuser avec votre terminologie......http://www.aufeminin.com/news-societe/s ... 69533.html
Encore une fois ce n'est pas MA terminologie. Que les femmes soient plus endurantes, on le savait dejà puisque leur espérance de vie est plus longue

lau'jik a écrit :
Salut lau'jik,

J'ai relevé ça au passage pour toi ;)
Le défilé Dior rend hommage à Léonor Fini

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 14:29
par Kraepelin
lau'jik a écrit : 23 janv. 2018, 01:04
Kraepelin a écrit : 23 janv. 2018, 00:49 ...plein de bons éclaircissements qui vont faire avancer le débat et limiter les malentendus ...
J'essaie de revenir demain pour poursuivre mais là je dois vraiment dormir, merci pour les réponses ça va éviter les embrouilles, j'aime pas les embrouilles. :hello:
Votre contribution est vraiment rafraichissante. Elle nous sort de l'affrontement stérile. Au plaisir de vous lire de nouveau.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 19:48
par Aggée
LoutredeMer a écrit : 23 janv. 2018, 11:47
Aggée a écrit :la différence statistique de force physique entre le sexe fort et le sexe faible,je reprend votre terminologie
Ah non, ce n'est pas la mienne.
Ce site a écrit :sexe faible:Expression française sortie droit du dictionnaire argot qui fait référence au péché originel, le péché commis par Eve au jardin d’Eden. Depuis ce temps la femme est définie comme étant la pécheresse qui a cédé à la tentation et qui a été chassée du Paradis avec Adam.
.

Aggée a écrit :c’est quoi votre problème
LoutredeMer a écrit :? Heu je n'en ai pas, merci. :mrgreen: Je ne vois pas de quoi tu veux discuter, ton intervention part dans tous les sens, mélangeant galanterie, force physique, séduction, attirance sexuelle, sexualité...

En Belgique, dès l’enfance, on nous a inculqué que les femmes, étaient en général, physiquement plus faible que les hommes…vous allez m’obliger à être un peu lourd, plus faible PHYSIQUEMENT et uniquement PHYSIQUEMENT, on nous a inculqué qu’il était donc honteux, intolérable, lâche, formellement interdit de la part d’un homme d’exercer une quelconque violence physique sur une femme.
C’est dans ce sens que je percevais la notion de sexe faible.
Je précisais que les performances sportives d’un homme évoluent au cours du temps et que ce n’est pas la seule puissance musculaire qui détermine la force d’un être humain.
Genèse 2. 23 Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

3.6
La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.

C’est le péché d’Adam et Eve car Adam et Eve ne forment qu’une seule chair, Dieu les punit tous les deux et les chassent conjointement du jardin d’Eden.
Comprenez-vous la différence entre le projet du Christ qui propose une alliance harmonieuse, respectueuse entre les hommes et les femmes et un féminisme qui prône l’indépendance de la femme, affectivement et économiquement, c’est une aberration en voici la preuve.
82% des familles monoparentales sont des femmes seules avec enfants
https://www.caissedesdepotsdesterritoir ... 0280219044

Quel est donc cette culture gauchiste qui semble rendre impossible la cohabitation de l’altérité sexuelle, une altérité qui comprise et acceptée, intégrée dirons-nous, renforce le couple tant au niveau affectif qu’économique.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 23 janv. 2018, 20:54
par Kraepelin
Article psychanalytique intéressant de Anne Juranville sur le paradoxe de la séduction hystérique:
Spoiler
Afficher
C’est, de manière descriptive, le prolongement de ce versant de résistance allergique à la séduction qui a connu une promotion sans pareille autour des années quatre-vingt, quatre-vingt-dix dans la foulée des avancées féministes, toujours sur le plan sociologique, et toujours en Amérique du Nord (notamment au Canada). Il se traduit par un refus de toute manifestation de la séduction inhérente à la comédie sexuelle. Le compliment d’un homme non seulement n’était pas reçu par une femme comme un hommage à sa séduction – i.e. à ce qu’elle pouvait susciter chez lui du côté du désir –, mais virait quasi systématiquement à la protestation de harcèlement sexuel. Cette atteinte à la pudeur vécue comme une véritable phobie, voire comme une psychose du viol, a pris, vu de loin, des allures vaudevillesques : du côté des supposés assiégeants, nécessité de protection allant des mesures d’évitement rocambolesques (ne jamais se trouver seul avec une femme dans l’ascenseur…) aux dispositions légales et institutionnelles via diverses assurances, à quoi se sont vus contraints notamment les corps de métier (menaçants ou menacés !) comme les médecins, les enseignants… Cette évolution hard du rapport des sexes (tous les hommes seraient des vicieux, des violeurs potentiels) trouve son équivalent soft dans les comportements hystériques classiques observés dans nos vieux pays d’Europe : la femme qui, attirant les regards par l’exhibition d’appétissants appas, s’empresse de dénoncer le regard concupiscent des hommes sur lesdits appas…
De façon pratique, et pour simplifier, la conduite hystérique est paradoxale parce que l'hystérique déploie autant d'énergie à dénoncer le regard des hommes sur ses charmes que d'énergie à mettre les dit charmes en valeurs et accessibles au regard des hommes.

Évidement, il faut aimer la psychanalyse. Plus important encore, il ne faut pas croire que tous les cas de plainte pour viol ou pour harcèlement sont des cas d'hystérie. Ce n'est même pas le cas de figure le plus fréquent. C'est simplement un cas de figure et il faut se rappeler que lui aussi existe.

Personnellement, je crois découvrir un autre paradoxe. Les victimes les plus importantes sont malheureusement celles qui parlent le moins en publique. Il y a toujours une certaine "honte" associée à la victimisation qui conduit les vraies victimes à rester discrètes ce qui entraine que le portrait que nous avons du drame des viol et des harcèlement criminels est dessiné par celles que le dit drame concerne probablement le moins.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 08:41
par Aggée
Image

Face au harcèlement, la Suède inaugurera son premier festival réservé aux femmes
A la fin de l'été 2018 se tiendra en Suède un festival de musique interdit aux hommes. Dans un contexte de dénonciation des violences sexuelles, l'organisatrice de Statement a choisi la journée internationale de l'homme pour annoncer cet événement.

La comique suédoise Emma Knyckare avait lancé l'idée cet été en réaction aux affaires de violences sexuelles dans les concerts : organiser un festival de musique sans hommes. Elle a lancé un appel aux dons qui a connu un franc succès et a annoncé le 19 novembre, lors de la journée internationale de l'homme, que le «Statement festival», le premier festival «man-free» (sans hommes) aurait lieu à la fin de l'été 2018. Les tickets seront mis en vente début décembre.
Aucun homme ? Pas tout à fait...

Le festival ne sera toutefois pas tout à fait exempt de quelques représentants de la gent masculine : les personnes trans ou «non-binaires» (estimant ne pouvoir s'identifier en tant qu'homme ou femme) seront également admises.
Tous ce qui est strictement masculin doit être stigmatisé….."pour des raisons de sécurité, bien entendu"…...


J’estime que la Suède constitue le laboratoire d’un certain type de féminisme, peut être susceptible de provoquer une contamination culturelle dans d’autres pays, à dénoncer de toute façon.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 08:43
par Aggée

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 11:45
par LoutredeMer
Aggée a écrit : 23 janv. 2018, 19:48
Genèse 2. 23 Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
3.6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
C’est le péché d’Adam et Eve car Adam et Eve ne forment qu’une seule chair, Dieu les punit tous les deux et les chassent conjointement du jardin d’Eden.
Comprenez-vous la différence entre le projet du Christ qui propose une alliance harmonieuse, respectueuse entre les hommes et les femmes et un féminisme qui prône l’indépendance de la femme, affectivement et économiquement, c’est une aberration en voici la preuve
Quel est donc cette culture gauchiste
:argh:

:prestre: Luc Feron, sors de ce corps! :prestre:

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 12:10
par Vathar
LoutredeMer a écrit : 24 janv. 2018, 11:45 :prestre: Luc Feron, sors de ce corps! :prestre:
Il a changé de pseudo, pas de convictions, tu t'attendais à quoi?

Par contre, quel est ton point de vue sur son autre topic, et la création de spectacles, festivals ou autre réservés au femmes?

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 12:11
par Cogite Stibon
Kraepelin a écrit : 23 janv. 2018, 00:49 Durant mes belles années, ça m'arrivait 4 ou 5 fois par ans de me faire taper ou tâter les fesses ou de me faire caresser une cuisse de façon non sollicité par une infirmière ou une préposée(1) . Les assauts étaient beaucoup plus rares (2) . Les autres conduites inappropriées sont plus difficiles à évaluer pcq elles sont sujettes à discussions.[...]
1- jamais par une secrétaire, je ne sais pas pourquoi
2- toujours des agresseurs masculins
Tout à fait cohérent avec ça :
Kraepelin a écrit : 28 oct. 2016, 16:35
Dany a écrit :Comment est il possible de se faire agresser sexuellement "plusieurs dizaines de fois" dans sa vie, par des femmes ?
Tu auras mal compris. J'ai été agressé plusieurs dizaines de fois, mais plusieurs de ces dizaines sont le fait du même agresseur, qui d'ailleurs était un homme. La part des femmes? Cinq agressions et encore (comme je l'ai dis plus haut) leur formes étaient bien moins violentes.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 12:28
par LoutredeMer
Vathar a écrit : 24 janv. 2018, 12:10Par contre, quel est ton point de vue sur son autre topic, et la création de spectacles, festivals ou autre réservés au femmes?
A toi l'honneur! :mrgreen:

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 12:46
par eatsalad
Aggée a écrit : 24 janv. 2018, 08:41 Image

Face au harcèlement, la Suède inaugurera son premier festival réservé aux femmes
Bonjour,

mon présent message s'adresse aux hommes uniquement !

Messieurs les hommes, ne trouvez vous pas que cet article est de la pure provocation ?

On nous montre une image d'une belle brochette de jeunes femmes en position Mandrillesque, tout ça pour nous dire ensuite : Pas touche !
Je trouve ça scandaleux !!!!

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 13:25
par Vathar
LoutredeMer a écrit : 24 janv. 2018, 12:28
Vathar a écrit : 24 janv. 2018, 12:10Par contre, quel est ton point de vue sur son autre topic, et la création de spectacles, festivals ou autre réservés au femmes?
A toi l'honneur! :mrgreen:
Oh comme elle esquive!

En ce qui me concerne, c'est sans surprise. Je serais le premier à critiquer un festival "réservé aux hommes" et le tarif est le meme pour la version "réservée aux femmes". C'est pas en séparant les genres que tu améliores la société.

En couple depuis des années, je me vois mal dire à ma moitié "ah ben non la tu n'as pas le droit de venir" ou vice versa. J'irai meme plus loin; quand j'étais jeune, je traînais dans des groupes mixtes et variés. On faisait la fete sans distinction de race, sexe, orientation sexuelle, religion ou opinions politiques. Les technivals clandestins étaient ouverts à tous et ca paraissait une évidence meme. jamais on aurait pensé laisser la moitié du groupe derriere nous car ils ou elles étaient interdits d’accès à cause du contenu de leur pantalon!

Je note aussi que les trans et non binaires sont acceptés, mais ils vérifient comment? Enquête de moralité, étude de voisinage?

Et au final le message pour les femmes c'est quoi? Pour avoir une vie épanouie, isolez-vous des hommes? Vous etes trop fragiles pour affronter un monde mixte alors on va vous organiser des festivals rien que pour vous pour vous épargner cette pression?

Honnêtement, j'ai beau chercher mais je classe l'affaire dans la catégorie "dérive extreme et contre productive"

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 14:31
par LoutredeMer
Vathar a écrit : 24 janv. 2018, 13:25 Oh comme elle esquive!
1. As-tu noté que le post en question ne m'était pas adressé?
2. Je fais ce que je veux.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 15:02
par Vathar
LoutredeMer a écrit : 24 janv. 2018, 14:31
Vathar a écrit : 24 janv. 2018, 13:25 Oh comme elle esquive!
1. As-tu noté que le post en question ne m'était pas adressé?
2. Je fais ce que je veux.
J'ai juste oublié un smiley ...

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 15:43
par Florence
Vathar a écrit : 24 janv. 2018, 13:25Et au final le message pour les femmes c'est quoi? Pour avoir une vie épanouie, isolez-vous des hommes? Vous etes trop fragiles pour affronter un monde mixte alors on va vous organiser des festivals rien que pour vous pour vous épargner cette pression?

Honnêtement, j'ai beau chercher mais je classe l'affaire dans la catégorie "dérive extreme et contre productive"
On est bien d'accord. Il s'agit encore une fois de faire du pognon facile au lieu d'aborder le(s) problème(s).

Je ne nie pas pour autant le besoin pour les femmes comme pour les hommes de disposer de temps à autres de moments et de domaines "ségrégués" : Je conçois aisément que ces messieurs aient besoin de se retrouver de temps à autres sans (la majorité des) femmes pour se vautrer dans les délices de poursuites typiquement masculines impliquant boue, cambouis et réminiscences de l'âge doré du célibat, au même titre que bien de ces dames se passent aisément de compagnie masculine pour partager les joies du lèche-vitrines, des cancans, ou du ménage-à-fond-retournement-de-la-maison-que-monsieur-aura-besoin-d'une-semaine-pour-retrouver-ses-affaires :lol:

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 18:47
par Aggée
Image

Allez juste pour taquiner un peu les néo-féministes, Indiana Jones à l’œuvre au fouet !
Hébété….
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 19:06
par Kraepelin
Aggée a écrit : 24 janv. 2018, 18:47
Allez juste pour taquiner un peu les néo-féministes, Indiana Jones à l’œuvre au fouet !
Hébété….
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Sans rire, le fantasme de "subordination" est loin d'être rare chez les femmes. En clinique, nous le savions déjà depuis un sciècle, mais si vous en doutez allez voir les ventes du roman "cinquantes nuances de Grey". Comme pour les homophobes qui sont, paradoxalement, souvent inconsciemment homosexuels eux-mêmes, les militantes qui dénoncent le plus la domination masculine sont souvent celles qui, paradoxalement, sont hantées par les formes les plus violentes de ce fantasme. Un plus bel exemple que celui que vous donnez est l'épisode de la (très féministe) série Oulander où l'héroïne se fait "punir" par son époux en recevant des coups de ceinture sur les fesses(1).

(1) La série dans son entier est d'ailleurs marquée par des tendances masochistes soutenues. Observez toutes l'importance accordée aux scènes de "punitions" dans les différents épisodes.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 20:04
par Aggée
Kraepelin a écrit : 24 janv. 2018, 19:06
Sans rire, le fantasme de "subordination" est loin d'être rare chez les femmes.
J’ai malheureusement pratiqué la drague compulsive a une certaine époque.
Des filles m’avaient fait part de leurs fantasmes de soumission, et j’y ai participé, j’ai eu l’impression, sans creuser davantage d’ailleurs, que les filles éprouvaient une certaine culpabilité à « jouer » avec leur sexualité, peut-être à cause de la lourde responsabilité qui leur incombait si elles tombaient enceinte.
Je vous fais part de mes suppositions et si je vous raconte des conneries, corrigez-moi.
Le fait pour elles d’être, en fantasme et je précise en fantasme uniquement, le fait pour elles d’êtres contraintes, victimes, soumises, les libère de cette culpabilité de la grossesse inappropriée, puisqu’elles subissent sans défense les actes obscènes de leur agresseur.
Ce qui les autorise en fantasme à jouir de ces actes à leur corps défendant puisqu’elles y sont contraintes.
Je suis peut-être simpliste, mais en participant à leur fantasme selon cette stratégie, j’avais constaté qu’elles se lâchaient plus facilement, qu’en pensez-vous ?

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 20:12
par Kraepelin
Aggée a écrit : 24 janv. 2018, 20:04
Le fait pour elles d’être, en fantasme et je précise en fantasme uniquement, le fait pour elles d’êtres contraintes, victimes, soumises, les libère de cette culpabilité de la grossesse inappropriée, puisqu’elles subissent sans défense les actes obscènes de leur agresseur.
Ce qui les autorise en fantasme à jouir de ces actes à leur corps défendant puisqu’elles y sont contraintes.
Je suis peut-être simpliste, mais en participant à leur fantasme selon cette stratégie, j’avais constaté qu’elles se lâchaient plus facilement, qu’en pensez-vous ?
Les comportements humains sont surdéterminés, c'est à dire qu'ils sont expliqués simultanément par plusieurs variables qui jouent probablement toutes ensembles. Que le fantasme soit une compromis entre la satisfaction d'un désir "condamnable" et la punition de ce désir, n'est pas bête du tout. C'était, je crois me souvenir, l'une des hypothèses de Freud pour la construction de biens des conduites humaines complexes.

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Publié : 24 janv. 2018, 20:51
par thewild
Kraepelin a écrit : 24 janv. 2018, 19:06Sans rire, le fantasme de "subordination" est loin d'être rare chez les femmes.
Il est loin d'être rare chez les hommes. Connaissez vous les maitresses dominatrices ?
Je ne vois pas ce que cela apporte à la présente discussion.
Comme pour les homophobes qui sont, paradoxalement, souvent inconsciemment homosexuels eux-mêmes, les militantes qui dénoncent le plus la domination masculine sont souvent celles qui, paradoxalement, sont hantées par les formes les plus violentes de ce fantasme.
Mon bullshitomètre s'affole ! Des sources, vite, ou il va exploser !