végatarisme: réponse à Psyricien.

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Hibou
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#76

Message par Hibou » 26 avr. 2013, 21:18

BeetleJuice a écrit :
Greem a écrit :Ce qui est arbitraire et affectif, c'est de distinguer l'homme du reste du règne animal.
Mais est-ce que ce n'est pas ce que vous faites également ?
Vous proposez de baser la séparation entre une mort acceptable et une mort non acceptable sur une proposition qui relève de l'éthique, or l'éthique est une construction humaine, donc répondant aux besoins d'une société humaine.
On en a déjà parlé plus haut, mais il ne s'agit pas d'une question d'éthique, donc de valeurs culturelles.
Il s'agit, à mon sens, de la souffrance.
Ce n'est pas la même chose de tuer un animal que de tuer une plante, parce que l'animal souffre lorsqu'on le tue. (Sauf dans les cas exceptionnels où le "tueur" agit de façon à ce que l'animal ne souffre pas. )
Alors qu'une plante ne souffre pas lorsqu'on la "tue", parce qu'elle n'a pas de système nerveux.

C'est le principal aspect qui me dérange, mais cela ne m'empêche pas d'être parfois carnivore, comme ce midi.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#77

Message par Psyricien » 26 avr. 2013, 21:29

On en a déjà parlé plus haut, mais il ne s'agit pas d'une question d'éthique, donc de valeurs culturelles.
Il s'agit, à mon sens, de la souffrance.
Ce n'est pas la même chose de tuer un animal que de tuer une plante, parce que l'animal souffre lorsqu'on le tue. (Sauf dans les cas exceptionnels où le "tueur" agit de façon à ce que l'animal ne souffre pas. )
Alors qu'une plante ne souffre pas lorsqu'on la "tue", parce qu'elle n'a pas de système nerveux.

C'est le principal aspect qui me dérange, mais cela ne m'empêche pas d'être parfois carnivore, comme ce midi.
On appelle cela une esquive !

La question est formulé de la sorte que l'on parle de mort infligé sans souffrance ! Il semble que sur ce point, nous sommes d'accord, il est possible de tuer sans faire souffrir.
Aussi, répondre à une question précise sur la base d'une considération antithétique de la dite question, confine à l'inutile !
Vous ne répondez pas à la question ... vous répondez à une autre question !

En l’absence de souffrance, en quoi est-ce "plus mal" de tuer un animal qu'un végétal ?

Si je te donne le choix entre:
-->Tuer un lapin (élevé dans une ferme, sans souffrance et tout et tout) !
-->Abattre l'un de ces arbres: http://fr.wikipedia.org/wiki/Araucaria_araucana

Que fait-tu ?
C'est fou tout de même d'en voir certain esquiver la question ... ça montre au moins que ça tape juste ;).
C'est quand même triste de voir que certain ne peuvent éviter l'amalgame systématique mort/souffrance, meurtre/torture ... ce n'est pas la même chose à la fin ... pourquoi toujours faire de tel glissement de sens ?

@+,
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#78

Message par Etienne Beauman » 26 avr. 2013, 21:43

Ce n'est pas la même chose de tuer un animal que de tuer une plante
En effet !
Les animaux mangent les hommes,
Voila pourquoi les hommes mangent les animaux...
Mais aucun être humain ne s'est jamais fait dévorer par un haricot !

Y a même des réponses existentielles pour Divager
Leguman, qui es-tu et que viens tu faire ici?
tbswwj,sr ehzbsdbdke r ebzvbzvvvs www ssdhd
Leguman, dis moi, quel est le sens de la vie?
pinnnhshhh rhhhr bxbsvszzvvvvv vzvvzvz iidhhe
Leguman, pourquoi les humains sont ils si méchants?
heerrrrhhhs bbzbzbbbaaabliii heeehszz krrkkr
Leguman, quel est ton message pour tous les enfants?
bbbbiiiaaahhennn bvrrvbrvz odoreje pulaf pulaf


https://www.youtube.com/watch?v=eAb5Saf3AK8
:mrgreen:
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#79

Message par Hibou » 26 avr. 2013, 22:43

Psyricien a écrit :En l’absence de souffrance, en quoi est-ce "plus mal" de tuer un animal qu'un végétal ?
Oui, on en a déjà parlé, il n'y a pas de différence dans ce cas là. Mais ce cas est en proportion exceptionnel.
Psyricien a écrit :Si je te donne le choix entre:
-->Tuer un lapin (élevé dans une ferme, sans souffrance et tout et tout) !
-->Abattre l'un de ces arbres: http://fr.wikipedia.org/wiki/Araucaria_araucana
Que fait-tu ?
G>
Je ne peux pas répondre à ta question car si je peux avoir besoin de tuer un lapin pour me nourrir, je n'aurais jamais aucune raison d'abattre un Araucaria de 30 m de haut.
Ensuite un lapin d'élevage vit environ 6 ans, un araucaria vit plusieurs centaines d'années.

Qu'est ce que je choisirais entre tuer un lapin élevé sans souffrance et tout et tout et tuer un bananier pour lui prendre ses bananes?
Je ne pourrais pas tuer le lapin, parce que j'aime trop les animaux. Mais cet argument ne vaut rien, c'est personnel.
Pour toi, pour un autre, tuer le lapin ne lui fera aucun problème et il le préfèrera même aux bananes.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#80

Message par Psyricien » 26 avr. 2013, 23:04

Mais cet argument ne vaut rien, c'est personnel.
Bien au contraire, ça ne vaut pas rien !
C'est un choix, une préférence, que tu base sur tes émotion, ton ressenti.

Un tel choix ne vaut pas rien, il vaut quelque chose, mais uniquement pour toi !
Et c'est justement ce que je m'évertue à faire comprendre à des rageux comme Greemy.

Un choix basé sur l'affect, n'est pas mauvais quand il concerne des sujet non-objectif ... il faut juste le reconnaitre, et ne pas vouloir "justifier à postériori" ça position via des assertion fallacieuses !
Tant que c'est assumé, pour une question subjectives, un choix vaut quelque chose assurément.
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#81

Message par Human » 26 avr. 2013, 23:16

Psyricien a écrit :
Bien au contraire, ça ne vaut pas rien !
C'est un choix, une préférence, que tu base sur tes émotion, ton ressenti.

Un tel choix ne vaut pas rien, il vaut quelque chose, mais uniquement pour toi !
Parfaitement d'accord avec ça.

Par contre, j'ajouterais: et pour le lapin :lol:

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#82

Message par Greem » 27 avr. 2013, 02:04

BeetleJuice a écrit :Vous proposez de baser la séparation entre une mort acceptable et une mort non acceptable sur une proposition qui relève de l'éthique, or l'éthique est une construction humaine, donc répondant aux besoins d'une société humaine.
Une construction humaine oui, mais qui ne répond pas spécifiquement aux besoins des êtres humains, mais des individus en général. Évidement, homo sapiens étant une espèce comme une autre, il a droit à sa part de considération et contrairement à ce qu'aimeraient me faire dire certains, je ne joue pas la carte de l'auto-fustigation du genre "humains méchants vs animaux gentils" comme si on se devait de disparaitre pour le bien de la nature. Il y a une différence entre se priver d'exister et agir en conscience.
BeetleJuice a écrit :Ne pas distinguer l'humain du reste du vivant me semble impossible en matière d'éthique, dans la mesure où l'éthique relève d'un comportement humain, à destination de l'humain.
Je le distingue seulement des autres espèces pour sa capacité à agir consciemment de façon éthique (ou non), tout comme je distingue l'adulte d'un enfant ou d'un handicapé. Pour le reste, les besoins des êtres humains sont a considérer autant que les besoins des animaux, pourquoi en serait-il autrement ? Nous sommes tous des individus sensibles et conscients, du moins pour ce qui concerne les vertébrés que je distingue des "bestioles", justement parce que je définis l'individu en fonction de sa capacité à ressentir et comprendre. Ainsi tuer une araignée c'est moins mal que tuer un éléphant, et tuer une araignée c'est plus mal que tuer une tulipe.
BeetleJuice a écrit :Du coup, votre objection n'a pas grand sens et il vous reste à définir pourquoi la norme éthique qui considère que la mort d'un animal n'est pas acceptable alors que celle d'un végétal l'est, est légitime.
Je n'ai pas dit que la mort d'un végétal était légitime (vous avez vu ça où ?) mais un végétal n'est pas un individu, c'est aussi simple que ça. Un végétal n'a ni conscience, ni désir, ni ambition, rien. Le "tuer" n'aura aucune conséquence d'ordre physique ou psychologique, mais il peut y avoir des conséquences écologiques (ce qui doit être pris en compte aussi). Que la plupart des gens accordent plus d'importance au sort des autres êtres humains du fait de leur proximité et des liens sociaux que ça implique (ce n'est pas de l'affect ça d'ailleurs, hein ?) je peux le comprendre, mais de là à dénigrer aux autres espèces leur individualité pour sombrer dans une sorte de specisme débile et accuser les autres de faire de la sensiblerie, ça me sidère. Celui qui pense qu'un animal ne mérite pas plus de considération qu'un légume et que la mort de l'un ou l'autre c'est du pareil au même, il faut qu'il aille se faire soigner.
BeetleJuice a écrit :Qu'il s'agisse pour l'humain de refuser de tuer tel ou tel créature ou d'accepter de le faire, il se place de facto comme juge et partie et donc, hors de la portée du sujet de son éthique. Pour détruire cette barrière, il faudrait que l'animal en question fasse société avec l'humain et puisse aussi s'exprimer sur l'éthique, mais ça n'est pas possible.
Un bébé non-plus ne peut mener ce genre de réflexion, c'est nous qui choisissons pour lui, ça ne veux pas dire que ce choix est complétement déraisonné ou que les bébés doivent être écartés de nos considérations éthiques puisque de toutes façons ce sont des individus sensibles. Pareil pour le chat de mon voisin. C'est la conscience de l'autre qui nous fait avoir des considérations morales, alors pourquoi limiter ces considérations à l'homme seulement ? Et je parle bien de conscience de l'autre, pas d'affect (même si c'est lié) : Ce n'est pas parce qu'on ne pleure pas constamment le sort des animaux élevés en batterie par exemple qu'on est pas capable d'avoir une conscience éthique et d'agir en conséquent.
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#83

Message par Hibou » 27 avr. 2013, 09:11

Psyricien a écrit :
Mais cet argument ne vaut rien, c'est personnel.
Bien au contraire, ça ne vaut pas rien !
C'est un choix, une préférence, que tu base sur tes émotion, ton ressenti.
Un tel choix ne vaut pas rien, il vaut quelque chose, mais uniquement pour toi !!
Tant que c'est assumé, pour une question subjectives, un choix vaut quelque chose assurément.
Oui, je voulais dire que mon argument n'a pas de valeur universelle, parce que c'est un choix personnel.
Mais j'ai pas mal évolué, en partie grace aux SdQ. Je réalise de plus en plus qu'il y a très peu de valeurs universelles.
Par exemple le feu brûle tout être vivant qui s'en rapproche trop. Tout humain doit manger pour ne pas mourir.
Mais je ne peux plus dire "c'est mal de manger de la viande". Parce que cette notion de bien et de mal n'a aucune valeur universelle.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#84

Message par Psyricien » 27 avr. 2013, 09:16

Greemy, celons ta vision des choses on doit comprendre :
Pour le reste, les besoins des êtres humains sont a considérer autant que les besoins des animaux, pourquoi en serait-il autrement ?
Je le distingue seulement des autres espèces pour sa capacité à agir consciemment de façon éthique (ou non)
Bon bah alors tu le distingue, où te le distingue pas ... c'est que l'on n'y comprend rien à tes délire incohérent ... en gros tu dit, être humain-animaux= même-chose je fait pas de différence, mais en fait si j'en fait une ;).
justement parce que je définis l'individu en fonction de sa capacité à ressentir et comprendre.
Donc celons cette defs tu devrait mettre l'homme au dessus des animaux ;).
Tu nage dans l’inconsistance !
De mon point de vue, tuer quoique ce soit, c'est du pareil au même, c'est une interruption d'un processus physique.
Après au quotidien, j'agis par rapport à une certaines logique (j'ai déjà expliqué pourquoi j'étais contre l'homicide), mais qui n'est pas basé sur des considération de bien/mal ...

Celui qui pense qu'un animal ne mérite pas plus de considération qu'un légume et que la mort de l'un ou l'autre c'est du pareil au même, il faut qu'il aille se faire soigner.
Ah ? Donc oui, on touche la corde sensible de Greemy ...
Donc toi tu as le droit de faire la distinction animaux/végétaux, mais d'autres n'ont pas le droit de faire la distinction humain/animaux (ce que je ne fait pas d'ailleurs) ?
Cela ressemble définitivement à une volonté dictatoriale d'imposer TON point de vue, tes opinions sur la question ... cela semble assez symptomatique chez toi !

Misère,
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#85

Message par voyageur » 27 avr. 2013, 15:30

Vous me faîtes marrer avec votre débat.

Au moins dans l'idée créationniste, toutes créatures à son droit d'exister parce que Dieu en a décidé ainsi, et donc le respect envers toute la création génère un sentiment de respect :"on remercie l'animal qui est mort afin que l'on puisse continuer à vivre".
Avec le matérialisme, tout ce qui bouge est considéré comme un produit exploitable. En Amazonie, l'indigène vit en harmonie avec la nature, peut-on en dire autant? Pourtant ce n'est pas faute de la connaître mieux, non?

En réalité le scientifique (ou apprenti-sorcier) crache sur la théorie de l'évolution qu'il prétend défendre.

En effet, des milliers d'années d'évolution pour en arriver où? Destruction du milieu naturel, extinction d'espèces animales et végétales… et tout ça pour nous offrit quoi? De la brebis rétro éclairée, du saumon transgénique nourris aux farines animales et des céréales génétiquement modifiées. Quel progrès sensationnel !! Et tout ça sous le couvert de la même connerie intersidéral : pour mieux servir la médecine !! :grimace: :grimace:

Finalement, à jouer au mecano de service en voulant faire mieux que la nature avec la nanotechnologie il veut provoquer quoi? Une catastrophe suffisamment importante pour déclencher une chasse à l'apprenti sorcier?

ps : tiens ta réponse Etienne à ton leguman, c'est bien entendu Ogman 8=)
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#86

Message par Psyricien » 27 avr. 2013, 17:34

voyageur a écrit :Vous me faîtes marrer avec votre débat.

Au moins dans l'idée créationniste, toutes créatures à son droit d'exister parce que Dieu en a décidé ainsi, et donc le respect envers toute la création génère un sentiment de respect :"on remercie l'animal qui est mort afin que l'on puisse continuer à vivre".
Avec le matérialisme, tout ce qui bouge est considéré comme un produit exploitable. En Amazonie, l'indigène vit en harmonie avec la nature, peut-on en dire autant? Pourtant ce n'est pas faute de la connaître mieux, non?
Rho, le mythe du gentil sauvage ...
En réalité le scientifique (ou apprenti-sorcier) crache sur la théorie de l'évolution qu'il prétend défendre.
On voudrais voir une démonstration de cela !!!
En effet, des milliers d'années d'évolution pour en arriver où? Destruction du milieu naturel, extinction d'espèces animales et végétales… et tout ça pour nous offrit quoi? De la brebis rétro éclairée, du saumon transgénique nourris aux farines animales et des céréales génétiquement modifiées. Quel progrès sensationnel !! Et tout ça sous le couvert de la même connerie intersidéral : pour mieux servir la médecine !! :grimace: :grimace:
Le rapport avec la discution ? Aucun ? Ah, ok, on avait remarqué ;).
Finalement, à jouer au mecano de service en voulant faire mieux que la nature avec la nanotechnologie il veut provoquer quoi? Une catastrophe suffisamment importante pour déclencher une chasse à l'apprenti sorcier?
Quel discours technophobe ... ça me fait toujours rire de voir des technophobe sur le net ... mais avec quel appareil sont t-il en train de communiquer ?
Allons voyageur un peu de cohérence ;).

Si le progrès scientifique est une tel plaie celons toi ... soit cohérent, quitte la civilisation et va vivre en Hermite dans la forêt et manger des baies ... là au moins tu ferra moins chier ton monde, et y aura plus personne pour se rendre compte du boulet que tu es ...

Sur ce,
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Une cohérence mystique

#87

Message par Denis » 27 avr. 2013, 18:00


Salut Psyricien,

À voyageur, tu dis :
Allons voyageur un peu de cohérence ;).
Il est cohérent, mais il s'agit de "cohérence mystique", une pseudo-cohérence à courte vue et purement locale, une cohérence de rayon r qui ne tient plus dès qu'il s'agit d'idées un peu éloignées l'une de l'autre.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

Jean-Francois
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#88

Message par Jean-Francois » 27 avr. 2013, 18:14

Psyricien a écrit :
Zozo est arrivé a écrit :En réalité le scientifique (ou apprenti-sorcier) crache sur la théorie de l'évolution qu'il prétend défendre.
On voudrais voir une démonstration de cela !!!
Vous voulez une démonstration d'une caricature aussi grotesque qu'illogique, d'un nouvel épisode de "déraisonnement" verbeux?

Bientôt, il va prétendre que ce sont les scientifiques qui font de la pêche intensive et que c'est un point en faveur du créationnisme et de la théorie de l'éther et de l'inexistence du virus du SIDA (invention des pharmaceutiques, comme chacun sait). Quand ça fait "coucou" dans sa tête, ça ne le fait pas à peu près.

----------------
Denis a écrit :
Psyricien a écrit :Allons voyageur un peu de cohérence ;).
Il est cohérent, mais il s'agit de "cohérence mystique"
J'ajouterais que le conseil de Psyricien est potentiellement dangereux: qui sait si son organisme supporterait qu'il devienne cohérent?

Jean-François :lol:
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#89

Message par Eve_en_Gilles » 30 avr. 2013, 09:38

Psyricien a écrit :
En réalité le scientifique (ou apprenti-sorcier) crache sur la théorie de l'évolution qu'il prétend défendre.
On voudrais voir une démonstration de cela !!!
Attends je t'en donne l'exclu :
d'après la logique mystique que vous ne comprennez pas parce que je suis le SEUL, l'UNIQUE à la comprendre, et que donc je n'ai pas besoin de démontrer ni d'expliquer, j'ai raison et vous avez tort.
Donc j'ai raison.

Sérieux il a de la chance voyageur, il raconterait ses conneries devant un colloque de psychiatre plutôt que devant nous il gagnerait immédiatement un splendide sweat-shirt à une seule manche.
Psyricien a écrit : Quel discours technophobe ... ça me fait toujours rire de voir des technophobe sur le net ... mais avec quel appareil sont t-il en train de communiquer ?
C'est de la logique mystique, t'peux pas test.
Psyricien a écrit :
grrrr grrrr.
Ah ? Donc oui, on touche la corde sensible de Greemy ...
Donc toi tu as le droit de faire la distinction animaux/végétaux, mais d'autres n'ont pas le droit de faire la distinction humain/animaux (ce que je ne fait pas d'ailleurs) ?
Cela ressemble définitivement à une volonté dictatoriale d'imposer TON point de vue, tes opinions sur la question ... cela semble assez symptomatique chez toi !
Tu remarqueras que dans son référentiel, le monde se divise en deux catégories :
Greem et les abrutis congénitaux aux trois quart débiles.

Tu remarqueras aussi que le même genre de division est opérée par Promeneur...
Tellement plus simple de se conforter dans ses idées quand on postule que tout contradicteur est forcément un débile profond.
Srevne'l à eril zevas suov euq tse'c, esarhp ettec zennerpmoc suov is.
Ovarb !!! Spmet ertov udrep riova'd noisserpmi'l sap zeva'n suov ?

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#90

Message par BeetleJuice » 30 avr. 2013, 14:25

Greem a écrit :
BeetleJuice a écrit :Vous proposez de baser la séparation entre une mort acceptable et une mort non acceptable sur une proposition qui relève de l'éthique, or l'éthique est une construction humaine, donc répondant aux besoins d'une société humaine.
Une construction humaine oui, mais qui ne répond pas spécifiquement aux besoins des êtres humains, mais des individus en général. Évidement, homo sapiens étant une espèce comme une autre, il a droit à sa part de considération et contrairement à ce qu'aimeraient me faire dire certains, je ne joue pas la carte de l'auto-fustigation du genre "humains méchants vs animaux gentils" comme si on se devait de disparaitre pour le bien de la nature. Il y a une différence entre se priver d'exister et agir en conscience.
Qui vous accuse d'auto-fustigation de l'humain ?

Ensuite, vous répondez à coté de l'objection. Au final, vous ne répondez pas sur le fait qu'un choix relevant de l'éthique est un choix des humains pour les humains et qui projette sur l'animal une préoccupation humaine (dans le cas présent).

Greem a écrit :
BeetleJuice a écrit :Ne pas distinguer l'humain du reste du vivant me semble impossible en matière d'éthique, dans la mesure où l'éthique relève d'un comportement humain, à destination de l'humain.
Je le distingue seulement des autres espèces pour sa capacité à agir consciemment de façon éthique (ou non), tout comme je distingue l'adulte d'un enfant ou d'un handicapé. Pour le reste, les besoins des êtres humains sont a considérer autant que les besoins des animaux, pourquoi en serait-il autrement ? Nous sommes tous des individus sensibles et conscients, du moins pour ce qui concerne les vertébrés que je distingue des "bestioles", justement parce que je définis l'individu en fonction de sa capacité à ressentir et comprendre. Ainsi tuer une araignée c'est moins mal que tuer un éléphant, et tuer une araignée c'est plus mal que tuer une tulipe.
Oui, mais à partir de quoi vous trouvez cette échelle de valeur pertinente, c'est ça que j'aimerais que vous justifiez.

En quoi c'est plus pertinent d'établir un classement des meurtres en fonction de la conscience ou en fonction de la composition chimique ou n'importe quel autre critère. Qu'est-ce qui fait que pour vous, le critère est pertinent ?


Greem a écrit :
BeetleJuice a écrit :Du coup, votre objection n'a pas grand sens et il vous reste à définir pourquoi la norme éthique qui considère que la mort d'un animal n'est pas acceptable alors que celle d'un végétal l'est, est légitime.
Je n'ai pas dit que la mort d'un végétal était légitime (vous avez vu ça où ?) mais un végétal n'est pas un individu, c'est aussi simple que ça.
Si vous ne la considérez pas légitime, pourquoi vous tuez des végétaux ?
A partir du moment où un animal n'a pas conscience de lui, il n'est pas non plus un individu. De même, s'il n'a pas conscience de la mort, n'est pas encore l'humain qui projette sur lui sa propre conscience de la mort en prétendant qu'il n'est pas éthique de le tuer, parce que la mort de l'animal le met mal à l'aise, alors que l'animal n'a pas conscience de ce qu'est la mort (ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas d'instinct de survie ou n'a pas de stress au moment de la mort, je ne dis pas qu'un animal va heureux à abattoir).
Un végétal n'a ni conscience, ni désir, ni ambition, rien. Le "tuer" n'aura aucune conséquence d'ordre physique ou psychologique, mais il peut y avoir des conséquences écologiques (ce qui doit être pris en compte aussi). Que la plupart des gens accordent plus d'importance au sort des autres êtres humains du fait de leur proximité et des liens sociaux que ça implique (ce n'est pas de l'affect ça d'ailleurs, hein ?) je peux le comprendre, mais de là à dénigrer aux autres espèces leur individualité pour sombrer dans une sorte de specisme débile et accuser les autres de faire de la sensiblerie, ça me sidère. Celui qui pense qu'un animal ne mérite pas plus de considération qu'un légume et que la mort de l'un ou l'autre c'est du pareil au même, il faut qu'il aille se faire soigner.
Le fait que ça vous sidère n'est pas un argument, à moins de vouloir faire de votre point de vue une vérité absolue.
Greem a écrit :
BeetleJuice a écrit :Qu'il s'agisse pour l'humain de refuser de tuer tel ou tel créature ou d'accepter de le faire, il se place de facto comme juge et partie et donc, hors de la portée du sujet de son éthique. Pour détruire cette barrière, il faudrait que l'animal en question fasse société avec l'humain et puisse aussi s'exprimer sur l'éthique, mais ça n'est pas possible.
Un bébé non-plus ne peut mener ce genre de réflexion, c'est nous qui choisissons pour lui, ça ne veux pas dire que ce choix est complétement déraisonné ou que les bébés doivent être écartés de nos considérations éthiques puisque de toutes façons ce sont des individus sensibles. Pareil pour le chat de mon voisin. C'est la conscience de l'autre qui nous fait avoir des considérations morales, alors pourquoi limiter ces considérations à l'homme seulement ?
Pourquoi les limiter aux animaux sensibles seulement ?
Et je parle bien de conscience de l'autre, pas d'affect (même si c'est lié) : Ce n'est pas parce qu'on ne pleure pas constamment le sort des animaux élevés en batterie par exemple qu'on est pas capable d'avoir une conscience éthique et d'agir en conséquent.
Encore une fois, vous définissez l'éthique de vous même, à partir de votre seul à priori et sans la justifier.

En quoi votre échelle de valeur est-elle plus légitime ?

A partir du moment où vous essayez de convaincre l'assistance, il faut que vous expliquer au moins pourquoi VOUS, vous trouvez cette échelle de valeur plus légitime qu'une autre (à défaut de pouvoir la prouver objectivement meilleure) et plus à même d'être éthique.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#91

Message par Psyricien » 30 avr. 2013, 14:44

Encore une fois, vous définissez l'éthique de vous même, à partir de votre seul à priori et sans la justifier.

En quoi votre échelle de valeur est-elle plus légitime ?

A partir du moment où vous essayez de convaincre l'assistance, il faut que vous expliquer au moins pourquoi VOUS, vous trouvez cette échelle de valeur plus légitime qu'une autre (à défaut de pouvoir la prouver objectivement meilleure) et plus à même d'être éthique.
J'ai crainte qu'avec Greemy, il ne faille se satisfaire d'un:
"c'est comme ça pis c'est tous !",
masquant la plaie béante, là où devrait se trouver un argumentaire, sur laquelle est bâtie son point de vue ! Dont il semble incapable d'admettre la subjectivité ;).
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#92

Message par Pion » 30 avr. 2013, 14:45

BeetleJuice a écrit : Encore une fois, vous définissez l'éthique de vous même, à partir de votre seul à priori et sans la justifier.
Puis-je vous renvoyer la balle?
Avez-vous vous-même justifier la raison de votre démarche?
Pourquoi vous lui dites tout ca?
Pourquoi vous, vous auriez plus raison que lui?

Vous aimez le golf? :mrgreen:

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#93

Message par eatsalad » 30 avr. 2013, 14:51

Allons PionPion ! Ca saute aux yeux que sa classification hiérarchique des "individus" est subjective et arbitraire!
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#94

Message par Psyricien » 30 avr. 2013, 14:55

Pion a écrit :
BeetleJuice a écrit : Encore une fois, vous définissez l'éthique de vous même, à partir de votre seul à priori et sans la justifier.
Puis-je vous renvoyer la balle?
Avez-vous vous-même justifier la raison de votre démarche?
Pourquoi vous lui dites tout ca?
Pourquoi vous, vous auriez plus raison que lui?

Vous aimez le golf? :mrgreen:
Il n'est pas question d'avoir raison où tors, sur se genre de sujet !
Il est question de savoir comment l'on justifie ces choix ?
-->Simplement basé sur l'affect ! Sorte de choix purement personnelle si tu veut !
-->Basé sur un raisonnement !
Le but n'est pas d'avoir raison où tord, mais de comprendre le cheminement qui mène l'autre à ces propres choix !

Et le cas échéant (comme avec la question en ouverture ce fil), de tester cette justification ;).

Le soucis avec le propos de Greemy, c'est qu'il vend son point de vu comme une vérité, alors qu'il n'est pas capable de l'argumenter ... et cela il est le seul à le faire !
Personne n'aurais rien à redire à ces choix, si il les reconnaissait comme purement bâti sur un affect ! Ce qui, je le répète, n'est pas une tare !
C'est un choix ... comme aimez où pas le golf !

Tu ne peut pas comparer, celui qui présente ces idée comme des vérité ... et celui qui le fait remarquer ;).
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#95

Message par Pion » 30 avr. 2013, 15:11

Psyricien a écrit : Il n'est pas question d'avoir raison où tors, sur se genre de sujet !
Il est question de savoir comment l'on justifie ces choix ?
-->Simplement basé sur l'affect ! Sorte de choix purement personnelle si tu veut !
-->Basé sur un raisonnement !
Le but n'est pas d'avoir raison où tord, mais de comprendre le cheminement qui mène l'autre à ces propres choix !

Et le cas échéant (comme avec la question en ouverture ce fil), de tester cette justification ;).

Le soucis avec le propos de Greemy, c'est qu'il vend son point de vu comme une vérité, alors qu'il n'est pas capable de l'argumenter ... et cela il est le seul à le faire !
Personne n'aurais rien à redire à ces choix, si il les reconnaissait comme purement bâti sur un affect ! Ce qui, je le répète, n'est pas une tare !
C'est un choix ... comme aimez où pas le golf !

Tu ne peut pas comparer, celui qui présente ces idée comme des vérité ... et celui qui le fait remarquer ;).
Bon point, mais j'ai bien aimé le commentaire de Greem aussi, étant donné que je manque de temps je vous laisse sur ce:

http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... sOYx1QcDKI

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#96

Message par Greem » 30 avr. 2013, 15:15

BeetleJuice a écrit :Pourquoi les limiter aux animaux sensibles seulement ?
Pourquoi limiter à l'homme seulement ? C'est bien gentil de poser des questions, mais ce serait sympa de répondre aux miennes aussi, parce que je doute que votre éthique soit plus encrée dans les lois de l'univers que la mienne. Seulement sur un autre topic j'ai eu le malheur de défendre la cause des végétariens alors forcément, fallait qu'on me tombe dessus, parce qu'il est de bon ton de se foutre de ceux qui défendent les animaux... Et pour le moment, la seule chose que vous avez été capable de me rétorquer c'était de dire que je n'avais pas la vérité absolue. Super. Très convainquant. Je vais de suite aller bruler vif quelques petits chatons pour rigoler.
BeetleJuice a écrit :A partir du moment où vous essayez de convaincre l'assistance, il faut que vous expliquer au moins pourquoi VOUS, vous trouvez cette échelle de valeur plus légitime qu'une autre (à défaut de pouvoir la prouver objectivement meilleure) et plus à même d'être éthique.
Me semble déjà vous avoir expliqué que mon éthique visait – en autre – au bien être des individus, parce que c'est là une aspiration suffisamment générale pour en faire un leitmotiv. Évidement, si vous persistez à répondre "pourquoi" à tout ce que j'explique on ne s'en sortira jamais : mon point de vu est foncièrement subjectif (même s'il repose sur des données rationnelles, comme la souffrance) ce n'est pas une vérité universelle, et je n'ai jamais prétendu le contraire. Est-ce une raison pour tout rejeter d'un revers de la main comme un psychopathe ?
BeetleJuice a écrit :Ensuite, vous répondez à coté de l'objection. Au final, vous ne répondez pas sur le fait qu'un choix relevant de l'éthique est un choix des humains pour les humains et qui projette sur l'animal une préoccupation humaine (dans le cas présent).
Qui parle de préoccupation ? Je parle de souffrance ! Une souffrance très similaire - si ce n'est identique - à celle que l'homme peut ressentir, du moins physiquement. Ce n'est pas une projection comme vous vous plaisez à la prétendre. En revanche, vous n'avez toujours pas expliqué comment vous arrivez à justifier la distinction que vous faites entre la souffrance humaine et celle des autres animaux sensibles ?
BeetleJuice a écrit :Le fait que ça vous sidère n'est pas un argument, à moins de vouloir faire de votre point de vue une vérité absolue.
Parce que évidement, vous, votre seule réaction face à un acte que vous estimez barbare sera "oh, chacun son point de vu après tout" et en aucun vous ne chercherez à convaincre l'autre de votre point de vu :roll:
Dernière modification par Greem le 30 avr. 2013, 15:30, modifié 2 fois.
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#97

Message par eatsalad » 30 avr. 2013, 15:28

Personnellement, je ne trouve pas qu'on doit se flageller à chaque fois qu'on mange un steak!
La vache devrait même nous remercier de l'avoir élevé et donc fait vivre pour nous nourrir car sinon elle n'aurait jamais vécu!
Pareil pour les carottes du jardin pas la peine de crier au scandale, si on ne les avait pas plantées elles n'auraient jamais vécues non plus, alors les carottes qui pleurent pour ne pas finir en boeuf carotte, ca m'éxaspère!
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#98

Message par BeetleJuice » 30 avr. 2013, 16:25

Greem a écrit :Pourquoi limiter à l'homme seulement ?
Pour tout un tas de raisons, je peux en citer plusieurs (je n'adhère pas à toute, je les cite):

Utilitaire: l'humain fait société avec d'autres humains, pas avec des animaux, si ce n'est à un rôle mineur ou justement pour servir de ressource.

Affective: l'empathie est plus forte entre humain qu'entre humain et animaux

Évolutive: une espèce sauvage est une espèce potentiellement concurrente alors qu'une espèce domestique non.

Génétique: l'humain partage un patrimoine commun qu'il peut transmettre d'une génération à l'autre, il forme donc un groupe, alors qu'il ne peut pas le transmettre à d'autres espèces.

ect:

Bien sur, aucun de ces éléments ne donne un droit inaliénable ou un argument objectif au fait de décider de tuer ou pas des animaux, mais se sont des limites tout comme la souffrance, la conscience...
C'est bien gentil de poser des questions, mais ce serait sympa de répondre aux miennes aussi, parce que je doute que votre éthique soit plus encrée dans les lois de l'univers que la mienne.
Je n'ai jamais rien prétendu de tel, je reproche simplement à ceux qui, comme vous, défende la cause de la souffrance animal, de faire comme si c'était quelque chose d'objectif, de parfaitement rationnel et d'universel, alors que c'est affectif (à partir du moment où il s'agit d'étendre l'empathie, on est sur le registre de l'affectif, ce qui ne veut pas dire que c'est un argument qui ne se défend pas.)

D'ailleurs je ne défends pas mon éthique personnelle, ni ne tente d'en convaincre autrui (d'autant que mon éthique n'est pas gravée dans le marbre, j'aurais bien du mal à en faire une philosophie exportable), je ne fais que dénoncer une forme d’extrémisme de la part de gens qui, comme vous le faite actuellement, considère comme allant de soit leur propre vision de l'empathie, de la conscience et de la limite à mettre à l'éthique, jusqu'à prétendre, pour vous citez, que celui qui n'adhère pas à cette vision est un monstre ou est bon à enfermer.

A aucun moment dans cette discussion je n'ai mit en avant le fait que je considérais que mon point de vue valait mieux que le votre, j'ai simplement relativisé la portée des deux et pourtant vous essayez de faire de moi, ou de Psyricien, un odieux contradicteur sur le mode du "si vous n'êtes pas avec moi, vous êtes contre moi".
Seulement sur un autre topic j'ai eu le malheur de défendre la cause des végétariens alors forcément, fallait qu'on me tombe dessus, parce qu'il est de bon ton de se foutre de ceux qui défendent les animaux... Et pour le moment, la seule chose que vous avez été capable de me rétorquer c'était de dire que je n'avais pas la vérité absolue. Super. Très convainquant. Je vais de suite aller bruler vif quelques petits chatons pour rigoler.
Et le fait que des gens n'ai pas été d'accord avec vous sur un autre topic vous donne le droit d'user d'épouvantail ici ?
Me semble déjà vous avoir expliqué que mon éthique visait – en autre – au bien être des individus, parce que c'est là une aspiration suffisamment générale pour en faire un leitmotiv.
On en revient à ce que je disais plus haut: est-ce qu'un animal qui n'a pas conscience de lui ou de la mort est un individu ?

Le considérer comme tel revient à projeter sur lui un regard humain vis à vis de la finalité de la mort. Et donc à sortir du raisonnement rationnel pour entrer dans celui de l'affectif.
Encore une fois, ça n'est pas un mauvais argument en soi, mais ne prétendez pas que c'est pour le bien des animaux quand on est dans des considération et des standards résolument humains.
Est-ce une raison pour tout rejeter d'un revers de la main comme un psychopathe ?
Est-ce une raison pour faire des épouvantails plus gros que vous ?

Allez vous me jeter de la peinture rouge à la figure en me qualifiant de meurtrier pour achever d'aller sur cette voie là ?
Qui parle de préoccupation ?
C'est bien l'humain qui se préoccupe d'éthique et de la souffrance d'autrui, non ? Vu que c'est lui qui ressent de l'empathie.
Je parle de souffrance ! Une souffrance très similaire - si ce n'est identique - à celle que l'homme peut ressentir, du moins physiquement. Ce n'est pas une projection comme vous vous plaisez à la prétendre.
Pouvez vous ressentir la souffrance d'un animal ?

A priori, non. Si vous êtes quand même touché par celle-ci, c'est que vous faites preuve d'empathie et comme votre standard de souffrance est celui d'un humain, vous recherchez chez l'animal des éléments qui relève des humains (et qui correspondront parfois).
C'est un peu comme ceux qui voit de l'affection ou du remord dans les yeux mouillés d'un chien prit en flagrant délit de faire un truc interdit, alors qu'il s'agit d'une attitude de soumission.

Il s'agit d'une projection d'un sentiment humain issus d'un décryptage du comportement d'une autre espèce, décryptage rendu erroné par un standard faussé d'avance.
Ce qui ne veut pas dire que la souffrance animal n'existe pas, mais c'est le malaise de l'être humain qui la lui rend parfois intolérable.
En revanche, vous n'avez toujours pas expliqué comment vous arrivez à justifier la distinction que vous faites entre la souffrance humaine et celle des autres animaux sensibles ?
Je n'en fais pas.
Parce que évidement, vous, votre seule réaction face à un acte que vous estimez barbare sera "oh, chacun son point de vu après tout" et en aucun vous ne chercherez à convaincre l'autre de votre point de vu
Bien sur que si, mais mon propos n'était pas de convaincre de mon point de vue ou même de vous convaincre que le votre est mauvais, simplement de relativiser un extrémisme qui pourrait se trouver d'autre argument que "c'est barbare" ou "la souffrance c'est la souffrance", voir "ta gueule c'est magique".

Dans l'absolu, et il me semble l'avoir déjà dit ailleurs, savoir s'il faut ou pas tuer des animaux pour se nourrir n'est pas un débat qui m’intéresse. Je me ferais au consensus social. Je n'aime juste pas que ça soit les intégristes amateurs de strawman et de diabolisation des autres qui soient à l'origine de ce consensus en imposant une vision qu'ils considèrent comme allant de soi.

Comment avoir un débat si in fine on considèrent les contradicteurs comme des psychopathes ou des barbares ?

(à noté que l'on pourrait faire le même reproche à l'autre camps, mais pour le moment, c'est avec vous que je discutais.)
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#99

Message par Eve_en_Gilles » 30 avr. 2013, 16:55

BeetleJuice a écrit :
grrrrrrrrreem a écrit :Est-ce une raison pour tout rejeter d'un revers de la main comme un psychopathe ?
Je ne comprends même pas le rapprochement entre :
- d'un coté prétendre que beetlejuice ait tout rejeté d'un revers de main (ce qu'il n'a de toute évidence pas fait)
- et comparer cela à la psychopathie.

A part peut être caser le mot "psychopathe", mais ca fait longtemps que j'ai arrêté de jouer au jeu des 5 mots, et c'est quand même beaucoup plus drôle en classe que sur un forum.

Ah si à la réflexion, j'ai peut être un enchaînement d'idées, mais c'est tellement extrême que ca me paraît être juste atterant de bêtise. Ca ne peut pas être ça.
Beetlejuice serait prétenduement insensible à la souffrance animale (épouvantail, homme de paille, mensonge éhonté, choisissez votre sophisme), donc à celle de tout être vivant (généralisation), et serait donc ainsi "comme un psychopathe" (diabolisation).
Srevne'l à eril zevas suov euq tse'c, esarhp ettec zennerpmoc suov is.
Ovarb !!! Spmet ertov udrep riova'd noisserpmi'l sap zeva'n suov ?

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#100

Message par Greem » 30 avr. 2013, 17:08

BeetleJuice a écrit :Comment avoir un débat si in fine on considèrent les contradicteurs comme des psychopathes ou des barbares ?
Comment avoir un débat si in fine on considèrent les contradicteurs comme irrationnels et sujet à une sensiblerie mièvre ?

Je ne traite de barbare que ceux qui tiennent un discours je-m'en-foutiste totale à l'égard des animaux et qui pensent que mon empathie n'est qu'une mièvrerie débile et irrationnelle (C'est d'autant plus hilarant venant de personnes qui ont une interprétation finaliste de l'évolution : "on est fait pour manger de la viande") tout du moins pour ceux qui vivent dans le même pays civilisé que le miens et qui ont donc à peu près les mêmes repères que moi. Du reste, vous essayez de me ranger dans la catégorie "extrémiste" pour justifier a posteriori les attaques qui m'ont été faites, alors que je n'ai fait que réagir aux vôtres et à vos provocations.

Vous seriez bien en veine de trouver un seul propos chez moi qui accusent tous les mangeurs de viandes de cruauté, j'ai bien conscience que le problème n'est pas aussi simple et que les besoins de l'être humain doivent être pris en compte aussi. Seulement, impossible de sensibiliser qui que ce soit sans se faire taxer de ceci ou cela. Et c'est moi qui brandit des épouvantails ?

C'te blague...
BeetleJuice a écrit :Je n'ai jamais rien prétendu de tel, je reproche simplement à ceux qui, comme vous, défende la cause de la souffrance animal, de faire comme si c'était quelque chose d'objectif, de parfaitement rationnel et d'universel, alors que c'est affectif (à partir du moment où il s'agit d'étendre l'empathie, on est sur le registre de l'affectif, ce qui ne veut pas dire que c'est un argument qui ne se défend pas.)
L'affectivité n'est qu'un moteur, le raisonnement qui consiste à considérer la souffrance animale au même titre que celle de l'homme est rationnel, lui. Je ne vois toujours aucune raison rationnelle pour considérez l'une et ignorer l'autre. Beaucoup d'attaque Ad Hominem, aucun argument contradictoire de votre part. Ah mais oui, "vous n'avez jamais prétendu le contraire", vous me tombez dessus juste pour rigoler :roll:
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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