Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

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MaisBienSur
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#76

Message par MaisBienSur » 18 juin 2014, 10:14

LouV a écrit : J'ai un diagnostic de syndrome d'Asperger, d'où ma familiarité avec le sujet de l'autisme.
Bonjour LouV,
Je découvre depuis quelques semaines cette forme d'autisme qu'est l'Asperger. En me renseignant sur le net, je découvre beaucoup de similitude avec certains comportements de ma compagne. J'ai trouvé un test en ligne plébiscité par des blogs spécialisés dans ce syndrome.

J'ai beaucoup de mal a interpréter ces résultats.
Elle est suivie depuis quelques années par un psychiatre (pour dépression) et elle pense lui en parler lors de son prochain RDV.

Pourriez vous (ou d'autres participants) donnez votre avis sur le résumé du résultat de son test ?
Votre score Aspie : 109 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 86 sur 200
Vous semblez avoir des traits d'Aspie et de neurotypique
-------------------------------------
Talent aspie

Ce groupe rassemble les caractéristiques intellectuelles relatives aux Aspies. Ces traits typiques sont liés aux intérêts spécifiques (par exemple : avoir des centres d'intérêt marqués ; hyper
focalisation ; avoir des périodes de contemplation ; collecter des informations ; avoir une bonne mémoire à long terme pour les centres d'intérêt ; comprendre comment les choses
fonctionnent ; établir des liens entre les choses ; avoir une forte volonté ; être têtu). D'autres traits sont liés au traitement des informations (par exemple : remarquer les détails ; trouver des
motifs ; avoir une imagination inhabituelle ; résoudre les problèmes de manière inhabituelle, avoir des idées uniques originales). Certaines personnes ont des talents particuliers (par exemple
: les nombres, les langues, les ordinateurs, la musique).

Rapport de diagnostic
Aucun, mais un score élevé est lié à la douance. (NdT : fait d'être doué)
Votre score de groupe : 2.0 sur 10 (Au-dessous de la moyenne).
------------------------------------
Talent neurotypique

Ce groupe rassemble les caractéristiques intellectuelles relatives aux neurotypiques. Celles-ci sont souvent évoquées lorsqu'on parle de handicaps Aspie. Ces traits typiques semblent être des
adaptations à la vie coopérative (par exemple : donner et se souvenir des instructions verbales ; apprendre des autres ; décrire des événements ; résumer les événements ; prendre des notes ;
suivre plusieurs conversations ; apprendre des choses à la demande, apprendre par imitation). D'autres aspects incluent le multitâche et l'attention (par exemple : faire plusieurs choses en
même temps ; changer de tâche rapidement ; revenir rapidement sur une tâche), appréhender son environnement (par exemple : généraliser ; avoir une vision globale), se rappeler où sont les
choses, saisir des concepts abstraits et l'organisation de la vie quotidienne.

Rapport de diagnostic
Aucun diagnostic direct, mais de nombreux diagnostics TDA / TDAH semblent liés à un faible score
Votre score de groupe : 1.5 sur 10 (Au-dessous de la moyenne).
----------------------------------------------------------
Compulsion Aspie

Ce groupe rassemble les traits obsessionnels et compulsifs des Aspies. Typiquement, la préférence pour la similitude (par exemple : les routines, les listes, les horaires, s'asseoir toujours sur
le même siège, aller au même magasin, porter les mêmes vêtements, manger la même nourriture, toujours faire les choses de la même manière). Les traits connexes comprennent la
frustration lorsque la routine est rompue, et un besoin de se préparer avant de faire de nouvelles choses. Certaines personnes ont un attachement profond pour certains objets, et aiment
collectionner et aligner des objets, et peuvent avoir besoin de précision et de symétrie.

Rapport de diagnostic
Un score élevé est lié à un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Votre score de groupe : 5.6 sur 10 (Dans la moyenne).
----------------------------------
Compulsion neurotypique

Ce groupe rassemble les traits relatifs aux caractéristiques sociales. Principalement, aimer les interactions sociales (par exemple : rencontrer des gens, s'impliquer auprès des autres ;
apprécier les jeux, la foule, les vastes réseaux sociaux ; accueillir des manifestations ; être un leader ; apprécier les commérages, les acclamations). D'autres traits sont relatifs au
conformisme social (par exemple : avoir des opinions typiques du groupe de sa tranche d'âge, privilégier les rapports sociaux avec d'autres du même âge et du même sexe ; s'intéresser à la
mode ; porter des bijoux ; se maquiller ; prendre soin de son apparence, de son style, de son image et de son identité; rechercher un statut; monter dans la hiérarchie).

Rapport de diagnostic
Aucun.
Votre score de groupe : 5.8 sur 10 (Dans la moyenne).
----------------------------------------------
Activité de style Aspie

Ce groupe rassemble les caractéristiques sociales des Aspies. Notamment un niveau d'activité fortement variable avec un seuil de motivation plus haut que la motivation normale. D'autres
traits sont des préférences atypiques en matière de relations ou de séduction (par exemple : l'obsession pour un partenaire ; le refus d'abandonner une relation ; une préférence pour les amis
du sexe opposé) et dans le domaine sexuel. Ainsi que des habitudes alimentaires ou un cycle de sommeil inhabituels, ou encore des rapports difficiles avec les autorités et la hiérarchie
sociale.

Rapport de diagnostic
Un score élevé est lié à un TDA / TDAH, trouble bipolaire ou TOP. (NdT TOP : Trouble oppositionnel avec provocation).
Votre score de groupe : 5.5 sur 10 (Dans la moyenne).
---------------------------------------------
Activité sociale neurotypique

Ce groupe rassemble les caractéristiques sociales des neurotypiques. On évoque souvent l'absence de ces caractéristiques comme des dysfonctionnements. Principalement, les adaptations à
la vie au sein de divers groupes sociaux (par exemple : bavarder ; commérer ; se serrer la main, dire «salut», «merci» et «pardon»). Avec ceci, les adaptations pour se lier socialement avec
des inconnus (par exemple : être à l'aise avec des étrangers; aimer discuter face-à-face avec des étrangers, entretenir de vastes réseaux de relations sociales, pouvoir facilement apprendre à
connaître les gens ; parler en public ; se réjouir des invités de dernière minute). D'autres traits concernent l'amitié, les relations sociales, la manière d'exprimer ses sentiments (par exemple,
établir et entretenir des amitiés et des relations ; regarder les gens à qui vous parlez ; apprécier les étreintes et les contacts physiques; être émotionnellement proche des autres ; décrire et
parler de ses sentiments) et la coopération avec les autres (par exemple : utiliser l'expertise des autres; travailler tout en étant observé).

Rapport de diagnostic
Un score faible est lié à la phobie sociale.
Votre score de groupe : 7.7 sur 10 (Au-dessus de la moyenne).
--------------------------------------
Communication Aspie

Ce groupe rassemble les caractéristiques Aspies relatives à la communication. Les traits principaux de ce groupe comprennent une communication non verbale atypique (par exemple : des
expressions étranges du visage, une posture étrange ; une prosodie bizarre ; être accusé de fixer du regard ; utiliser des sons inhabituels dans les conversations ; clignoter ou rouler des yeux ;
serrer les poings, grincer des dents, faire sortir sa langue; rougir). Parmi les autres traits associés, divers stéréotypes provoqués par des auto stimulations (par exemple, se tordre les mains ;
se gratter les mains; se tordre les doigts ; se balancer; tapoter ses yeux , s'appuyer sur les yeux ; jouer avec les objets ; arpenter les lieux ; battre des mains ; se mordre soi-même ou mordre les
autres ; mâcher des choses ; gratter ses croûtes , s'arracher la peau (par exemple : autour des ongles), examiner les cheveux des autres, chanter). On retrouve également ici des tics, souvent
confondus avec des stimulations (par exemple : bégayer, renifler, renâcler, tousser, écholalie; échopraxie). Ainsi que des différences de communication générale (par exemple : ne pas
verbaliser les pensées ; parler doucement ou fort; jouer sur les mots ; se parler à soi-même ; avoir une prononciation bizarre ; confondre les pronoms «je» et «tu», «nous» et «vous»).
Certaines personnes tendent également à regarder beaucoup les gens qu'elles aiment, et pas du tout les gens qu'elles n'aiment pas.

Rapport de diagnostic
Un score élevé est parfois lié au syndrome de Tourette, mais principalement en relation avec des stéréotypes et une communication inhabituelle.
Votre score de groupe : 6.0 sur 10 (Dans la moyenne).
--------------------------------------
Communication neurotypique

Ce groupe rassemble les caractéristiques de communication typiquement non verbale. Essentiellement la capacité à interpréter et à exprimer des messages non verbaux (par exemple : les
expressions faciales, le langage du corps ; la séduction; la coordination, la réciprocité, l'échange ; la prosodie). L'absence de ces aptitudes mène à des problèmes secondaires (par exemple :
ne pas savoir comment se comporter ; ignorer les limites ; être mal compris ; manquer des messages implicites ; ignorer les intentions d'autrui ; une mauvaise interprétation des figures de
rhétorique, des expressions idiomatiques et des allégories ; une interprétation littérale, au 1er degré ; ne pas savoir quand présenter des excuses ; dire des choses inappropriées ; apparemment,
un manque d'empathie).

Rapport de diagnostic
Un score faible est lié aux particularités du spectre autistique.
Votre score de groupe : 2.5 sur 10 (Au-dessous de la moyenne).
---------------------------------------
Recherche Aspie

Ce groupe rassemble les caractéristiques de recherche passive (chasse). Une partie des traits est liée à des circonstances de prédilection (par exemple : l'eau qui coule lentement, les grottes,
les forêts, aimer la brume ou le brouillard). Une autre partie d'entre eux semblent proches de la chasse (par exemple : sauter par-dessus les choses, escalader, chasser les animaux; mordre ;
aimer tourner en rond; avoir une poigne forte ; des mains fortes; de l'endurance physique ; aimer les rodéos). Ou encore fouiner (par exemple : fureter à travers les bois ; guetter les animaux ;
marcher sur la pointe des pieds), ou en rapport avec les tactiques de chasse en général (par exemple : imiter des sons d'animaux ; creuser; lancer de petites choses ; construire des pièges ;
être fasciné par le feu; sentir/renifler) .

Rapport de diagnostic
Aucun.
Votre score de groupe : 3.8 sur 10 (Dans la moyenne).
----------------------------------------
Recherche neurotypique

Ce groupe rassemble les caractéristiques de recherche en groupe (chasse coopérative). On décrit souvent des dysfonctionnements relatifs à ces traits. Les traits typiques sont la mémorisation
des informations de l'environnement (par exemple : les positions des choses ; les scores dans les jeux ; l'ordre des mots, des lettres et des chiffres ; lecture de carte) et la transmission des
informations à d'autres (par exemple : faire passer des messages, reconnaître sa gauche et sa droite, les dates et heures des événements ; se souvenir des rendez-vous et des événements ; lire
les horloges et les calendriers ; adapter l'information entre différents contextes). D'autres traits sont liés à la négociation et à l'échange avec d'autres (par exemple : convertir les monnaies
lors d'un achat, savoir ce qu'il faut apporter aux rendez-vous, se souvenir des événements du passé, se souvenir des formules ; remplir des formulaires).

Rapport de diagnostic
Un score faible est lié à la dyslexie et la dyscalculie.
Votre score de groupe : 3.6 sur 10 (Dans la moyenne).
----------------------------------
Perception Aspie

Ce groupe rassemble les caractéristiques des perceptions relatives aux Aspies. Ces traits deviennent souvent des handicaps, mais leur origine semble être plutôt des sens hypersensibles (par
exemple : toucher ; son ; tactile ; odeur, goût, lumière et éblouissement, humidité, changements de pression d'air, vent, chaleur, champs électromagnétiques) ou au contraire moins sensibles
(par exemple la douleur). Associées à cela, des réactions instinctives aux informations sensorielles (par exemple : être distrait par les sons ; avoir peur des motos ; avoir peur des inondations
ou courir vite; détester le martelage). D'autres traits sont la difficulté à filtrer les discours des bruits de fond, et à utiliser la vision périphérique.

Rapport de diagnostic
Pas directement, mais les autistes ont souvent des différences dans la perception.
Votre score de groupe : 6.3 sur 10 (Dans la moyenne).
-------------------------------------
Perception neurotypique

Ce groupe contient les caractéristiques motrices et perceptives des neurotypiques. On évoque souvent l'absence de ces traits en termes de maladresse. Un trait essentiel est la capacité à
interpréter l'information spatiale (par exemple : évaluer les distances, les vitesses et l'accélération ; suivre les positions des objets; prédire les mouvements ; avoir la notion du temps, sentir la
pression optimale à appliquer). L'absence de ces compétences engendre des problèmes secondaires (par exemple : la motricité fine et la motricité globale, la faible sensibilisation du corps, le
mauvais contrôle du corps, les problèmes avec les sports de balle; une mauvaise coordination oeil-main ; le manque d'équilibre ; une piètre écriture; faire tomber des objets).

Rapport de diagnostic
Un score faible est lié à la dyspraxie.
Votre score de groupe : 1.1 sur 10 (Au-dessous de la moyenne).
-----------------------------------------
Environnement

Ce groupe contient les caractéristiques qui semblent être d'origine environmentale. Les traits typiques sont relatifs au stress et au surmenage (par exemple se refermer sur soi ; s'effondrer) et
les conséquences de l'inadaptation (par exemple : la dépression, l'intimidation; se faire abuser; avoir une faible estime de soi, des pensées suicidaires ; se faire du mal ; avoir des sautes
d'humeur).

Rapport de diagnostic
Un score élevé est lié à de nombreux diagnostics psychiatriques, et il est parfois nécessaire pour obtenir un diagnostic.
Votre score de groupe : 5.9 sur 10 (Dans la moyenne).
Voilà, désolé du long pavé...
Donc tous conseils sont bon à lire, et même si aujourd'hui, ça ne va pas changer sa vie, ça lui donnera peut-être des explications sur certaines perceptions, expressions ou comportements "différents" du commun des mortels.
Dernière modification par MaisBienSur le 18 juin 2014, 14:14, modifié 1 fois.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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#77

Message par unptitgab » 18 juin 2014, 12:20

Merci MaisBienSur pour le lien, une amie instit qui avait dans sa classe un gamin diagnostiqué Asperger me disait que j'avais des comportements qui lui rappelait ce môme. Aussi ai je fait le test avec un score de 126/200 aspie et 86/200 neurotypique. Cependant pour moi un problème survient pour ce test, comment être sur que les réponses que j'ai données ne soient pas biaisées par le fait que je me sente un peu en décalage avec le commun et qu'ainsi je veuille en quelque sorte me rassurer en trouvant une réponse neurologique à cette situation.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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#78

Message par MaisBienSur » 18 juin 2014, 12:32

unptitgab a écrit :Cependant pour moi un problème survient pour ce test, comment être sur que les réponses que j'ai données ne soient pas biaisées par le fait que je me sente un peu en décalage avec le commun et qu'ainsi je veuille en quelque sorte me rassurer en trouvant une réponse neurologique à cette situation.
Je pense qu'il s'agit juste avec ce test d'un premier pas vers l'origine d'un "décalage" ressenti. Après, il faut surement se rapprocher de professionnels (voir les adresses depuis les blogs spécialisés sur le syndrome d'Asperger) pour confirmer ou non les résultats.

Edit: Le syndrome d’Asperger est diagnostiqué dans les Centres Ressources Autisme La carte ici (France)
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#79

Message par Autisme » 18 juin 2014, 17:03

Une promesse que je vous fait : Autisme.

Je pense qu'il s'agit juste avec ce test d'un premier pas vers l'origine d'un "décalage" ressenti. Après, il faut surement se rapprocher de professionnels (voir les adresses depuis les blogs spécialisés sur le syndrome d'Asperger) pour confirmer ou non les résultats.
Ce test montre une direction dans laquelle chercher.

Bienvenue dans la grande famille des personnes Autistes et de leurs amis :-)

Très respectueusement,
Marian

P.S : Pour devenir mon ami sur Facebook :
https://www.facebook.com/enquetededeclics.enquetededeclics

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#80

Message par MaisBienSur » 03 juil. 2014, 09:21

MaisBienSur a écrit : Elle est suivie depuis quelques années par un psychiatre (pour dépression) et elle pense lui en parler lors de son prochain RDV.
En résumé, son psy lui a dit:
- vous n'êtes pas associable donc pas autiste donc pas Aspie... :gratte:
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#81

Message par Autisme » 03 juil. 2014, 12:54

En résumé, son psy est nul.

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#82

Message par MaisBienSur » 03 juil. 2014, 12:59

Autisme a écrit :En résumé, son psy est nul.
Pas pour tout, mais pour sa connaissance sur l'autisme, surement :a4:
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#83

Message par NEMROD34 » 03 juil. 2014, 14:55

Un avis que je partage (c'est dans le sujet lire l'article):
http://odieuxconnard.wordpress.com/?s=asperger
NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#84

Message par unptitgab » 03 juil. 2014, 15:27

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu l'Odieux connard, merci Nemrod pour ce vivifiant rappel.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#85

Message par NEMROD34 » 03 juil. 2014, 16:09

De rien mon brave !
(Diego ? Ouvrez le coffre et préparez le chloroforme nous allons avoir une exception...) :mrgreen:
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Greem
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#86

Message par Greem » 03 juil. 2014, 19:50

Avec le teste de MaisBienSur, j'ai l'impression que tout le monde peut être "aspi" ('dieu, ce que les diminutifs de ce genre peuvent me sortir par les narines...) :roll:
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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arcanes
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#87

Message par arcanes » 04 juil. 2014, 04:54

Salut Autisme :a3:
Oh Papy, tu nous as déjà oubliés ?

Lilia
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#88

Message par Lilia » 04 juil. 2014, 16:28

Ce test n'est pas représentatif du tout, des questions sont communes avec le questionnaire de diagnostique de bi polarité par exemple.

A mon sens il peut mettre en avant un fonctionnement non typique/conventionnel dans certaines situations et c'est tout...

la conclusion de son psy est assez ahurissante mais bon c'est les psy... Si vous avez lu les témoignages des adultes qui ont cherché pour un diagnostique vous verrez que l'attitude des psy est parfois pire que certains qui viennent vous exposer des théories fumeuse


Par exemple dans le livre d'Anne Isabelle (il était une fois le syndrome d'asperger - les éditions de l'officine) elle raconte qu'elle va voir un psy avec son garçon qui a envie de faire pipi et qui se retient pendant la séance ... le psy le voyant la main sur sa braguette en conclut qu'il a un problème avec son sexe
Ca fait sourire quand on le lit quand on le vit ...

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#89

Message par Autisme » 10 sept. 2014, 07:03

Une (très) courte vidéo au sujet des stéréotypies : https://www.youtube.com/watch?v=o_-m6zrXow4.

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#90

Message par Autisme » 17 sept. 2014, 19:42

Article choc,
Coup de poing même.
À un certain moment, si la prise de conscience ne veut pas venir...
C'est à nous de la faire venir.
Accusée Pignard, levez-vous !

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#91

Message par PhD Smith » 18 sept. 2014, 03:25

L'émission de "France-Inter" était consacrée aux surdoués.
Les enfants surdoués sont mal adaptés, trop intelligents pour une vie simple et épanouie. Beaucoup échouent à l’école, sombrent dans la dépression, ou développent une image d’eux-mêmes dévalorisante. Sensibles et pleins d’humour, passionnés et logiques, ils utilisent leur cerveau démesuré pour résoudre des problèmes insolubles au commun des mortels. Tout cela, parents et enseignants, ou simplement utilisateurs d’Internet et lecteurs des sites d’informations psychologiques, nous le « savons » bien, ce sont même des lieux communs… mais est-ce pour autant la vérité ? Pour y répondre, Nicolas Gauvrit a passé en revue une série d’idées reçues sur les enfants précoces qui se révèlent parfois justes et parfois totalement fausses. Nous faisons aujourd'hui le point sur les études scientifiques menées sur les surdoués.
L'un des intervenants a indiqué l'exemple d'un enfant qui ne se tenait pas bien en classe. Ue fois passé les tests, on s'aperçoit que l'enfant est surdoué. Son professeur ne pouvait pas accorder un passage dans 2 classes supérieures: le fait de l'accorder aurait été considéré comme une récompense pour s'être mal conduit.
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Pepejul
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#92

Message par Pepejul » 18 sept. 2014, 15:34

En tant qu'enseignant je peux constater que nous avons aussi pas mal de parents qui ont le raisonnement suivant : "mon enfant a des mauvaises notes et un comportement nuisible, c'est parce qu'il est surdoué...faites ce qu'ils faut"...

Dans certains cas (je dirais la majorité en ce qui concerne mon expérience sur 15 ans) c'est surtout un manque d'éducation et une absence de repères (règles variables à la maison, absence de règles, violence et indifférence, abandon affectif etc...) qui sont à l'origine du malaise de l'enfant et donc de son comportement.

Cela n'enlève pas la nécessité d'aider les vrais,surdoués à réussir leur scolarité pour ne pas les "gâcher" comme c'est trop souvent le cas.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#93

Message par Autisme » 19 sept. 2014, 00:57

Ho, qu'il ait aisé de stipuler le postula suivant :
"L'enfer, c'est les autres".

Comme si, invariablement, cela était unilatéralement, la faute des autres;
La faute de l'autre.
L'enfer, ce n'est pas les autres.

Bien entendu que mes problèmes relationnels se cristallisent au contact de l'autre.

La suite : Autisme de haut niveau : Il éclipse complètement l'aspect neurologique.

Bien cordialement,
Une personne Autiste.
Marian - EQDD

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Brève de comptoir
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#94

Message par Brève de comptoir » 20 sept. 2014, 01:49

MaisBienSur a écrit :
LouV a écrit : J'ai un diagnostic de syndrome d'Asperger, d'où ma familiarité avec le sujet de l'autisme.
Bonjour LouV,
Je découvre depuis quelques semaines cette forme d'autisme qu'est l'Asperger. En me renseignant sur le net, je découvre beaucoup de similitude avec certains comportements de ma compagne. J'ai trouvé un test en ligne plébiscité par des blogs spécialisés dans ce syndrome.

J'ai beaucoup de mal a interpréter ces résultats.
Mmh merci pour le lien. Me suis amusé à faire le test. J'ai horreur de ces qcm et je peine à croire qu'ils peuvent indiquer quoi que ce soit, surtout sans le support d'un psy. En gros pour la moitié des questions je me suis demandé où ils allaient chercher ça, ne m'étant jamais posé la question ou trouvé dans la situation définie ou pire follement agacé par le flou ou l'imprécision des questions. Y a fort à parier qu'une personne sur deux faisant ces tests (au hasard hein, ce serait qu'une sur trois que j'irais pas cracher dans la pipe à pépé) se découvre Asperger, quant aux autres ils sont sans doute des autistes qui s'ignorent... Je suis d'accord pour dire que le diagnostique aide pas mal ceux qui ont besoin de mettre un nom sur un trouble et ainsi pouvoir à la fois l'accepter et apprendre à vivre (mieux) avec, mais les définitions de "autistes" ou du très à la mode "Asperger", c'est faire entrer les gens dans des cases qui ne correspond sans doute pas à grande chose surtout la seule reconnaissance d'un certain handicap. La belle affaire, ces gens-là (les légers, pas les autistes sévèrement affectés et non aidé dans leur développement) sont déjà conscients d'un trouble, et le risque c'est alors de les voir se mettre en conformité avec les "symptômes" du trouble en question, parce que c'est rassurant (ou à la mode). Je préférerais quand il est question d'autismes légers, et/ou d'adultes s'étant bien adaptés, qu'on parle de "troubles" sans à avoir à définir ça comme s'il s'agissait d'une maladie incurable. On le voit, beaucoup d'autistes s'adaptent. Le trouble, c'est un peu comme la myopie ; l'autiste apprend, de lui-même en fonction de son degré d'autisme, ou en se faisant aider, à corriger ce trouble. On apprend à porter des lunettes. Quel intérêt alors à continuer d'autisme, quand "trouble du comportement" suffit ? Et par ailleurs, il serait plus juste à mon avis de parler d'autismes (pour ça que j'ai du mal avec la très select caste des grandes Asperges dont on vient très généreusement de me donner la carte). Il y a probablement un autisme pour chaque individu. De moule, il n'y en a très probablement pas. Placé des étiquettes sur des légumes (désolé du jeu de mots douteux) c'est pratique pour identifier les troubles, et pour la patient à démystifier ou appréhender ce trouble dont il souffre (ou pas), mais une fois qu'on reconnaît ses avantages, ça pose pas mal de problèmes liés à la "stéréotypisation" des cas individuels (donc le danger pour tous, patients comme praticiens, à vouloir se conformer à "ce qu'ils savent de" ; et là on imagine mal en quoi un diagnostique mal posé puissent aider les personnes atteintes de ces troubles.

Bref, pour ma part, il y a un trouble bien réel, je ne vais pas le nier, mais la conclusion me paraît pour le moins douteux.
Image
Votre score Aspie : 123 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 81 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
"Très probablement". Ahah. 123 en plus ça ne me paraît pas beaucoup sur 200, mais il y a sans doute une magie qui m'échappe derrière tout ça.
(Pour info, j'avais fait un autre test où de mémoire le diagnostique était différent, quelque chose comme "trouble de la personnalité psychoïde" -- parfaitement armé pour être "sceptique" avec ça. Maintenant je suis Aspie, ça colle plus au stéréotype, demain je serai déficient mental ou psychopathe. Je vais éviter les tests de grossesse, on sait jamais, on pourrait me trouver une forme rare de grossesse masculine.)

PS : sympa tes vidéos Autisme. Pas tout regardé, mais tu t'exprimes bien et c'est toujours très intéressant.

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lefauve
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Re: Ça plaît : tant mieux. Ça ne plaît pas : tant pis.

#95

Message par lefauve » 20 sept. 2014, 04:38

Pepejul a écrit :En tant qu'enseignant je peux constater que nous avons aussi pas mal de parents qui ont le raisonnement suivant : "mon enfant a des mauvaises notes et un comportement nuisible, c'est parce qu'il est surdoué...faites ce qu'ils faut"...

Dans certains cas (je dirais la majorité en ce qui concerne mon expérience sur 15 ans) c'est surtout un manque d'éducation et une absence de repères (règles variables à la maison, absence de règles, violence et indifférence, abandon affectif etc...) qui sont à l'origine du malaise de l'enfant et donc de son comportement.

Cela n'enlève pas la nécessité d'aider les vrais,surdoués à réussir leur scolarité pour ne pas les "gâcher" comme c'est trop souvent le cas.
Néanmoins, il faut rester alerte, ne pas identifier un trouble d'apprentissage peut te saccager une enfance en un temps record. J'ai été diagnostiqué, Surdoué à 6 ans et dyslexique à 18 ans, les profs ne comprenaient pas comment un élève pouvait avoir des 98% en histoires, géographie, physique et chimie en me contentant de faire les devoirs et d'écouter en classe (je n'ai jamais ouvert un manuel d'histoire outre que une heure avant le teste pour un rafraichissement rapide) et pourtant rocher en français et étais moyen fort en math(sauf pendant la période où je subissais du bullying). Ce sont les orthopédagogues qui ont demandé que j'aille voir un spécialiste à l'université de montréal et qui m'a diagnostiqué. Mais pendant tout se temps, je n'avais jamais cru que j'étais surdouer aux contraire pendant ces douzes ans je me considérais comme une tarte aux légumes.
L’erreur est humaine.
La catastrophe est informatique.
Le désastre est idéologique.

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