Lambert85 a écrit : 03 oct. 2021, 17:34
Les anciens films n'étaient pas tournés en 24 images secondes non plus.
Pour le portage en 60i/s, je ne comprends pas, car avant les films avec sons, la cadence était de moins de 24i/s (généralement 16i/s) et que même avec 24i/s, l'on ne peut ajouter ce qui n'existe pas (bah, il y a des procédé d'interpolation, peut-être est-ce ce qui a été employé?)
Pour le portage en HD et/ou 4K, là c'est faisable, car en réalité la définition d'une pellicule (analogique, en ce sens que se sont de minuscules « points brûlés » chimiquement, non parfaitement symétrique, contrairement au numérique où il s'agit de points disposés à « la perfection » sur ligne horizontale/verticale ) est de toute façon supérieure au HD/4K.
Je ne me souviens plus des valeurs exactes, mais lorsqu'on visionne une projection de pellicule sur grand écran, même s'il y a des artefacts, des saletés et du « grain», le « ratio » par rapport aux détails que peuvent percevoir nos yeux équivaut à une définition bien supérieure au HD/4K numérique. En ce sens que si l'on utilise des jumelles, par exemple, pour observer les minuscules « point » sur la projection, ces derniers points sont, bien qu'aléatoire à cette dimensions (non disposés « parfaitement en grille » comme sur un écran numérique) bcp plus petits que la taille des pixels des définitions HD et/ou 4K, sur une même taille d'écran de diago, qu'on observerait également avec des jumelles.
Autrement dit, disons que devant un écran de cinéma (projecteur numérique) de n mètre X n mètre, si ce dernier est en 4K, si nous nous approchons, collons notre nez sur ce dernier, nous verrons une certaine taille de pixels. En faisant la même chose avec une projection analogique (avec même taille de grand écran), nous allons distinguer du grain, mais ce qui forme les grains sera des « amas de petits points » tjrs plus petits en taille que les pixels de l'écran HD, Voilà ce qui explique que l'on peut convertir en HD et/ou 4K de vieux films sur pellicule.
Sauf que, bien sûr, la résultante, « l'effet visuel » ne sera jamais la même qu'avec un enregistrement actuel réalisé directement en numérique, car l'effet du grain (et de ce qui forme de façon aléatoire ces derniers) de la pellicule brûlé n'est alors pas présent. Conséquemment, en terme de définition, techniquement, un vieux film sur pellicule porté en HD/4K possède bel et bien une définition équivalente (selon ce que nos yeux peuvent discerner en taille de petits points et/ou pixel) selon la résolution du portage, mais l'effet visuel au final ne sera jamais la même qu'un film actuel tourné et capté directement en HD.
L'on peut s'imaginer une expérience : l'on filme, de nos jours, avec 2 caméras, la même séquence d'un film simultanément. Une des cam est en 4K (numérique) et l'autre est une cam 35mm avec pellicule argentique (donc analogique). Ensuite, l'on transfère (il y a des machines spécialisées pour ça, ils ne se contentent pas de filmer le film projeté sur un grand écran) la séquence filmée avec la 35mm en 4K. Résultat? 2 séquences numériques identiques (que nous visionnons, P. Ex., sur notre écran 4K à la maison) toutes deux au final en 4K, mais notre œil va quand même discerner la séquence originellement tournée sur pellicule, du simple fait qu'elle contiendra un espèce de « grain aléatoire » qui, puisque nous sommes maintenant habitués depuis plus de 10 ans à visionner des films tournés directement en HD numérique, nous donnera l'impression de « moindre qualité » (et/ou alors d'un rendu « vintage » intéressant, selon les goûts), même si la définition est identique.