La rotation de la Terre n'est pas une convention, c'est une réalité physique, la Terre tourne par rapport aux étoiles lointaines, c'est un phénomène absolu. Pareil pour l'expansion, le champ gravitationnel diminue à mesure que les galaxies s'éloignent, ce n'est pas une convention.ABC a écrit : 29 mars 2024, 19:51Ca n'est pas nécessaire, elles se synchronisent toutes seules dans le référentiel considéré. Ils suffit, par exemple, de déplacer lentement une horloge d'un endroit à un autre d'un même référentiel pour avoir la même synchronisation qu'avec échnage de flash lumineux.externo a écrit : 29 mars 2024, 19:12Mais non, la vitesse de la lumière dans un sens c'est une convention. Pour trouver c comme vitesse il faut d'abord synchroniser les horloges.
On peut aussi dire que la rotation de la terre autour du soleil est une convention ou encore que l'expansion cosmique est une convention (on pourrait choisir comme unité de longueur la distance moyenne entre galaxies. Du coup cette distance serait invariable par convention. Ce ne serait pas très pratique). L'important c'est que les conventions choisies soient commodes d'utilisation.
Dire que la vitesse de la lumière est c dans tous les référentiels inertiels ça équivaut à prétendre que la relativité de Lorentz est fausse d'emblée. Cette théorie dit que la vitesse de la lumière dans un sens dans les référentiels inertiels est différente de c et n'est jamais la même dans deux référentiels différents. C'est d'ailleurs démontré vrai dans le cas du mouvement circulaire et devrait être supposé vrai implicitement dans le cas du mouvement rectiligne car un mouvement circulaire n'est pas différent par nature d'un mouvement rectiligne.
La preuve existe que la vitesse unidirectionnelle de la lumière n'est pas la même dans deux référentiels inertiels différents : si deux horloges immobiles l'une par rapport à l'autre synchronisées d'après la convention Einstein sont accélérées de la même manière et jusqu'à la même vitesse, les horloges ne seront plus synchronisées selon la convention Einstein dans le référentiel d'arrivée. Je défie qui que ce soit de trouver une autre explication à cette situation que la vitesse de la lumière n'est pas la même dans le référentiel de départ que dans celui d'arrivée. Si la vitesse était restée la même les horloges ne se seraient jamais désynchronisées.
Pendant l'accélération il y a blueshift du signal de l'avant vers l'arrière et un redshift de l'arrière vers l'avant. Seule explication possible : la vitesse de la lumière augmente de l'avant vers l'arrière et diminue de l'arrière vers l'avant.
Mais voici le raisonnement d'Einstein en 1907 : "puisque la vitesse de la lumière est constante par définition ce phénomène de blueshift et redshift ne peut provenir que d'un ralentissement du temps de l'arrière par rapport à celui de l'avant." En assimilant accélération et gravitation il en a déduit que le temps ralentissait dans un champ de gravitation. Le pire c'est qu'il a touché juste, ça se passe effectivement ainsi. Par la suite il expliquera tous les effets liés aux accélérations par des champs gravitationnels. Sauf qu'il y a un gros problème. Dans un champ gravitationnel le temps passe plus lentement de manière absolu, c'est vrai du point de vue de n'importe quel référentiel, alors que dans l'accélération cela n'est vrai que pour les horloges qui accélèrent, un observateur resté immobile ne constatera pas que l'horloge de derrière vieillit moins vite que l'horloge de devant, ce qui montre que l'identité entre accélération et gravitation n'existe pas, il y a une similitude du point de vue de celui qui accélère seulement et non pas de celui de tout le monde.