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Excellente distinction
Publié : 17 juin 2005, 21:52
par Denis
Salut JF,
Tu dis :
Je considère ici que la souffrance est une émotion, la douleur une sensation. L'émotion est la manifestation d'un retraitement cérébral de la sensation, une forme "supérieure" de traitement.
J'aime beaucoup la distinction que tu fais. Dans le langage usuel, les termes
"souffrance" et
"douleur" sont pratiquement synonymes. Mais, sous la loupe mentale, on peut les séparer.
Ta distinction me fait penser à celles qu'il y a entre
"entendre" et
"écouter", ou entre
"voir" et
"regarder". Le second terme est une
"forme supérieure de traitement" par rapport au premier terme.
Grosso très très modo.

Denis
Bravo
Publié : 17 juin 2005, 21:53
par ti-poil
Merci a JF de ramener la conversation a un *certain niveau.
Ce qui est surprenant c'est que meme chez l'humain la perception de la douleur peut-etre tres differente.
Ils existent egalement des gens tout a fait "normaux" qui ne ressentent aucune douleur.Serait-ce qu'il possedent des capteurs de nociception ressemblant a ceux des poisson?
Cherie regarde le BB de mes cachets.
Ça n'a pas tenu
Publié : 17 juin 2005, 22:01
par Denis
Salut ti-poil,
Tu dis :
Merci a JF de ramener la conversation a un *certain niveau.
(bla bla)
Cherie regarde le BB de mes cachets.
Avec ton intervention, le niveau élevé n'a pas tenu longtemps.

Denis
Publié : 17 juin 2005, 22:20
par Jean-Francois
Denis a écrit :Dans le langage usuel, les termes "souffrance" et "douleur" sont pratiquement synonymes. Mais, sous la loupe mentale, on peut les séparer
On peut souffrir pour des raisons qui n'apparaissent pas physiques mais qui semblent purement intellectuelle. Dans ce cas, il est bien probable que le traitement de l'activité cérébrale soit similaire à ce qui se passe pour une douleur physique.
André, tu l'as entendu ce maringouin:
12h11:"Ils semble que les poissons ont des capteurs de nociception ressemblant a ceux des amphibiens,oiseaux et mammiferes."
15h53: "Ils existent egalement des gens tout a fait "normaux" qui ne ressentent aucune douleur.Serait-ce qu'il possedent des capteurs de nociception ressemblant a ceux des poisson?"
En plus de remarquer ce manque de cohérence en général, on pourrait se demander si c'est "tout à fait normal", pour un humain, d'avoir des récepteurs nociceptifs de poissons? J'en doute, mais ti-poil à une conception de la "normalité" qui lui est très très personnelle.
Jean-François
Publié : 17 juin 2005, 22:41
par ti-poil
Confirmer, en juin par temps pluvieux ou plus jeune la peche est bonne.

Vas-y Andre t'es capable.
Publié : 17 juin 2005, 23:03
par Invité
HerbeDeProvence a écrit :Mais à chaque fois que j'empale sur toute sa longueur un ver, ou que j'égorge un poison pour récupérer ma ligne, je ne peux m'empêcher de penser décidemment, je n'aimerais pas du tout subir le même sort.
En fait, je ne comprend pas bien vos notions de douleur non comparable, ou non humaine : Après tout, soit on souffre, soit on ne souffre pas.
Si le poisson "évite" la douleur, c'est bien qu'il souffre en tant que poisson, non? Pourquoi les douleurs humaines seraient elles plus terrible que les douleurs "poissonnières" ?
Dès fois je me dis que les pêcheurs (dont je fais partie) commettent des actes encore plus abominables que les chasseurs....
C'est presque gênant à dire, mais la plupart du temps je vais prendre soin de ne pas écraser inutilement même un insecte. Si je découvre une une araignée ou une fourmi dans la maison je vais m'arranger pour l'attraper et l'"expulser" vers le jardin.
Depuis mon enfance, j'ai toujours agis comme ça.
Après tout ces bestioles elles ont aussi une famille à nourrir.
I.
Publié : 17 juin 2005, 23:52
par HerbeDeProvence
Jean-Francois a écrit :
Prenez un paraplégique et écrasez lui (mentalement) les orteils. A cause de la section de la moelle épinière il ne peut ressentir consciemment la douleur. Toutefois, les fibres nociceptrices qui se trouvent dans l'orteil perçoivent la stimulation douloureuse et la transmette à la moelle épinière, ce qui peut déclencher une réaction réflexe de retrait du pied. Il y a donc une forme de perception des stimuli douloureux mais pas de conscientisation de celle-ci, pas de véritable souffrance*.
Ah ok, c'est plus clair: quand le vers se tortille dans tous les sens pour éviter l'hameçon, il s'agit davantage de réaction reflexe que de véritable douleur...
Bon, je préfère aussi penser ça....
Sinon ce que dis André est assez vrai: Ecraser un moustique qui vous empêche de dormir est toujours un plaisir, comme une vilaine araignée qu'on écrase...
Finalement l'espèce humaine est quand même assez vicieuse...
Publié : 18 juin 2005, 02:51
par André
Invité
Si je découvre une une araignée ou une fourmi dans la maison je vais m'arranger pour l'attraper et l'"expulser" vers le jardin.
Depuis mon enfance, j'ai toujours agis comme ça.
Après tout ces bestioles elles ont aussi une famille à nourrir.
Fais-tu la même chose avec les rats et les blattes ?
André
Avais-je le choix?
Publié : 18 juin 2005, 03:28
par Denis
Salut André,
Tu demandes :
Fais-tu la même chose avec les rats et les blattes ?
Moi, il y a 8~10 ans, j'ai eu un (début de) nid de
frelons dans un entretoit, un mètre au-dessus de la porte d'entrée. Il y en avait toujours 3~4 en maraude, dès qu'on entrait ou qu'on sortait.
J'ai fait un peu comme la
US Army, avec leurs bombes
"faucheuses de marguerites" contre les poches de talibans irréductibles.
Je les ai pulvérisés.

Denis
Publié : 18 juin 2005, 04:08
par Invité
André a écrit :Invité
Si je découvre une une araignée ou une fourmi dans la maison je vais m'arranger pour l'attraper et l'"expulser" vers le jardin.
Depuis mon enfance, j'ai toujours agis comme ça.
Après tout ces bestioles elles ont aussi une famille à nourrir.
Fais-tu la même chose avec les rats et les blattes ?
André
Je m'attendais a ce genre de commentaire de ta part.
J'ai bien dis "inutilement".
("la plupart du temps je vais prendre soin de ne pas écraser inutilement même un insecte"). Comme je n'ai pas peur des insectes je n'ai pas le réflexe de les écraser dès que j'en vois un.
En gardant les comptoirs propres, la nourriture au frigo et dans des ziplocs dans les armoires, les insectes se font rares.
Non j'ai ni rats ni blattes. Et je me verrais mal sortir les membres d'une colonie de fourmi une à une.
I.
Re: Avais-je le choix?
Publié : 18 juin 2005, 05:10
par Invité
Denis a écrit :Moi, il y a 8~10 ans, j'ai eu un (début de) nid de
frelons dans un entretoit, un mètre au-dessus de la porte d'entrée. Il y en avait toujours 3~4 en maraude, dès qu'on entrait ou qu'on sortait.
J'ai fait un peu comme la
US Army, avec leurs bombes
"faucheuses de marguerites" contre les poches de talibans irréductibles.
Je les ai pulvérisés.

Denis
J'ai eu un problême semblable sous une fenêtre. J'ai attendu tard à l'automne, j'ai bouché le trou et elle sont jamais revenues.
La négociation doit primer sur l'artillerie lourde.
I.
Re: Avais-je le choix?
Publié : 18 juin 2005, 08:14
par HerbeDeProvence
Invité a écrit : J'ai eu un problême semblable sous une fenêtre. J'ai attendu tard à l'automne, j'ai
bouché le trou et elle sont jamais revenues.
La négociation doit primer sur l'artillerie lourde.
I.
Mouais... ca me fait penser à la methode "Marc Dutroux" ...