" Nous sommes entré dans la phase scientifique de la parapsychologie "Disait Remy CHAUVIN en précurseur en 1991 quand il publia "La fonction psy" .
Avec les premiers travaux sur la conscience du CEA sur la conscience , les états modifiés de conscience vont enfin prendre la dimension qu'ils méritent aux yeux des théoriciens . la science officielle a mis le doigt dans l'engrenage et il lui faudra bientôt admettre que les historiettes comme celles-ci concernant Edgar CAYCE ne sont pas a prendre a la légère même si les faits ont forcement été enjolivés par Joseph Millard l'auteur du livre.
La grande réconciliation entre le peuple et les sciences dures est en marche. Ceci se fera au dépend des zeteticiens qui n'ont pas de beaux jour devant eux. Je ne nie pas l'intérêt de leur action globalement pour pourfendre le charlatanisme a tous les niveaux dans pas mal de dossiers qui piègent les gogos. Par contre il leur faudra faire amende honorable et reconnaître leur erreurs magistrale dans l'affaire des poltergeist La dissonance cognitive de Gatti dont parle Richard Monvoisin (OZ) dans ses messages privés méritera une bonne explication.
Mes travaux sur les Poltergeist seront pris au sérieux dans une seconde phase quand les chercheurs prendront conscience que les affaires de matérialisation d'objets (decoherence quantique) ne sont qu'une histoire de transfert massif d'information au meme titre que les prouesses de mémorisation hors normes des autistes.
Il serait donc opportun que les témoins de phénomènes poltergeist soient retrouvés et interviewés afin que leurs témoignages interpellent les intellectuels du monde entier ; dans l'intérêt de la connaissance universelle .
Je réitère donc ma demande de coopération aux personnes disposant d'éléments précis pouvant m'aider a finaliser mes enquêtes (Nicolas VIVANT par exemple) dans le sens de ce qui sera dit sur cette page
http://perso.wanadoo.fr/chum/M156.htm
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EXTRAIT de l'ouvrage n°52 (400 ouvrages paranormaux sont répertoriés dans la bibliothèque CASAR)
"EDGAR CAYCE l'homme du mystère" Edition j'ai lu 1970
La patience n'avait jamais été une des vertus de Leslie Cayce (le père d'Edgar). Les éclats provoqués par la
distraction d'Edgar en classe furent fréquents autant que violents. II semblait que plus l'enfant s'efforçait d'apprendre sa leçon et de concentrer son attention, plus son esprit s'égarait.
Finalement, le juge confia l'école à un de ses frères, Julian, en lui déclarant:
- Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de mon garnement, mais tâche de lui faire
apprendre ses leçons, même si tu dois lui donner des coups de règle.
L'oncle Julian fit de son mieux pour obéir au juge mais un jour, à bout de patience, il s'en
alla trouver son frère.
- Ça m'ennuie de te dire ça, Leslie, mais j'en suis venu à penser que ton gamin est tout simplement idiot. Ou il ne veut pas apprendre, ou il en est incapable. Aujourd'hui, je l'ai surveillé pendant l'étude et il n'a pas levé les yeux de son livre de lecture et d'orthographe. Ma foi ,je me suis dit que pour une fois il saurait sa leçon, et je lui ai demandé d'épeler 1e mot
cabane. Cabane! Un mot tout simple! Figure toi qu'il m'a regardé bouche bée et qu'il a été incapable de me répondre!
- Cabane! s'exclama rageusement le juge. Cabane!
- Je me suis mis en colère, avoua Julian. Après l'avoir bien grondé je l'ai gardé en retenue et je lui ai fait écrire cabane au tableau noir, cinq cents fois. I1 l'a fait bien gentiment, mais je suis sûr que si je lui demandais main-
tenant comment ça s'écrit il ne le saurait pas!
- I1 le saura demain, promit le juge en grinçant des dents. Tu as bien agi, Julian, mais je ferai mieux.
Dans la soirée, il y eut une scène terrible entre le père et le fils. Le juge était un homme fier et il ne pouvait supporter que l'on considérât son fils comme un imbécile. Edgar fut installé sur une chaise et l'exercice commença.
Inlassablement le juge épela le mot de la leçon. - Cabane. C, a, b, a, n, e. Allez, épelle.
- Cabane, répéta Edgar, plein d'application. C, a, b, a, n, e. Le juge passa à deux autres mots, puis il revint
au fameux · cabane ··. - Euh, fit Edgar. Cabane. K...
Une gifle magistrale le fit tomber de la chaise, mais cela ne fit pas entrer dans la tête de l'enfant la moindre notion d'orthographe. Au bout de trois heures harassantes, le mot · cabane , demeurait un mystère pour Edgar, ainsi que tous les autres mots de la leçon.
Finalement, ivre de rage, le juge alla à la cuisine boire un verre d'eau pour calmer sa colère. Edgar, épuisé par cette épreuve, laissa tomber sa tête contre le dossier de sa chaise. I1 ferma les yeux et, aussitôt, il entendit clairement une voix de femme:
- Pourquoi te débattre ainsi? Tu as notre promesse. Dors quelques minutes et laisse-nous t'aider.
L'enfant s'assoupit. Le juge revint de la cuisine, toujours furieux, et secoua rageusement
son fils endormi.
- Réveille-toi, petit crétin! Va te coucher. Tu n'es qu'un petit imbécile et on perd son temps à essayer de t'apprendre quelque chose!
- Attends! s'exclama anxieusement Edgar. J'avais. juste besoin de dormir une minute. Posemoi des questions. Je sais bien ma leçon, maintenant.
Le juge renifla avec mépris et lança un mot. Edgar l'épela parfaitement. Il continua de donner tous les mots de la leçon, et puis d'autres que Edgar n'avait pas encore étudiés. Dans un élan de confiance, l'enfant dit à son père à quelle page se trouvait chaque mot et décrivit l'illustration de cette leçon, car il voyait dans son esprit la page complète, comme s'il feuilletait le livre. Il était très fier de cette faculté toute
neuve.
- Ainsi! tonna le juge en lançant le livre de classe à l'autre bout de la pièce. Tu savais ta leçon et tu as fait l'imbécile pour pouvoir tourmenter ton oncle et moi!
VLAN! -
Edgar se releva et courut se coucher, navré de découvrir que la connaissance n'est pas nécessairement une garantie de vie paisible. Le lendemain, à l'école, Edgar fit une exhibition d'orthographe qui stupéfia toute la classe.
On aurait déjà été ahuri de le voir épeler correctement trois mots de la leçon, mais de le voir se lever et épeler une centaine de mots, cela fit sensation.
Ses camarades ouvraient des yeux ronds; l'oncle Julian se précipita sur lui, persuadé qu'il lisait dans le livre ou qu'il avait caché des notes sur lui. Edgar laissa fouiller son pupitre, puis il expliqua posément le miracle. Quand il eut donné la preuve de sa nouvelle faculté en récit tant des leçons que la classe n'avait pas encore
étudiées, Julian Cayce fut contraint de s'incliner devant un mystère qui dépassait son entendement.
- Tout ce que je peux te dire, c'est que tu ferais bien de dormir sur tous tes autres livres. Tu es un vrai cancre en géographie et en calcul.
Edgar suivit le conseil et devint la huitième merveille du monde dans tout le canton. A contrecœur, Julian le fit monter d'une classe, puis il alla discuter de la situation avec son frère.
- Ce n'est pas normal que ce gosse sache tout ce qu'il y a dans les livres, Leslie. Je ne sais même pas si on a raison de le faire avancer d'une classe alors qu'il avoue ne pas étudier ,mais d'un autre côté, je ne peux pas le retenir quand il connaît toutes les leçons!
Le juge n'était pas d'humeur à discutailler. Après avoir eu honte de son crétin de fils, il était maintenant bouffi d'orgueil.
- Peu importe comment mon gamin se débrouille, Julian. Il sait tout, et ça suffit. Au train où il va, il sera bientôt l'homme le plus intelligent du canton!
Le talent nouveau d'Edgar apporta d'autres bouleversements dans sa vie. Ses camarades qui l'avaient toujours trouvé bizarre le jugeaient plus étrange encore, mais ils étaient fascinés.
Edgar· se trouva soudain le point de mire d'une attention respectueuse. A la récréation ou après l'école, les garçons l'entouraient et répétaient:
- Hé dis, Eddie, raconte encore comment tu apprends les livres! Tu peux pas nous montrer comment on apprend ses leçons en dormant?