Bonjour a tous,
La liste noire ci-contre (
http://www.e-scio.net/noire/liste.html ) répertorie des peudo-théories de physique farfelues jamais finalisées. Les sceptiques (zeteticiens ou pas) ont pour habitude d'amalgamer les recherches CASAR avec ces théories farfelues .Pour ce qui me concerne; la decoherence macroscopique est suffisante pour qu'on explique dans le futur les apparitions et disparitions d'objets. Ceci se situent au niveau de la Mécanique Quantique conventionnelle qui entre aussi en ligne de compte en en neurobiologie.
Les autistes de haut niveau nous donnent une leçon d'humilité en ce qui concerne les capacités de mémorisation du cerveau. Nous devons aussi nous s'interroger sur les capacités de certains types de psychotiques en ce qui concerne la decoherence quantique. En physique quantique conventionnelle; les physiciens spécialisés connaissent les raisons précises pour lesquelles la decoherence macroscopique n'est pas réversible. Par contre l'étude des poltergeist démontrera qu'en neurobiologie des phénomènes quantiques macroscopiques se manifestent exceptionnellement. Ceci est pour moi une certitude .Ainsi, quand le prix Nobel Murray Gel Mann delare que le decoherence macroscopique est irréversible dans le temps, il a raison pour ce qui concerne la physique conventionnelle pure et dure mais dans le cadre d'une prospective plus large englobant d'autres disciplines comme la neurobiologie, il se trompe lourdement.
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COMPTE RENDU DE TROIS EMISSIONS DIFFUSEES sur ARTE
ARTE Lundi, le 20 février à 19h00
Voyage au centre du cerveau (1/3)
1ère partie : Les virtuoses de la mémoire
Orlando Serrell, originaire de Virginie, a dix ans lorsqu’il reçoit une balle de base-ball sur la tempe. Orlando perd conscience, reprend rapidement ses esprits, tout semble être redevenu normal. Ce n’est qu’un an plus tard qu’Orlando remarque qu’il se rappelle, dans les moindres détails, de chaque journée de son existence depuis son accident : de la date, du jour de la semaine, du temps, de ce qu’il avait mangé, de la couleur des chaussettes de sa sœur ou de ce qui passait à la télévision. Orlando a maintenant plus de 40 ans, il se porte comme un charme et ses " archives personnelles " ne cessent de croître.
Kim Peek de Salt Lake City est le " vrai Rainman ". Il ne lit pas, il scanne les pages des livres. Le système visuel de son cerveau lui permet apparemment de lire deux pages en même temps, une de chaque œil, et d’en mémoriser le contenu en huit secondes environ. Kim enregistre ainsi n’importe quelles données, comme s’il avait un disque dur interne : les mélodies, les noms, les dates historiques, tous les programmes de télévision, tous les indicatifs téléphoniques des Etats-Unis, les rues de toutes les villes. Mais Kim doit payer le prix de son mystérieux don : enfant, Kim était considéré comme souffrant d’un handicap mental grave, avant que, à l’âge de quatre ans, il ne connaisse par cœur ses premiers dictionnaires. Cependant, à plus de cinquante ans, cet autiste de haut niveau qui fait l’admiration du monde scientifique, ne peut toujours pas se débrouiller seul.
Enfant, Howard Potter force aussi l’admiration de sa famille, lorsque ses parents se rendent compte qu’il est capable de déterminer le nombre exact de petits pois présents dans son assiette et dans celle de son frère. A quarante ans, il dépend toujours de l’aide quotidienne de sa mère. Howard résout les racines carrées aussi aisément que d’autres compte les cinq doigts de leur main, il aime les nombres premiers et surtout le réservoir inépuisable qu’est celui des résultats des matchs de football. " Howard ne s’emballe pas quand un but est marqué, explique sa mère, il ne s’intéresse qu’aux chiffres. "
D’où vient la mémoire ? Comment expliquer que nous puissions remarquer certaines choses et en oublier d’autres instantanément ? Quel système de filtrage fait que nous mémorisons certaines choses et d’autres non ? Ou bien, mémorisons-nous tout, comme le suggère le professeur Gerhard Roth de l’université de Brême ? Si c’est le cas, comment arriver à ouvrir cette chambre secrète?
Multidiffusion le 27 février à 17h20
Mardi, le 21 février à 19h00
Voyage au centre du cerveau (2/3)
2ème partie : Les surdoués de la créativité
Dans sa petite enfance, Matt Savage développe un comportement étrange. Jusqu’à ses quatre ans, sa propre mère ne peut pas le toucher sans provoquer chez lui des hurlements. Au moindre bruit, il se met à crier. Le diagnostic du pédiatre ne se fait pas attendre : Matt est autiste. Il s’agit désormais de s’accommoder des graves dysfonctionnements de son cerveau qui provoquent des comportements extrêmes. A six ans, Matt Savage apprend tout seul, en une nuit, à jouer du piano.
A sept ans, il commençe à composer du jazz. La même année, il sort son premier album. La veille de son treizième anniversaire, Matt Savage se produit dans le club de jazz le plus célèbre de New York, le Birdland. Des légendes du jazz comme Chick Corea le considèrent comme un prodige. " Mais d’où Matt Savage tient-il sa connaissance de la musique, s’interroge Darold Treffert, reconnu comme l’un des 100 meilleurs médecins des Etats-Unis et comme le meilleur spécialiste des autistes de haut niveau? Le cerveau comporte-t-il une puce musicale où tout a été pré-enregistré ? Et nous n’y aurions normalement pas accès ? Comment Matt en sait-il autant sur la musique, alors qu’il ne l’a jamais apprise ? "
Les dons de Stephen Wiltshire ne sont pas moins époustouflants. Ce Londonien, également diagnostiqué autiste dans son enfance, survole Rome en hélicoptère pendant à peine 45 minutes pour " Voyage au centre du cerveau ". Il doit ensuite dessiner de mémoire une vue aérienne détaillée de cinq mètres de long de la ville éternelle. En effet, Stephen est un génie du dessin, il est déjà parvenu à réaliser la même prouesse artistique pour Londres, sa ville natale. C’est avec une exactitude déconcertante qu’il avait dessiné le nombre précis de fenêtres des principaux bâtiments.
Le professeur Michael Fitzgerald, neurologue à Dublin, a développé une théorie selon laquelle une créativité hors du commun irait souvent de pair avec des dysfonctionnements du cerveau chez les autistes. Selon Fitzgerald, le génie de Einstein, Newton, Mozart et Beethoven serait du à des connexions défaillantes de leur cerveau. Un peu comme celui de Matt Savage et de Stephen Wiltshire.
Cette théorie a poussé le professeur Alan Snyder, de l’université de Sydney, à mener des expériences où il tente de désactiver temporairement certaines parties du cerveau de cobayes humains pour augmenter leur créativité. " Il est fascinant, dit Snyder, de devoir suspendre l’activité de certaines parties de notre cerveau pour que notre créativité puisse s’épanouir. " Les expériences de Snyder sont toutefois très controversées.
Multidiffusion le 28 février à 17h20
mercredi, le 22 février à 19h00
Voyage au centre du cerveau (3/3)
3ème partie : Une affaire de sexes
Le professeur Simon Baron-Cohen n’a pas peur de se faire des ennemis. Ce professeur de l’université de Cambridge est reconnu comme l’un des plus grands experts de l’autisme au monde. Il affirme que les cerveaux masculin et féminin sont, au moins en moyenne, fondamentalement différents. Le cerveau féminin est un cerveau de type E ", comme empathie, c'est-à-dire la capacité de se transposer intuitivement dans les idées et les sentiments d’autrui. Par contre, les hommes auraient un cerveau de type S, comme système ou systématisation : par exemple les moteurs, les ordinateurs, les collections de timbres. Dans les cas extrêmes, une telle configuration " masculine " du cerveau pourrait conduire à l’autisme, voire à l’autisme de haut niveau et autres dysfonctionnements, accompagnés de déficiences sociales.
Les conclusions de Baron-Cohen vont à l’encontre du dogme que préfère notre société, selon lequel les différences entre les cerveaux des hommes et des femmes sont insignifiantes. Le dysfonctionnement d’un cerveau masculin extrême peut engendrer des génies, des monstres… et des autistes de haut niveau. Lorsqu’elle était petite, Temple Grandin ne parlait pas du tout. Plus tard, elle était la risée de sa classe parce qu’elle semblait répéter des mots et des phrases qu’elle avait entendus, " comme un magnétophone. " Grâce à son intelligence hors du commun, elle a su apprendre le langage des humains " comme une langue étrangère ". Par contre Temple voit et ressent le monde comme le font les animaux, c’est cela sa langue maternelle.
Pour le professeur Baron-Cohen, Temple est doté d’un cerveau de type S. Au pays des steaks et des hamburgers, Temple Grandin, titulaire d’un doctorat, est devenue la femme la plus importante de l’industrie américaine du bétail. Elle a conçu plus de la moitié des exploitations d’élevage des Etats-Unis, le plus grand producteur mondial de viande. Cette universitaire qui connaît précisément les peurs des vaches, porcs et moutons n’est cependant pas en mesure de comprendre les sentiments et les pensées d’un être humain normal. De toute sa vie, elle ne pourra jamais tomber amoureuse.
Tout comme Christopher Taylor. Il ne saurait pas retrouver le chemin du pub du village qu’il habite depuis vingt ans. Mais Christopher lit la presse dans près de 25 langues et en parle plus ou moins couramment une dizaine. Des chercheurs comme Simon Baron-Cohen pensent qu’un excès de testostérone, l’hormone masculine, pendant le développement embryonnaire conduit aux cas extrêmes de cerveau masculin, donc à l’autisme et, dans des cas particuliers, à des aptitudes exceptionnelles. Les cerveaux de l’homme et de la femme ont-ils des connexions extrêmement différentes ? Les hommes sont-ils plus enclins à l’agressivité et à la violence parce que certaines régions enfouies du cerveau " masculin " les y prédestinent ? Le cerveau féminin moyen est-il effectivement moins doué pour les systèmes, mais plus apte à la communication, au calme et à la compréhension ?
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Messages concernant mes démêles avec l'OZ montrant que la communauté scientifique est complètement réfractaire a toute discussion sérieuse sur le quantique macroscopique .Remarquez au passage la qualité de l'argumentation : "postuler la dualité quantique au niveau macroscopique est comme le mouvement perpétuel ou la transmutation alchimique. Pourquoi pas un jour, on peut rêver, mais ça semble très peu probable."
----- Original Message ----- From: RMTo:
zeteticiens@yahoogroupes.fr Sent: Thursday, December 08, 2005 10:43 AM Subject: Re: [zeteticiens] FIL N°3 Recherches empiriques de C ASAR sur la décoherence ...
Bonjour Francis,
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit sur votre discussion, pour 2 raisons : d'abord, là l'instar j'ai 25 heures de boulot & autres activités par jour, ce qui pose un problème, et c'est en plus que j'écris sur cette liste. Ensuite parce que j'avoue avoir été un peu essoufflé par la discussion.
Je vous donne mon point de vue très profond, Francis : je vous admire. Je ne connais personne de plus convaincu que vous, et ça m'épate. Vous me demandez
je pose donc la question du 3° à Richard qui s'était proposé d'intervenir en cas de "litige" sur Les questions de physique fondamentale .je serai intéressé qu'il donne son avis , plus qu'un simple litige, c'est même plus qu'un constat de divergence mais plutôt un refus de dialogue qui ne fait pas honneur aux sceptique.
Je suis honoré.
Je lis :
Le 3°, c'est : Viola : "Il n'y a aucune raison, a priori, pour que la dualité quantique ne s'étende pas aux niveaux de complexité supérieurs, qui ne résultent que de procédés d'assemblages similaires, simplement répétés un nombre de fois plus grand"
Je vais vous faire un aveu : il n'y a, à mon humble avis, scientifique comme humain, pas de litige.
Monsieur Viola a un avis respectable (3°), mais étayé par tellement peu de choses que je me range du point de vue de Alain R et Florent T, qui sont soit dit en passant, de bien meilleurs physiciens que moi.
En ayant attentivement lu les échanges, Francis, j'arrive à la conclusion que, si un esprit classique déroule les fils de raisonnement, il arrivera à ranger les hypothèses de Viola sur la question dans son "tiroir aux possibles mais très peu probables" , et se dira que pour l'instant,
postuler la dualité quantique au niveau macroscopique est comme le mouvement perpétuel ou la transmutation alchimique. Pourquoi pas un jour, on peut rêver, mais ça semble très peu probable.
Ce qui fait que je ne vois pas vraiment de refus de dialogue - au contraire, je trouve que vous avez eu une tribune plutôt... fournie, en tout cas fournie et plus patiente que sur la grande majorité des forums et listes en ligne.
Mais quand je vous disais que je vous admire, cela pose quand même un problème :
je crois que Einstein lui-même, ou Feynman, ou Schrödinger viendrait vous écrire en personne, je ne suis pas sûr que vous feriez vibrer votre conviction. Je crois qu'aucune force au monde, aucun argument si puissant soit-il ne peut faire vibrer votre foi. Je vous classe désormais comme une de ces constantes cosmologiques, à côté de celle de Planck ou de la vitesse de la lumière ! Et j'avoue que j'aimerais bien vous rencontrer pour ouvrir une bonne bouteille, projeter des rêves et refaire le monde.
Bien sûr, j'aurais aimé partager avec vous que même sans conviction, la science, le monde tel qu'il est recèlent de bien des choses absolument passionnantes, même sans dualité, décohérence, etc. Mais ce n'est pas grave, au fond.
En tout cas, c'est avec beaucoup d'admiration que je vous remercie de ces échanges et que j'arrête mes discussions de pure physique avec vous.
Mais j'attends soit des nouvelles des dossiers, notamment LJ, soit une invitation gastronomique à Argenton.
très cordialement Richard Monvoisin
Observatoire Zététique