Ok, mais ça revient quand même à mettre la religion hors du débat.Mikaël a écrit :Et encore, je n'écarterais pas systématiquement les religieux lorsque l'une ou l'autre de ces conditions est réalisée :Poulpeman a écrit :Mis à part les religieux (je rajouterai bien les éthiciens), je pense qu'ils ont leur mot à dire et que c'est de la concertation que viendra la solution et non pas de l'enfermement dans une position tranchée qui considère, d'une façon assez religieuse, que la volonté personnelle est sacrée.
- ils s'expriment en tant qu'hommes, et laissent leur foi au vestiaire
Et puis je vois mal un homme de religion mettre sa foi au vestiaire dans ce type de débat.
C'est de l'humour ?(sauf s'ils ont de quoi l'appuyer rationnellement)

Si le patient et l'intervenant religieux partagent la même religion, et si le patient est d'accord avec l'intervention de la religion, alors pourquoi pas.- il s'agit d'une "étude de cas" concernant une personne souhaitant mourir : alors il me semble que ses éventuelles convictions religieuses peuvent entrer en ligne de compte et qu'à ce moment, l'avis de religieux n'est pas inepte.
Pour le reste, je ne crois pas qu'un athée ou un musulman se réjouisse de savoir qu'un prêtre intervient dans le processus de décision éthique concernant son cas.
D'un point de vue général, je pense que les positions de la religion sur le sujet sont bien trop rétrogrades pour alimenter correctement le débat. Ca serait dans tous les cas le même refrain : "Il faut préserver la vie coute que coute".
Ce type de position étant déjà présent dans nos société influencées par un héritage judéo-chrétien, ça ne serait pas un "plus" dans le débat.
Poulpeman