... et trop souvent vérifié. On peut dire le contraire, tout aussi vérifié des anglos qui n'aiment pas les québécois. Ça n'avance en rien à la discussion de le noter.Invité a écrit :Ah le fameux épouvantail des souverainistes qui n'aiment pas les anglos.
Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Je ne les adore pas, mais les respecte. J'aime discuter avec eux et ils me le rendent bien. Je fuis les débats politiques et je ne maîtrise pas leur langue, même si je me débrouille.Invité a écrit :J'adore les anglophones, je maîtrise l'anglais et j'aime débattre dans cette langue,
Ça peut vraiment porter à confusion. La traduction est un art qui doit être maîtrisé. J'imagine qu'il y en a pour profiter des décalages. C'est dur de ramener aux faits réels quand tout a été biaisé, j'imagine.Invité a écrit :La perception d'une grande proportion des anglophones se trouve biaisée, entre autre, parce que la traduction dans les médias anglophone a laissé croire qu'il parlait de "tous" les immigrants. Ils ont rapporté en ces termes : "money and ethnics votes" plutôt que "money and some ethnics votes".
Dernière modification par pan-pan le 21 oct. 2011, 22:29, modifié 1 fois.
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Ça veut dire quoi passer à "autre chose" dans votre esprit ?pan-pan a écrit :Je sais bien, mais quel rapport? Je disais seulement qu'on avait assez vu cette floraison de drapeaux et de chants québécois dans les années 70 et que maintenant, fallait passer à autre chose.Invité a écrit :La fierté des années que vous considérez "exagérée" maintenant, venait du peuple, alors que la bouillie monarchique actuelle est issue du gouvernement conservateur Harper et de son "agenda" de droite.
Vous me ramenez la comparaison «boîteuse» de la pseudo-monarchie véhiculée par Harper dont on se fout royalement (pléonasme ici...)Essayez de suivre, mais surtout de rendre justice à ce que je dis, sans galvauder et dénaturer. Ça vaut mieux pour une conversation équilibrée. Et si mon point est gagnant de temps-à-autre, notez-le, ça vous montera dans l'estime de votre interlocuteur.
Pourquoi regretter ce mouvement populaire ? S'il n'exclut personne, pourquoi le diminuer en le qualifiant de "bombardement de slogans" ?
En quoi une telle ferveur serait-elle déplacée aujourd'hui ?
Le cynisme est à la mode, mais on peut espérer que cette morosité passera un jour et que des projets de société emballant resurgissent. L'indépendance en est un, mais il n'est pas le seul. Et pour être clair, je dis ça sans suggérer aucunement un retour en arrière.
I.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Passer à autre chose c'est laisser le drapeau de côté un instant et s'affairer à l'urgence d'assainir les finances publiques, par exemple. C'est d'ailleurs le mouvement qui semble se mettre lentement en branle.Invité a écrit :Ça veut dire quoi passer à "autre chose" dans votre esprit ?
Pourquoi regretter ce mouvement populaire ? S'il n'exclut personne, pourquoi le diminuer en le qualifiant de "bombardement de slogans" ?
En quoi une telle ferveur serait-elle déplacée aujourd'hui ?
Le cynisme est à la mode, mais on peut espérer que cette morosité passera un jour et que des projets de société emballant resurgissent. L'indépendance en est un, mais il n'est pas le seul. Et pour être clair, je dis ça sans suggérer aucunement un retour en arrière.
Personnellement, je ne vois aucune utilité à être fier d'un drapeau. C'est une marque de reconnaissance, oui, car on se reconnait comme québécois parmi les peuples du monde et c'est bien. Mais glorifier, adorer jusqu'à coucher avec son drapeau, toujours parler de sa nation, de son passé, des grands moments de notre histoire, de chanter sa nation, ça commence à faire. C'est quétaine. À la limite, c'est anachronique. Il y a les livres d'histoire pour çà et il faut savoir les lire pour comprendre que tout n'est pas plus rose qu'ailleurs. Toute cette débandade culturelle qui a suivi la crise d'octobre 70 jusqu'àprès le référendum de 80. Cette quête d'identité mêlée au mouvement peace and love (malheureusement travesti par la politique). J'ai fermé la page depuis avant le référendum 80 et je me sens pas pire pour autant. Je suis québécois, oui. C'est une tare si cela me faire dire que les anglos c'est que des crosseurs de Westmount, même si on sait bien que la richesse est encore plus à Westmount que partout ailleurs au Québec et plus concentrée chez les anglos que le reste.
La fierté objective que je reconnais, c'est de savoir que j'ai hérité d'une certaine démocratie qui me fait vivre la liberté occidentale nord-américaine. Ça a peu à voir avec le fait d'être québécois.
La ferveur que vous mentionnez, à laquelle je pense, est empreinte de naïveté que la politique exploite. C'est malsain. Il n'est pas question pour moi de revenir en arrière sur le mouvement souverainiste. Tant qu'à choisir un rêve, j'aime mieux choisir de m'unir à une entité différente de ce que je suis que de choisir une séparation créatrice de tensions.
Ce n'est pas du «cynisme à la mode» de vouloir s'unir au lieu de se séparer. C'est un concept plutôt clair, fait de tolérance et de respect mutuel.
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
On ne peut pas vouloir avoir un pays tout en surveillant de près les finances publiques ? Pourquoi l'un excluerai l'autre ? Je ne vois pas le conflit.pan-pan a écrit :Passer à autre chose c'est laisser le drapeau de côté un instant et s'affairer à l'urgence d'assainir les finances publiques, par exemple.Invité a écrit :Ça veut dire quoi passer à "autre chose" dans votre esprit ?
Pourquoi regretter ce mouvement populaire ? S'il n'exclut personne, pourquoi le diminuer en le qualifiant de "bombardement de slogans" ?
En quoi une telle ferveur serait-elle déplacée aujourd'hui ?
Le cynisme est à la mode, mais on peut espérer que cette morosité passera un jour et que des projets de société emballant resurgissent. L'indépendance en est un, mais il n'est pas le seul. Et pour être clair, je dis ça sans suggérer aucunement un retour en arrière.
C'est un strawman et une caricature.pan-pan a écrit :C'est d'ailleurs le mouvement qui semble se mettre lentement en branle.
Personnellement, je ne vois aucune utilité à être fier d'un drapeau.
C'est une marque de reconnaissance, oui, car on se reconnait comme québécois parmi les peuples du monde et c'est bien. Mais glorifier, adorer jusqu'à coucher avec son drapeau, toujours parler de sa nation, de son passé, des grands moments de notre histoire, de chanter sa nation, ça commence à faire.
Moi je m'en fout du drapeau. Je pense que les québécois seraient mieux en mesure de voir à leurs intérêts dans leur propre pays. Vous semblez toujours vouloir suggérer que la souveraineté est une affaire folklorique alors que ça concerne essentiellement l'avenir de la langue, de la culture et l'économie.
Quelle débandade culturelle ? Le Québec n'a jamais été aussi fertile culturellement que dans les années 70. C'est le fait que les Québécois ont commencé à cette époque à se percevoir comme un peuple qui vous dérange ? Qu'est-ce qu'il y a de dérangeant qu'un peuple s'affirme culturellement et aime fêter ?pan-pan a écrit : C'est quétaine. À la limite, c'est anachronique. Il y a les livres d'histoire pour çà et il faut savoir les lire pour comprendre que tout n'est pas plus rose qu'ailleurs. Toute cette débandade culturelle qui a suivi la crise d'octobre 70 jusqu'àprès le référendum de 80. Cette quête d'identité mêlée au mouvement peace and love (malheureusement travesti par la politique). J'ai fermé la page depuis avant le référendum 80 et je me sens pas pire pour autant.
Un crosseur et un crosseur qu'il habite Westmount ou qu'il se nomme Vincent Lacroix.pan-pan a écrit :Je suis québécois, oui. C'est une tare si cela me faire dire que les anglos c'est que des crosseurs de Westmount, même si on sait bien que la richesse est encore plus à Westmount que partout ailleurs au Québec et plus concentrée chez les anglos que le reste.
La naïveté que vous suggérez vous ne l'avez jamais démontrée. La souveraineté a des arguments solides, avec lesquels vous pouvez être en désaccord, mais vous présumez que les souverainistes sont des gens immatures. C'est évidemment faux et je ne me sens comme bien d'autres, ni naïf, ni exploité.pan-pan a écrit :La fierté objective que je reconnais, c'est de savoir que j'ai hérité d'une certaine démocratie qui me fait vivre la liberté occidentale nord-américaine. Ça a peu à voir avec le fait d'être québécois.
La ferveur que vous mentionnez, à laquelle je pense, est empreinte de naïveté que la politique exploite. C'est malsain.

La souveraineté n'a jamais été considérée par ses supporteurs comme un geste d'isolement. Si c'est ce que vous pensez, vous n'avez rien compris.pan-pan a écrit :Il n'est pas question pour moi de revenir en arrière sur le mouvement souverainiste. Tant qu'à choisir un rêve, j'aime mieux choisir de m'unir à une entité différente de ce que je suis que de choisir une séparation créatrice de tensions.
Ce n'est pas du «cynisme à la mode» de vouloir s'unir au lieu de se séparer. C'est un concept plutôt clair, fait de tolérance et de respect mutuel.

Le cynisme à la mode, c'est de ne pas avoir de véritable projet de société qui mobilise le peuple. Et de nos jours, on peut dire que ça s'applique aussi bien au Canadiens qu'aux Québécois.
I.
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Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
100% d'accord là-dessus !Invité a écrit :Le cynisme à la mode, c'est de ne pas avoir de véritable projet de société qui mobilise le peuple.
10 years ago we had Steve Jobs, Bob Hope and Johnny Cash.
Now we have no jobs, no hope ans no cash.
Please don't let Kevin Bacon die !
Now we have no jobs, no hope ans no cash.
Please don't let Kevin Bacon die !
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
C'est quand le prochain référendum ?
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Aucun autre n'est prévu pour l'instant.Ildefonse a écrit :C'est quand le prochain référendum ?
5 ans ? 10 ans ? 15 ans ?
Never ?
I.
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Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Il me semble que Levi-Strauss parlait de ce genre de choses dans un de ses bouquins, et du nécessaire rejet de l'autre pour pouvoir créer. Ca s'applique assez bien à la situation complexe des québecois qui voudraient pouvoir créer un pays, tout en respectant les valeurs du Canada (et donc des citoyens canadiens). Le fait est que c'est une gageure.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Pour être bien honnête, si je croyais à la survie de la culture québécoise à l'intérieur du Canada, je ne serais pas souverainiste.
Un humoriste québécois a résumé l'ambiguité chronique de ceux qui y croient encore (un Québec qui propère dans le Canada) par la tournure :
"Ce dont ils rêvent c'est d'un Québec indépendant dans un Canada fort".

I.
Un humoriste québécois a résumé l'ambiguité chronique de ceux qui y croient encore (un Québec qui propère dans le Canada) par la tournure :
"Ce dont ils rêvent c'est d'un Québec indépendant dans un Canada fort".

Oui mais n'oublie pas que c'est un peuple qui a fait une révolution... "tranquille".Ildefonse a écrit :Il me semble que Levi-Strauss parlait de ce genre de choses dans un de ses bouquins, et du nécessaire rejet de l'autre pour pouvoir créer. Ca s'applique assez bien à la situation complexe des québecois qui voudraient pouvoir créer un pays, tout en respectant les valeurs du Canada (et donc des citoyens canadiens). Le fait est que c'est une gageure.

I.
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Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
La citation d'Yvon Deschamps était plutôt la suivante: «Un Québec fort dans un Canada uni.» À l'époque où il l'a dite, c'était une farce, personne n'y croyait. La situation est bien différente aujourd'hui. À moins que vous parliez d'un autre humoriste... Je ne connais pas cette citation que vous donnez.Invité a écrit :"Ce dont ils rêvent c'est d'un Québec indépendant dans un Canada fort".
Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
Il n'y aurait rien de drôle s'il avait dit : "Un Québec fort dans un Canada uni".pan-pan a écrit :La citation d'Yvon Deschamps était plutôt la suivante: «Un Québec fort dans un Canada uni.» À l'époque où il l'a dite, c'était une farce, personne n'y croyait. La situation est bien différente aujourd'hui. À moins que vous parliez d'un autre humoriste... Je ne connais pas cette citation que vous donnez.Invité a écrit :"Ce dont ils rêvent c'est d'un Québec indépendant dans un Canada fort".
Non, ce qu'il a dit c'est ceci :
"Le vrai Québécois sait qu'est-ce qu'y veut. Pis qu'est-ce qu'y veut, c't'un Québec indépendant, dans un Canada fort." Yvon Deschamps.
Source
C'est pas mal plus drôle de même.
I.
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Re: Jacques Parizeau, Normand Baillargeon...
C'est vrai, je viens de le voir, désolé. J'étais resté sur une impression qui date depuis des années. 

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