Denis a écrit :Tu arrives après la bataille Denis !
J'admets que j'interviens passablement tard dans l'action. Tu dis que la bataille est terminée. Tout le monde est-il d'accord sur qui l'a gagnée, cette bataille?
Super Banana ! Psyricien est vainqueur incontesté du concours. Personne ne flingue ses détracteurs aussi bien que lui.
(ha bon, tu voulais savoir qui a convaincu les autres ? nan mais tu te crois où là, sur un forum sceptique ?)
Etienne Beauman a écrit :jean7 a écrit :partir de "je suis libre de mes actes" pour rejeter "il n'y a pas d'effet sans cause"...
oui ce serait aberrant.
Le déterministe prétends que une cause dans une situation initiale produit un effet, et que la même cause dans les même situations initiales produit
toujours le même effet.
Mais pour les actes de l'homme on a pas
cause ---> effet
mais
cause ---> traitement ---> effet.
La chaine de causalité n'est pas brisée, seulement le traitement par la conscience entraine qu'à même cause dans les même conditions initiales on peut trouver un effet différent.
Oui, c'est bien ce qu'on voit.
Mais reconnais-le : nous trichons !
Je veux dire que comment le LA fait pour donner des effets différents ?
Et bien tout simplement un faisant usage de sa banque de conditions initiales internes.
La seule présence d'un individu rend quasiment impossible l'identité des conditions initiales. Si en plus c'est à son comportement que tient la reproduction de l'effet, c'est mort.
Alors si illusion il y a, ce n'est pas dans l'existence du LA.
C'est dans l'idée saugrenue que le LA infirmerait le déterminisme.
Dany a écrit :Ca n'a absolument rien d'absurde. De manière pragmatique, ça enlève un poids conséquent fait de vieilles culpabilités inutiles qui traînent.
[/quote]Cette idée qui revient souvent me semble tellement intimement liée à la vie de chacun qu'il n'est pas possible d'en faire un argument.
Pour moi, c'est complètement mystérieux ce lien que toi et d'autres font entre le LA et la culpabilité. Culpabiliser quelqu'un sera aisé ou non en fonction de ses facultés empathiques, pas de sa croyance ou non en l'existence d'un libre arbitre.
Je dirais même mieux, un type archi convaincu qu'il n'a aucun pouvoir de contrôle de lui-même, qui fait des conneries et a de l'empathie aurait logiquement toutes les chances d'en arriver à se suicider. Alors que celui qui croit pouvoir prendre le contrôle de ses actes a une raison de vivre.
J’entends bien, la personne face à elle-même dans les deux cas ci-dessus.
Car j'imagine qu'une société qui n'aurait pas misé sur le LA aurait nécessairement des règles différentes, mais c'est une autre question.
En fait, faut-il parler au conditionnel ? Je pense à des pays musulmans où le LA s'apparente à une opposition aux desseins de Dieu.
Pauvre LA.
Il a d'un coté les déterministes et de l'autre les fatalistes qui tous veulent lui faire la peau et lui crient enstéréo la même chose : "tu n'existe pas, tout est écrit !". Pour les uns dans les conditions initiales et pour les autres dans les plans de Dieu.
