ABC a écrit : 20 sept. 2020, 12:45 et non telle ou telle catégorie spécifique à laquelle nous avons décidé d'attribuer le rôle coupable principal, en grande partie en raison d'émotions et biais de sélection liés à notre sentiment d'appartenance. Notre responsabilité actuelle vis à vis des dommages humains et sociaux que nous subissons est la conséquence d'une inadaptation de nos attentes et objectifs actuels collectifs avec la hiérarchie de nos besoins actuels et avec les moyens raisonnablement disponibles ou mobilisables pour les atteindre.
Et, souvent,Aggée a écrit : 22 sept. 2020, 06:23De tout temps il y a eu des esclaves qui ont travaillé sous la contrainte.
- ils n'ont pas disposé de droits que, désormais, nous considérons le plus souvent (heureusement) être des droits élémentaires
- et encore moins des droits moins élémentaires dont nous avons la chance de bénéficier (pour des raisons socio-économiques pour certaines simples, pour d'autres moins car potentiellement contraires à nos convictions culturelles, raisons qu'il est donc utile d'identifier pour tacher d'éliminer d'éventuels biais de diagnostic)
...et, c'est d'ailleurs le cas de pas mal d'êtres humains.Aggée a écrit : 22 sept. 2020, 06:23Le problème, c'est que pas mal de scientifiques se comportent comme des irresponsables, ils délèguent la responsabilité de leurs actes à des institutions...
Les scientifiques et les hommes politiques (notamment mais pas que) ont un rôle à jouer.
Bien noter toutefois qu'ils ne peuvent rien sans le soutien et la participation de l'opinion publique. Ils en font d'ailleurs partie. Pas étonnant qu'ils partagent les mêmes défauts et trop souvent agissent sous la pression de cette opinion. Ils se plient souvent à cette pression sans toujours tenter (mais parfois ce n'est pas possible) de convaincre quand la pression s'exerce dans une direction qui nuit (parfois gravement) à l'intérêt de ceux qui l'exercent.
Par ailleurs, la culture ou la connaissance peuvent être très utiles...
...mais peuvent, au contraire, comme le pouvoir, être utilisées à mauvais escient. La raison, la connaissance, ne sont pas des moteurs de l'action. Ce sont seulement des moyens qui peuvent être bien ou mal utilisés. Les problèmes que nous avons à résoudre passent par une phase de réflexion (avant action) qui n'est pas du ressort de la science dite dure.
...de l'inadéquation de nos attentes et objectifs actuellement jugés prioritaires à nos réels besoins prioritaires très forts actuels.
Notre besoin collectif critiquement prioritaire actuel n'est plus :
- de vaincre les éléments naturels,
- ni de nous protéger contre d'autres espèces animales,
- ni de faire gagner tel groupe socio-culturel ou national, ou racial ou autre (Schmilbilck über alles) auquel nous avons le sentiment d'appartenir...
... et ce, malgré l'habile pression de ceux qui, par soif du pouvoir, exploitent le filon de la victimisation, une méthode de manipulation redoutablement efficace des groupes à fort sentiment identitaire.
- une société de presque 8 milliards d'individus,
- brulant la chandelle par les deux bouts,
- inconsciemment désireuse d'acquérir les privilèges de ceux qui la brulent aussi par le milieu.
- Prompte à prioriser des objectifs catégoriels, objectifs d'autant plus difficiles à "déprioriser"que leur réel degré de priorité est masqué par un fort sentiment identitaire et les émotions fortes qui vont avec.
- nous ignorons (souvent) que nous avons cette capacité,
- nous ignorons ou sous-estimons (parfois ? souvent ?) le caractère d'abord relationnel des difficultés à surmonter (notamment entre groupes considérant leur prééminence sur tous les autres groupes, comme l'objectif prioritaire devant tout autre objectif)
- nous ignorons (parfois) que c'est au problème de motivation + problème relationnel + le problème de prise de recul qu'il faut aussi trouver des solutions (1)
- ou pire, nous somme persuadés que ce problème n'a pas de solution.
- classé comme non prioritaire ?
- ET si en plus (pour faire bonne mesure) nous sommes persuadés qu'il n'a pas de solution ?
Je ne sais pas. Il faut essayer..
...et quand une méthode ne marche pas en essayer une autre.
Que faut-il faire pour cela ? Comprendre où sont les blocages et trouver des solutions pour favoriser leur déblocage (favoriser, pas imposer ou mentir "pour la bonne cause")...
...à mon sens sans chercher à passer en force. Les passages en force conduisent à des dictatures et l'histoire nous a montré ce qu'elles produisent.
(1) Ce qui ne doit pas nous empêcher de pousser en avant des amorces de solution à divers problèmes, comme (entre autres) le problème de dégagements de CO2,
- par une pression favorable au développement de la filière hydrogène et du photovoltaïque par exemple,
- ou encore par la recherche de substituts aux ressources agressant le plancton dont nous avons besoin pour produire 50% de l'oxygène que nous respirons,
- en faisant passer des messages corrects là où on sait qu'il seront compris et relayés, etc, etc