Dorothy a écrit :... de la science EX-PE-RI-MEN-TALE.
Donc je vous repose la question: Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer de manière si péremptoire que la question de la valeur de l'être humain par rapport au reste du vivant sort du champs de la science expérimentale ?
Je n'ai jamais demandé qu'on soit d'accord avec moi, mais simplement qu'on respecte mon opinion, autant que je respecte celle des autres. Est-ce que c'est si difficile à comprendre pour les "Sceptiques du Québec"?
Pour les sceptiques du Quebec, je ne sais pas, mais pour moi oui.
Je ne vois pas en quoi les opinions seraient respectables par essence. Je n'ai personnellement de respect que pour les opinions qui me prouve qu'elles le mérite. Ce qui ne veut pas dire que je saute à la gorge des gens, je m'en tiens à une certaine réserve le temps de savoir ce que sont justement ces opinions, mais je ne vais certainement pas les respecter sans les analyser d'abord.
Pour ce qui est des vôtre, d'opinion, je ne vous empêche pas de les avoir, mais je ne vois pas ce qu'elles ont de respectable (tout comme les miennes d'ailleurs...)
Je ferais d'ailleurs la remarque, que c'est toujours amusant d'ailleurs de se faire insulter régulièrement par des tas de gens venant ici et scandant que les sceptiques ne sont pas humains, ne sont pas ouvert d'esprit, sont des censeurs, tout en les voyant demander un respect inconditionnelle pour leur propre opinion.
Moi, la morale à géométrie variable, je lui dis Prout!
Peux-tu citer un seul de mes presque 500 messages où j'aurais prétendue que la question est "tranchée"?
Tous les messages où vous dites de manière péremptoire que la question de la valeur de l'être humain est hors du champs de la science expérimentale. Si vous êtes péremptoire, c'est que, au moins pour vous, la question est tranchée.
La réponse est évidente. Il s'agit d'une notion subjective, tout comme si je te demandais qui aurait dû recevoir le ballon d'or. Les membres du Jury de la FIFA n'ont pas déterminé leur choix à partir d'une éprouvette.
Marrant comme vous changez rapidement de fusil d'épaule. Il y a peu, vous vous en preniez à ceux qui disait que, objectivement, l'humain n'était pas plus important ou plus spécial qu'une pousse de cresson.
Donc, est-ce que vous admettez qu'en dehors de la considération que l'humain s'accorde à lui même, de façon non seulement subjective, mais aussi parfois fallacieuse (car l'humain ne reconnait pas toujours que cette considération est subjective) l'humain n'est, objectivement, pas plus spécial que n'importe quel animal, est lui même un animal et n'a pas plus d'importance dans l'univers que n'importe quoi d'autre (je réitère le objectivement) ?
Contrairement à ce que tu dis ici, ce n'est pas parce qu'une opinion est basée sur l'intuition, le ressenti, la conviction personnelle, etc, qu'elle ne peut pas se défendre avec des arguments de fond.
Je n'ai pas dit que le ressenti ne pouvait pas être appuyer par des arguments de fonds, c'est justement ce que fait la science: transformer les intuition en hypothèse puis en théorie en les mettant à l'épreuve du réel.
Le problème, c'est que vous ne les avez pas ces arguments de fond. Vous n'avez que les ressentis et quelques arguments fallacieux, comme l'appel au nombre qui est un sophisme (je vous redonne le lien WIKI si vous voulez) ou la pétition de principe (comme quand vous répondez que quelque chose est évident pour avoir à éluder la démonstration de cette évidence).