externo a écrit : 08 nov. 2024, 11:18
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Les institutions ne font pas leur travail correctement, c'est tout. Tu penses que la psychanalyse et certaines études "quantiques" à l'université sont des dérives, eh bien dans la physique aussi il y a des dérives, même si ça te paraît impossible parce que c'est de la physique et que c'est objectif eh bien en fait si c'est possible.
Les connaissances reposent sur des facteurs humains, humains qui sont des vecteurs, des "passeurs".
Considérer que les institutions ne font pas leur travail, pour l'ensemble des unités enseignant la physique... Lzs sources? Les preuves,? Ça vient d'où, exactement ?
Pour la psychanalyse et autres fariboleries ("quantiques" pour faire joli), c'est sourcé et étayé, et pas avec des queues de cerises.
Des dérives dans l'enseignement supérieur, oui, physique y compris, c'est de l'ordre du possible pour quelques cas isolés, pour les raisons évoquées ci-dessus (ressources humaines), certainement pas à un niveau général.
La où ça commence à faire désordre, c'est au niveau du CEA, de Polytechnique, ou de l'ENS.
Il y a des grosses nuances à introduire.
C'est de la désinformation, des fake-wews, voisins de tendances complotistes, du négationnisme de la science.
J'envisage la situation au niveau d'un pays, la France en l'occurrence., c'est proprement absurde.
Au niveau international, tes affirmations tiennent encore moins la route.
Il y a une nette différence entre avoir un cursus conséquent en physique, sur le plan des études supérieures, niveau doctorat au minimum, avoir fait ses preuves, y ccompris en contestant rationnellement la qualité des enseignements dispensés, et être un autodidacte "éclairé".
Sinon, comment expliques-tu les derniers prix Nobel de physique et autres prix prestigieux ? Avec le travail considérable en arrière-plan et le niveau requis?
Des hochets pour flatter les narcissismes et les egos surdimensionnés (postulants et membres des jurés, qui participent au cautionnement des "dérives", et les encouragent)?
A ce très haut niveau d'exigence, affirmer de façon récurrente, comme tu le fais, qu'il y a de "vrais" savants, qui pratiquent la "vraie" science, avec des "vraies" théorie sous-entend que ces savants/science/théories appartiennent à une minorité qui n'est pas reconnue par une majorité qui continue de se complaire, sans opposition notoire, dans la fausseté, présente un risque : celui de ne pas être capable, sur le plan compétences, crédibilité et légitimité, d'argumenter de façon suffisamment convaincante.
Penses-tu être correctement outillé et affûté pour assumer cette confrontation ?
C'est aussi de l'ordre du possible.
La science, pour progresser, a besoin d'être poussée dans ses retranchements, avec des phases d'oppositions et de confrontations. Elle ne peut pas se reposer sur ses lauriers avec le culte des gloires passées.
Sabine Hossenfelder est brillante.
Mais... on ne peut cependant pas prendre l'ensemble de ses discours pour argent comptant, semble-t-il.
Le fond est une chose, la forme en est une autre.
Débunkage...
https://m.youtube.com/watch?v=70vYj1KPyT4
En introduction de ce post, j'ai parlé de facteurs humains et d'humains vecteurs, de "passeurs". Ce que l'intervenant de cette vidéo rappelle, en étayant sa démonstration avec plusieurs exemples. L'outrance langagière (l'université, c'est nul, dixit Hossenfelder) produit du réductionnisme scientiste, ce dont ne se méfie peut-être pas suffisamment Hossenfelder.
Et de par la position qu'elle adopte et véhicule, qu'elle assume sciemment, elle ne semble pas se rendre compte que son discours, sa posture, se rapprochent des négationnistes de la science (cf. à 9' dans la vidéo, avec exemples).
Une vidéo qui remet les choses en place et rappelle quelques évidences: on ne peut pas mélanger science, vie personnelle, problèmes économiques, opinions et conviction,... sans aboutir à un confusionnisme où la science perd sa raison d'être, c'est à dire son éthique.
Sabine Hossenfelder fustige, dans son discours, ce qu'elle nomme des conneries, dans les recherches scientifiques, sans se rendre compte (= pas suffisamment de distanciation et de lucidité) qu'elle en raconte beaucoup. Elle est certainement très douée dans son domaine, la modestie ne semble pas être l'une de ses qualités. Rester humble devant la science, ça existe aussi. Tout ne fonctionne pas parfaitement (les structures d'enseignement, celles de recherches,....), elles ne sont pas pour autant toutes à jeter.
Un excellent débunkage que je conseille de visionner attentivement. Le "cherry-picking" a ceci de particulier qu'il empêche la vérification(la mise en examen approfondie et impartiale) de ce que l'on croit savoir connaître.
Edit...
Il y a la suite...
https://youtu.be/6P_tceoHUH4