BeetleJuice a écrit :
C'est pose quand même la question de la valeur de l'Etat de droit si un Etat admet qu'il est possible d'abattre sans jugement un citoyen dès lors qu'il est considéré comme une menace. Il faudrait avoir le contenu du mémo pour savoir ce qu'il en est réellement, mais si c'est avéré, c'est clairement un accroc à l’égalité des citoyens devant la loi, la justice et l'Etat.
Je ne suis clairement pas d'accord, cela fait des années qu'on baisse la culotte parce que des gens voudraient nous faire croire que les terroristes criminels sont des gens comme les autres et qu'il suffit d'arriver devant leur porte avec la résolution de l'ONU qui va bien, attention, Mr le terroriste, vous êtes un super vilain pas beau, merci de vous rendre gentiment.
Comprenez que dans cette note, il semble être explicitement écrit que les personnes visées sont celles ayant commis des attentats léthaux ou s'apprétant à le faire d'une façon imminente.
Si un terroriste bardé d'explosifs se présente pas loin d'un édifice civil, on fait quoi ? On lui dit, hop, hop, Mr le terroriste, ce n'est pas très légal légal ce que vous faites, veuillez obtempérer ? Non, on le descend, point.
Mon ton est ironique BeetleJuice, vous me pardonnerez, mais je connais le prix du sang et il est temps à mon envie qu'on arrête de jouer aux bisounours dans nos démocraties occidentales.
Et à mon avis, comme il existe aussi des connards capables d'attaquer l'Etat en justice quand un terroriste se fait descendre, les USA cherchent à s'en préserver. Je vous rappelle par exemple que le père de M. Mérah en France a souhaité porter plainte contre la France.
Ma conviction est que quand la ligne jaune a été franchie par des terroristes, c'est à dire, lorsqu'ils ont tué des civils, alors on fait efficace. Si on peut utiliser le droit classique, on le fait, si on ne peut pas, on fait autrement.