Principe de perfectibilité

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Greem
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Principe de perfectibilité

#1

Message par Greem » 26 mars 2013, 22:37

Quand il s'agit de définir la limite entre science et pseudoscience, difficile d'établir des critères universels qui permettraient de faire flancher une discipline d'un côté ou de l'autre, ce qui fait la joie des charlatans et autres bonimenteurs. Le principe de réfutabilité de Popper par exemple, souvent présenté comme un critère fondamental de la scientificité, n'est pas toujours applicable en pratique pourtant, notamment dans le domaine des sciences dites humaines qui n'en demeurent pas moins des disciplines scientifiques sérieuses et reconnues.

Alors qu'est-ce qui distingue concrètement la science de la non-science ? Je pense que tous ceux qui se sont posé la question ont déjà effleuré l'idée que je propose d'appeler sans prétention "principe de perfectibilité", et le principe de perfectibilité, qu'est-ce que c'est ? Et bien c'est le fait pour une discipline d'être au meilleur de ce qu'il est logiquement et techniquement possible de faire, tout simplement. Les canons méthodologiques sont donc en général une bonne façon d'évaluer cette perfectibilité, sans pour autant définir la science en tant que telle puisque, de fait, une science est toujours susceptible d'évoluer. C'est pour ça que les sciences dites molles, même si elles ne sont pas aussi précises que les sciences dites dures, n'en demeurent pas moins scientifiques, contrairement aux pseudosciences qui présentent des lacunes sans aucun soucis de perfectibilité.

Par conséquent, je propose de définir une pseudoscience ainsi : discipline ne répondant pas au principe de perfectibilité. Si la psychanalyse, par exemple, est donc à ranger dans la catégorie pseudo-science, c'est moins parce qu'elle ne répond pas au critère de Popper qu'au fait qu'elle est une discipline perfectible qui refuse d'évoluer.

Amis sceptiques, qu'est-ce que vous en pensez ?
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Re: Principe de perfectibilité

#2

Message par lau'jik » 26 mars 2013, 23:07

En fait, en vous lisant je me suis dite que le mot meilleur n'était pas juste, si j'ai bien saisi le sens de votre proposition.
Les mot biens ou juste me paraissent plus adapté parce que comme le dite l'adage :
"Le mieux est l'ennemi du bien", et par conséquent réserver aux pseudos sciences qui n'ont aucun souci de perfectibilité puisqu'elles sont parfaites (au regard de leurs défenseurs) le mot meilleure !

Par conséquent, je propose de définir une pseudoscience ainsi :
Discipline ne répondant pas au principe de perfectibilité puisque parfaite si si faut m'croire.

Je sais pas si je suis très claire, là, d'un coup, en fait...
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Re: Principe de perfectibilité

#3

Message par Etienne Beauman » 26 mars 2013, 23:13

Je ne voie pas bien pourquoi le principe de réfutabilité ne pourrait pas s'appliquer aux sciences humaines. :interro:
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Re: Principe de perfectibilité

#4

Message par BeetleJuice » 26 mars 2013, 23:17

greem a écrit :Amis sceptiques, qu'est-ce que vous en pensez ?
Que j'ai pas compris ce que vous entendez par perfectibilité.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

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Re: Principe de perfectibilité

#5

Message par Greem » 26 mars 2013, 23:44

BeetleJuice a écrit :Que j'ai pas compris ce que vous entendez par perfectibilité.
"État d'une chose qui est perfectible, qui peut être améliorée."

Je définis donc une pseudoscience moins en fonction de ses lacunes méthodologiques que du refus de pallier à ces lacunes quand elles sont pointés du doigt, là où la science cherchera toujours à être la plus rigoureuse possible, dans la mesure de ce qui est techniquement possible. Bêtement, ce qui sépare la science des pseudosciences c'est la rigueur de l'un et le manque de rigueur de l'autre.
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Re: Principe de perfectibilité

#6

Message par Etienne Beauman » 26 mars 2013, 23:50

quand elles sont pointés du doigt
Selon quelle méthode ?
une pseudo science pourra prétendre être perfectible par une pseudo-méthode de perfectionnement. Plus de dilution pour l'homéopathie par exemple...
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Re: Principe de perfectibilité

#7

Message par Greem » 26 mars 2013, 23:59

Etienne Beauman a écrit :une pseudo science pourra prétendre être perfectible par une pseudo-méthode de perfectionnement. Plus de dilution pour l'homéopathie par exemple...
Pseudo-méthode de perfectionnement comme tu dis, en attendant, l'observation est l'expérience des principes homéopathiques font défaut à cette discipline, ce qu'elle ne cherche aucunement à corriger, ce qui me permet donc de la classer dans les pseudosciences. Comme je l'ai dit, les canons méthodologiques sont en général une bonne façon d'évaluer la façon dont une discipline peut être amélioré.
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Re: Principe de perfectibilité

#8

Message par Etienne Beauman » 27 mars 2013, 00:11

l'observation et l'expérience des principes homéopathiques font défaut à cette discipline,
Non
c'est l'observation et l'expérience scientifique des principes homéopathiques qui font défaut à cette discipline,
bref tu dis qu'un truc pas scientifique n'est pas scientifique, tu parles d'un scoop.

T'as pas répondu à ma question :
selon quelle méthode ?
Je parie pour une scientifique !

c'est une pétition de principe ton affaire.
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Re: Principe de perfectibilité

#9

Message par Greem » 27 mars 2013, 00:26

Etienne Beauman a écrit :c'est l'observation et l'expérience scientifique des principes homéopathiques qui font défaut à cette discipline
Pff... Si les observations et les expériences sont rigoureuses, elles sont par conséquent scientifiques, et non l'inverse, donc ce que je dis tient tout à fait la route : c'est le manque de rigueur qui me permet de qualifier ces disciplines de pseudoscientifiques, plus que leurs lacunes à proprement parlé. Sans rentrer dans les détails, la psychologie du XXe siècle comportait par exemple certaines lacunes, pourtant elle n'a jamais cessé d'être scientifique car elle n'a jamais cessé d'évoluer et donc de peaufiner sa discipline en fonction des connaissances et des techniques acquises, par rigueur (scientifique).
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Re: Principe de perfectibilité

#10

Message par Etienne Beauman » 27 mars 2013, 00:45

Si les observations et les expériences sont rigoureuses, elles sont par conséquent scientifiques
Non mais lol :lol:
Je te rappelle que ton propos est justement de définir ce qui est scientifique de ce qui ne l'est pas !
T'es en train de dire que la science c'est de la science et que la pseudo science c'en est pas parce que la science utilise des méthodes scientifiques et que la pseudo-science non.
Image

Sinon t'as pas répondu à ma première question
Je ne voie pas bien pourquoi le principe de réfutabilité ne pourrait pas s'appliquer aux sciences humaines.
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Re: Principe de perfectibilité

#11

Message par Greem » 27 mars 2013, 04:23

Pardon Étienne, mais tu crois que j'ai ouvert ce topic pour prouver aux autres que j'en ai une plus grosse ? Il y a marqué "venez régler vos comptes avec Greem" dans le titre ? Non, parce que je suis ici pour discuter, et pour ce, ça implique un minimum de respect envers l'autre. Si t'es pas foutu de te comporter convenablement, je te propose de foutre le camp.
Etienne Beauman a écrit : T'es en train de dire que la science c'est de la science et que la pseudo science c'en est pas parce que la science utilise des méthodes scientifiques et que la pseudo-science non.
Comme d'habitude, tu ne fais que simplifier mon propos pour lui donner l'allure d'une tautologie. Avec les bons raccourcis, n'importe quelle démonstration devient tautologique : Dire que c'est grand revient à dire que c'est pas petit, que si c'est blanc alors c'est pas noir, etc. Tu fais de l'esbroufe, mais tout ce que je dis, c'est qu'il me semble vain d'essayer de délimiter science et pseudoscience par des canons méthodologiques qui peuvent varier d'une discipline à une autre (comment que les historiens peuvent-ils réfuter théoriquement l'existence de Jules César ?) et qu'il me semblerait plus pratique de mettre en avant le fait que toutes les sciences ont en commun la volonté d'être le plus performant possible (ce que j'ai appelé principe de perfectibilité, donc) contrairement aux pseudosciences qui se fichent pas mal de la rigueur avec laquelle elles établissent leurs théories.

Je n'ai pas la prétention de révolutionner l'épistémologie, je ne faisais que soumettre aux autres quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un moment, et je n'ai pas besoin qu'un mec comme toi vienne torpiller ce que j'essaie d'amener calmement et humblement. Si je dis une connerie, on peut me le faire remarquer sans me cracher à la gueule, ça va pas me tuer, ni mon contradicteur.
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Re: Principe de perfectibilité

#12

Message par Psyricien » 27 mars 2013, 07:45

Remettons en une couche puisqu'il refuse de répondre:

-->EN QUOI LES SCIENCES HUMAINE NE SATISFONT PAS AU CRITÈRE DE RÉFUTABILITÉ ?

Dans le mesure où une idée non-réfutable est par essence une croyance, il semble y avoir sur ce fil un postulat initial assez problématique !

Sur l'affaire de la "perfectibilité" ... on peut parfaire une croyance ... rien ne l'en empêche.

@+,
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: Principe de perfectibilité

#13

Message par Etienne Beauman » 27 mars 2013, 08:36

Pardon Étienne, mais tu crois que j'ai ouvert ce topic pour prouver aux autres que j'en ai une plus grosse ? Il y a marqué "venez régler vos comptes avec Greem" dans le titre ? Non, parce que je suis ici pour discuter, et pour ce, ça implique un minimum de respect envers l'autre. Si t'es pas foutu de te comporter convenablement, je te propose de foutre le camp.
Je te propose de ne pas me répondre si c'est moi qui t'embête, de mon côté je réponds au sujet et aux arguments, je ne fais pas dans l'attaque personnelle.
et qu'il me semblerait plus pratique de mettre en avant le fait que toutes les sciences ont en commun la volonté d'être le plus performant possible
performant selon quel critère ?
Essaye au moins de répondre et tu verras que si tu mets un critère autre que celui de la science (progrès, bien-être, connaissance, etc.) bah les pseudos science peuvent s’engouffrer dedans, c'est d'ailleurs exactement ce qu'elles font, elles surfent sur des concepts flous.

Tu tournes en rond il y a la bonne science qui consiste à faire de la science avec la bonne méthode et la mauvaise science qui consiste à prétendre qu'on fait de la science avec de mauvaises méthodes, c'est déjà dans la définition de pseudo-science, non ?
T’apportes rien du tout.
(comment que les historiens peuvent-ils réfuter théoriquement l'existence de Jules César ?)
Comment les historiens peuvent ils réfuter théoriquement l'existence de son frère jumeau ?


Faut pas tout confondre, c'est la même chose en dur... comment les physicien peuvent réfuter la gravité ? comment les biologistes peuvent réfuter la douleur ?
Ce sont les hypothèses et théories scientifiques qui doivent être réfutables pas les faits ni les phénomènes.
L'existence de Jules César est un fait solidement avéré, pas une théorie.
On a aucun élément historique allant dans le sens du frère jumeau de Jules César, considérer son existence serait acte de foi. Dirais tu la même chose de Jules César ?
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Re: Principe de perfectibilité

#14

Message par Greem » 27 mars 2013, 10:01

Etienne Beauman a écrit :Essaye au moins de répondre et tu verras que si tu mets un critère autre que celui de la science (progrès, bien-être, connaissance, etc.) bah les pseudos science peuvent s’engouffrer dedans, c'est d'ailleurs exactement ce qu'elles font, elles surfent sur des concepts flous.
Essais de comprendre ce que je dis : Ces critères sont avant tout performants, d'où leur scientificité, mais étant donné la diversité des démarches, il me semble vain de vouloir faire de cet ensemble de méthodes une unité qui définirait la science (et par la même, la pseudoscience). Il me semblerait plus pratique d'insister sur le fait qu'une démarche scientifique cherchera toujours à être la plus performante possible (pour produire des connaissances pratiques) quand on cherche à distinguer science et pseudoscience.
Etienne Beauman a écrit :C'est déjà dans la définition de pseudo-science, non ?
Dire qu'une pseudoscience est une mauvaise science et vice versa ne fait pas vraiment avancer le schmilblick, même si c'est vrai. Ce n'est pas ce que je dis.
Etienne Beauman a écrit :Ce sont les hypothèses et théories scientifiques qui doivent être réfutables pas les faits ni les phénomènes.
L'existence de Jules César est un fait solidement avéré, pas une théorie.
Sauf qu'un fait ou un phénomène on doit pouvoir en faire l'expérience, non ? Difficile d'expérimenter quelque chose qui n'existe plus.
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Re: Principe de perfectibilité

#15

Message par Wooden Ali » 27 mars 2013, 10:33

Dans la mesure où l'on définit la méthode scientifique comme le traitement de faits objectifs par la logique pour définir des modèles testables, réfutables et prédictifs, la distinction entre Science et Vaudou-Science est facile et non ambiguë. Les modèles ainsi définis sont par essence précaires et révisables et donc a fortiori perfectibles.

La distinction entre sciences "dures" et sciences "molles" n'est pas dans la méthode mais dans la nature et le contrôle qu'on peut avoir des faits traités. Je ne vois pas de différence fondamentale entre le travail d'un historien et d'un physicien du solide. Seulement les faits de l'un sont plus contingents donc soumis à des révisions plus fréquentes que ceux de l'autre. La possibilité d'expérimentation avec la maitrise des conditions que cela suppose ne rend pas les résultats d'un physicien des particules plus "objectifs" que celle de la découverte d'un document historique, par exemple.

Une grande caractéristique de la Zozoterie est qu'elle se soucie peu de faits et de leur objectivité. Quand elle donne l'impression de le faire, c'est pour sélectionner ceux qui confortent ses a priori en éliminant ceux qui gênent. Consentino et son univers fractal à la lumière vieillissante en est un récent et parfait exemple. Pour tenter d'expliquer ce qui n'est peut-être qu'une anomalie expérimentale, il détruit les fondements de la Physique contemporaine au point de rendre à nouveau mystérieux ce que le modèle en vigueur explique presque parfaitement. Démarche tordue, s'il en est.

Une pseudoscience est le plus souvent incapable de fournir des faits objectifs soutenant son modèle (astromancie, homéopathie, poltergeistologie ...). C'est dès ce niveau qu'on peut en éliminer la quasi totalité d'entre elles. Impossibilité de fournir des faits objectifs et/ou en sélectionner un tout petit nombre suffit le plus souvent pour détecter aussi bien un pseudo égyptologue qu'un pseudo astrophysicien.

Il ne me semble donc pas utile d'introduire ce nouveau critère pour améliorer son radar à zozos puisqu'il est déjà compris dans la description de la méthode scientifique.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

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Re: Principe de perfectibilité

#16

Message par Cogite Stibon » 27 mars 2013, 10:55

Salut Greem,

Tu as dis :
Greem a écrit :mais tout ce que je dis, c'est qu'il me semble vain d'essayer de délimiter science et pseudoscience par des canons méthodologiques qui peuvent varier d'une discipline à une autre (comment que les historiens peuvent-ils réfuter théoriquement l'existence de Jules César ?) et qu'il me semblerait plus pratique de mettre en avant le fait que toutes les sciences ont en commun la volonté d'être le plus performant possible (ce que j'ai appelé principe de perfectibilité, donc) contrairement aux pseudosciences qui se fichent pas mal de la rigueur avec laquelle elles établissent leurs théories.
Je ne pense pas que les canons méthodologiques varient tant que cela d'une discipline à une autre, du moins dans les grandes lignes. Dans le détail, chaque discipline a développé des méthodes adaptées à l'objet de leur étude, mais elles se retrouvent toutes sur les principes de bases, et même des méthodes très précises et détaillées, comme l'analyse statistique, sont applicables à toutes les sciences.

Ton principe de perfectibilité, ta volonté d'être le plus performant possible, ne serait-il pas la volonté de coller le mieux possible à la réalité ? Dans ce cas, il est la combinaison de deux critères bien connus en épistémologie : réfutabilité et fécondité.

Dans ton exemple de l'existence de Jules César, la difficulté épistémologique tiens moins au fait que l'histoire est une science humaine, qu'au fait que l'histoire est une science historique - comme la paléontologie, la géologie, et la cosmologie, qui sont des sciences "dures". Appliquer le critère de réfutabilité à ces sciences peu sembler paradoxal, puisqu'elles ne portent des faits du passé. On a ainsi parfois jugé que la théorie de l'évolution était non réfutable. Sauf que les événements du passé on des conséquences présentes observables, et que toutes les observations n'ont pas été faites.

La théorie "Jules César a existé - il a conquis la Gaule, il a été nommé dictateur a vie, etc." explique une quantité gigantesque d'observables actuels (textes, statues, vestiges archéologiques, etc.), elle est donc très féconde. Mais elle permet aussi de faire des prédictions : par exemple, si l'on découvre un nouvel ensemble de textes parlant de la situation politique de Rome, et datant de -45 avant JC, alors ces textes mentionneront César. De la même façon, le "big bang" n'est pas directement observable, mais il prédit les caractéristiques du rayonnement cosmique, que l'on peut vérifier.
Greem a écrit :Si la psychanalyse, par exemple, est donc à ranger dans la catégorie pseudo-science, c'est moins parce qu'elle ne répond pas au critère de Popper qu'au fait qu'elle est une discipline perfectible qui refuse d'évoluer.
Mais pourquoi refuse-t-elle d'évoluer ? Car elle repose sur des dogmes non réfutables par l'expérience.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: Principe de perfectibilité

#17

Message par Greem » 27 mars 2013, 11:20

Salut Wooden, salut Cogite Stibon, et merci pour votre contribution,
Wooden Ali a écrit :Une pseudoscience est le plus souvent incapable de fournir des faits objectifs soutenant son modèle (astromancie, homéopathie, poltergeistologie ...).
Ce qui n'est pas très performant quand il s'agit de produire des connaissances, c'est là dessus que j'insiste. Pour le dire autrement et expliciter un peu ma vision des choses, le fait qu'une pseudoscience ne réponde pas aux critères qui définissent habituellement la méthode scientifique (réfutabilité, prédictibilité, etc) n'est qu'un symptôme, pas la maladie. La maladie, c'est ce manque de performance qui peut se traduire notamment par des erreurs logiques. Si je propose de définir les choses ainsi, c'est simplement pour résoudre le problème qui se pose parfois quand il s'agit de délimiter science et pseudoscience. Une pseudoscience en l'état qui se soucierait d'apporter des connaissances pratiques tendrait logiquement et à mesure vers une discipline se rapprochant des sciences mainstream (quitte, en fin de compte, à abandonner les modèles théoriques qui lui ont donné naissance).
Cogite Stibon a écrit :La théorie "Jules César a existé - il a conquis la Gaule, il a été nommé dictateur a vie, etc." explique une quantité gigantesque d'observables actuels (textes, statues, vestiges archéologiques, etc.), elle est donc très féconde.
Bien entendu, loin de moi l'idée de remettre en cause l'existence de César. Tu utilises d'ailleurs le terme "fécond" et c'est pile ce que j'essaie de dire. Une théorie qui produit du rien-du-tout et qui se suffirait a elle-même est inutile scientifiquement parlant, et c'est bien parce que la théorie "Jules Cesar a existé" est aussi féconde/performante qu'elle est scientifique.
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Re: Principe de perfectibilité

#18

Message par BeetleJuice » 27 mars 2013, 11:48

Je définis donc une pseudoscience moins en fonction de ses lacunes méthodologiques que du refus de pallier à ces lacunes quand elles sont pointés du doigt, là où la science cherchera toujours à être la plus rigoureuse possible, dans la mesure de ce qui est techniquement possible. Bêtement, ce qui sépare la science des pseudosciences c'est la rigueur de l'un et le manque de rigueur de l'autre.
Mouais...

Une discipline peut avoir les meilleures intentions du monde pour combler des lacunes et rester quand même en dehors du champs de la méthode scientifique parce que son objet d'étude n'est pas aussi facilement circonscrit à un corpus clairement établit que d'autres disciplines.

L'ufologie, par exemple, se heurtent à la limite entre science et pseudo-science, car son corpus n'est pas assuré d'en être un et ce qu'elle prétend étudié est bien trop fugace pour être testable ou réfutable. Pour autant, certain ufologue sérieux ont déployé de gros effort pour vaincre des lacunes méthodologiques, mais sans grand succès faute d'un objet d'étude qui ne se laisse pas maîtriser.

Cela dit, je comprends le principe. Ca rejoint un peu la nécessité ou non d'émettre des postulats pour faire fonctionner une discipline. Selon moi la science se définit autour de ça autant qu'autour de sa méthode. Plus une discipline nécessite d'établir des postulats préalable à l'étude des faits, plus elle s'éloigne de la science et on rejoint le caractère réfutable ou pas des théories.
Les études sur le paranormal, par exemple, sont obliger de postuler énormément de chose en amont de l'étude des faits, quand la physique se limite la plupart du temps à des postulats en aval (quand une observation induit l'existence de quelque chose qui n'est pas encore compréhensible ou observable, mais nécessaire à l'explication.)
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Re: Principe de perfectibilité

#19

Message par yquemener » 27 mars 2013, 11:57

C'est une proposition de critère intéressante, mais je ne pense pas qu'il s'agisse réellement de se qui sépare vraie science de pseudo-science. Personellement j'appelle pseudo-science une discipline qui obéit à l'un de ces deux critères :

- nie des faits incompatibles avec son modèle.

- propose un modèle cohérent mais extrêmement alambiqué. N'obéit pas au principe du rasoir d'Occam d'une façon vraiment exagérée pour faire coller sa théorie aux observations.

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Re: Principe de perfectibilité

#20

Message par Cogite Stibon » 27 mars 2013, 14:52

Re-salut Greem
Greem a écrit : Ce qui n'est pas très performant quand il s'agit de produire des connaissances, c'est là dessus que j'insiste. Pour le dire autrement et expliciter un peu ma vision des choses, le fait qu'une pseudoscience ne réponde pas aux critères qui définissent habituellement la méthode scientifique (réfutabilité, prédictibilité, etc) n'est qu'un symptôme, pas la maladie. La maladie, c'est ce manque de performance qui peut se traduire notamment par des erreurs logiques. Si je propose de définir les choses ainsi, c'est simplement pour résoudre le problème qui se pose parfois quand il s'agit de délimiter science et pseudoscience. Une pseudoscience en l'état qui se soucierait d'apporter des connaissances pratiques tendrait logiquement et à mesure vers une discipline se rapprochant des sciences mainstream (quitte, en fin de compte, à abandonner les modèles théoriques qui lui ont donné naissance).
Je n'arrive toujours pas à voir en quoi ta notion de "performance" est différente des autres critères de l'épistémologie. Une théorique "performante", selon moi, est une théorie qui produit beaucoup de prédictions conformes à la réalité.
Produire des prédictions vérifiables = réfutabilité
En produire beaucoup = fécondité
Quelles soient conformes à la réalité = exactitude.

Vois-tu autre chose ?
Greem a écrit :
Cogite Stibon a écrit :La théorie "Jules César a existé - il a conquis la Gaule, il a été nommé dictateur a vie, etc." explique une quantité gigantesque d'observables actuels (textes, statues, vestiges archéologiques, etc.), elle est donc très féconde.
Bien entendu, loin de moi l'idée de remettre en cause l'existence de César. Tu utilises d'ailleurs le terme "fécond" et c'est pile ce que j'essaie de dire. Une théorie qui produit du rien-du-tout et qui se suffirait a elle-même est inutile scientifiquement parlant, et c'est bien parce que la théorie "Jules Cesar a existé" est aussi féconde/performante qu'elle est scientifique.
Elle est féconde, mais avant cela, elle est réfutable ( = elle produit des prédictions vérifiables). Être réfutable est une condition préalable nécessaire pour être féconde.
BeetleJuice a écrit : Une discipline peut avoir les meilleures intentions du monde pour combler des lacunes et rester quand même en dehors du champs de la méthode scientifique parce que son objet d'étude n'est pas aussi facilement circonscrit à un corpus clairement établit que d'autres disciplines.

L'ufologie, par exemple, se heurtent à la limite entre science et pseudo-science, car son corpus n'est pas assuré d'en être un et ce qu'elle prétend étudié est bien trop fugace pour être testable ou réfutable. Pour autant, certain ufologue sérieux ont déployé de gros effort pour vaincre des lacunes méthodologiques, mais sans grand succès faute d'un objet d'étude qui ne se laisse pas maîtriser.
Euuh... attention à ne pas confondre discipline et théorie. Une discipline définit l'objet de l'étude, une théorie est un modèle explicatif de cet objet, qui fait des permet de faire des prédictions. En ufologie, l'hypothèse "les extraterrestres nous visitent mais se cachent" ne permet de faire aucune prédiction, elle n'est pas réfutable, ce n'est donc pas une théorie scientifique. Une théorie qui définirait comment les extraterrestres nous visitent, quelles traces ils laissent et dans quelles conditions, le serait (mais elle risquerait de se faire réfuter rapidement). L'hypothèse "socioculturelle" permet de faire énormément de prédictions - au niveau d'un cas individuel (si l'objet visible sur la photo X est de couleur sombre, et qu'il se trouve à la même distance que les fils électrique auquel je soupçonne qu'il est suspendu, alors les pixels auront la même couleur" que générales (si les cas inexpliqués ne le sont que faute de données, alors leurs caractéristiques auront la même distribution que les cas expliqués). Elle constitue donc une théorie scientifique.
BeetleJuice a écrit : Les études sur le paranormal, par exemple, sont obliger de postuler énormément de chose en amont de l'étude des faits, quand la physique se limite la plupart du temps à des postulats en aval (quand une observation induit l'existence de quelque chose qui n'est pas encore compréhensible ou observable, mais nécessaire à l'explication.)
J'ai pas bien compris ce passage. Tu aurais des exemples ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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BeetleJuice
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Re: Principe de perfectibilité

#21

Message par BeetleJuice » 27 mars 2013, 18:28

Cogite a écrit :Euuh... attention à ne pas confondre discipline et théorie. Une discipline définit l'objet de l'étude, une théorie est un modèle explicatif de cet objet, qui fait des permet de faire des prédictions. En ufologie, l'hypothèse "les extraterrestres nous visitent mais se cachent" ne permet de faire aucune prédiction, elle n'est pas réfutable, ce n'est donc pas une théorie scientifique. Une théorie qui définirait comment les extraterrestres nous visitent, quelles traces ils laissent et dans quelles conditions, le serait (mais elle risquerait de se faire réfuter rapidement). L'hypothèse "socioculturelle" permet de faire énormément de prédictions - au niveau d'un cas individuel (si l'objet visible sur la photo X est de couleur sombre, et qu'il se trouve à la même distance que les fils électrique auquel je soupçonne qu'il est suspendu, alors les pixels auront la même couleur" que générales (si les cas inexpliqués ne le sont que faute de données, alors leurs caractéristiques auront la même distribution que les cas expliqués). Elle constitue donc une théorie scientifique.
Je ne fais pas la confusion, je parlais uniquement du corpus de l'ufologie, qui se heurte au fait qu'il n'est que difficilement possible de savoir s'il s'agit justement d'un corpus justifiant l'existence d'une discipline spécifique.
L'hypothèse socioculturelle est selon mon avis, qui vaut ce qu'il vaut, cataloguée de manière erronée comme hypothèse d'ufologie car elle ne couvre pas le même corpus.
Cette hypothèse s’intéresse à l'interprétation, donc aux témoignages, tandis que l'ufologie avait d'abord pour but d'étudier les objets observés et se heurte justement à un corpus constitué essentiellement de témoignage, rendant quasi impossible l'établissement d'un objet d'étude de facto fuyant.
J'ai pas bien compris ce passage. Tu aurais des exemples ?
C'est simple.
Des disciplines comme la parapsychologie par exemple, sont obligé de postuler en amont des capacités chez l'être humain pour justifier par la suite que leur théorie fonctionnent. Elles fonctionnent donc souvent par pétition de principe, en postulant au départ, ce que les faits sont ensuite censé prouver.
On peut faire la même constatation pour les pseudo-médecine, qui postule au départ un bienfait non vérifiable de telle ou telle thérapie et sélectionne donc les faits par la suite en fonction de ce biais pour confirmer le postulat de départ.

Une discipline scientifique tente de se garder de ce genre de chose et ne fait normalement que des postulats en aval des théories générale, quand la théorie est validée par les faits et implique l'existence de quelque chose qui n'est pas observé encore, comme la présence de la matière et de l'énergie noire, rendue nécessaire par un modèle déjà prouvé en amont par les faits, mais qui ne sont pas observé.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Etienne Beauman
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Re: Principe de perfectibilité

#22

Message par Etienne Beauman » 27 mars 2013, 20:49

Essais de comprendre ce que je dis : Ces critères sont avant tout performants, d'où leur scientificité, mais étant donné la diversité des démarches, il me semble vain de vouloir faire de cet ensemble de méthodes une unité qui définirait la science (et par la même, la pseudoscience).
Mais j'essaye de comprendre ce que tu dis, c'est pour cela que je te pose des questions sur ce que tu dis, et si j’appuie sur les contradictions c'est bien parce que je ne peux pas comprendre quelque chose qui me semble contradictoire ou mal goupillé.

quels critères ?
Tu parles de ce que j'ai mis entre parenthèse ? (progrès, bien-être, connaissance, etc.) ??

c’était justement des exemples de critères non-scientifiques flous dans lequel se jettent les pseudo-science, ton critère de perfectibilité dès que t'essayes de le définir un peu ça sonne comme méthode scientifique, non ?
Je ne voie pas la différence.
Ce que dit Wooden là :
Wooden Ali a écrit :Il ne me semble donc pas utile d'introduire ce nouveau critère pour améliorer son radar à zozos puisqu'il est déjà compris dans la description de la méthode scientifique.
c'est ce que je veux te dire.
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Greem
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Re: Principe de perfectibilité

#23

Message par Greem » 28 mars 2013, 10:45

Salut à tous,
Etienne Beauman a écrit :ton critère de perfectibilité dès que t'essayes de le définir un peu ça sonne comme méthode scientifique, non ?

Évidement puisque je ne fais que définir une facette inhérente à la science : Pourquoi la science accorde-t-elle autant d'importance à la logique et à l'examen critique de ses propres théories ? Pourquoi définir des principes épistémologiques telle que la réfutabilité ou la reproductibilité ? Parce que son but, fondamentalement, à la science, c'est de produire des connaissances pratiques (est pratique ce qui permet d'agir sur le monde) en étant au meilleur de ce qu'il est possible de faire.

Je propose simplement d'appeler ceci "principe de perfectibilité" pour la distinguer des pseudosciences qui, dans le meilleur des cas, produisent des théories cohérentes mais inutiles.
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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Cogite Stibon
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Re: Principe de perfectibilité

#24

Message par Cogite Stibon » 28 mars 2013, 11:06

Greem a écrit :Parce que son but, fondamentalement, à la science, c'est de produire des connaissances pratiques (est pratique ce qui permet d'agir sur le monde) en étant au meilleur de ce qu'il est possible de faire.
Non. Le but de la science, c'est de produire des connaissances permettant de prédire le monde. L'application pratique en moyens d'actions est un plus. Comprendre la cosmologie et le big bang n'a pas d'application en actions pratiques sur le monde, c'est pourtant un objectif scientifique tout à fait louable.
Greem a écrit :Je propose simplement d'appeler ceci "principe de perfectibilité" pour la distinguer des pseudosciences qui, dans le meilleur des cas, produisent des théories cohérentes mais inutiles.
Mais encore une fois, en quoi ton "principe de perfectibilité" se distingue-t-il, concrètement , des critères habituels de la méthode scientifique (réfutabilité, fécondité, adéquation au faits) ? Est-ce par le manque d'application en actions pratiques ? Selon ce critère, la cosmologie deviendrait-elle une pseudo-science ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: Principe de perfectibilité

#25

Message par Greem » 28 mars 2013, 17:18

Cogite Stibon a écrit :Mais encore une fois, en quoi ton "principe de perfectibilité" se distingue-t-il, concrètement , des critères habituels de la méthode scientifique (réfutabilité, fécondité, adéquation au faits) ? Est-ce par le manque d'application en actions pratiques ? Selon ce critère, la cosmologie deviendrait-elle une pseudo-science ?
Pas pratique comme peut l'être un micro-onde ou un aspirateur, pratique dans le sens de ce qui peut être pratiqué ou utilisé pour comprendre ou agir sur le monde.
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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