Délire mégalomaniaque

[Kraepelin]

Le chevalier héroïque n'est pas un parfois imbécile. Il sait bien que le dragon est plus grand, plus gros, plus puissant et bien plus dangereux que lui. S'il choisit malgré tout de l'affronter, il sait que sa seule chance est de jouer son "va-tout". Il enfile son armure, pointe ses armes et lance son destrier dans une course folle sans possibilité de retraite. L'aveuglement de sa fièvre du combat est la condition de sa mince chance de succès.

Aujourd'hui, les chevaliers ne portent pas d'acier. Pour le chevalier moderne, les armes sont la rhétorique, le destrier est son arrogance et son armure est son indifférence aveugle aux conséquences interpersonnelles de sa lutte.

Il serait imprudent, dans ses conditions, de vous interposer entre lui et le dragon dans l'espoir que votre "molle amitié" vous protège de sa charge enfiévrée.

[Nicolas78]

Salut,

C'est qui ceux qui s'interposent entre les deux ?

[Kraepelin]

Salut,

C'est qui ceux qui s'interposent entre les deux ?

Les "amis" imprudents!

Je viens de bousculer vers la porte une amie de plusieurs années. Elle a menacé de démissionner de ses fonctions si je ne "rendait pas les armes" dans un conflit idéologique. Sa démission a plusieurs conséquences fâcheuses pour l'organisation dont nous sommes les gestionnaires. Elle imaginait peut-être que notre amitié ou l'anticipation des conséquences me ferait reculer.

Mauvais calcul de sa part!

Une amie de moins!

[Nicolas78]

Haaa oui je comprend...

Mais quel genre d’idéologie, quel sujet ? Se je puis me permettre ?

Au passage : un deuxième amis, s'interposant entre les deux, et neutre, ne pensant qu'aux intérêts du projet, aurait eu la capacité d'éviter ça

[Kraepelin]

Mais quel genre d’idéologie, quel sujet ? Se je puis me permettre ?

L'idéologie gauchiste de ma centrale syndicale. Personnellement, je partage les valeurs de gauche, mais je m'insurge devant l'aveuglement auquel cette idéologie conduit parfois. L'information est traitée de manière biaisée. Les élus se considèrent comme "l'avant-garde éclairée". Ils croient savoir ce qui est le mieux et décident des orientations. Ils présentent ensuite leurs choix de manière déformée dans des versions qui rappellent la définition du mot "propagande". Pour faire entériner leurs orientations par les membres, ils dissimulations de l'information critique, magnifient des informations secondaires, exploitent les sophismes, ou se font la courroie de transmission de mensonges.

Parallèlement, tout ce qui "a l'aire progressiste" est soutenu aveuglément par cette idéologie: médecines alternatives; registre des armes à feu; statistiques fabriquées par certaines féministes et magnification de "l'idéologie patriarcale" comme cause des problèmes sociaux; dénonciation aveugle et inconditionnelle des grandes entreprises (pharmaceutiques, par exemple); etc.

À force de trop tirer sur l'élastique de ma tolérance, l'élastique a pété. Maintenant, je suis sur la défensive. Je cherche continuellement l'écrevisse sous les pierres du ruisseau avant de mettre mes pieds dans l'eau.

Au passage : un deuxième amis, s'interposant entre les deux, et neutre, ne pensant qu'aux intérêts du projet, aurait eu la capacité d'éviter ça

Je ne sais pas! En tout cas, je devine que mon enfièvrement a quelque chose de pathologique. Mais se savoir malade ne guérit pas automatiquement.

[Nicolas78]

L'idéologie gauchiste de ma centrale syndicale. Personnellement, je partage les valeurs de gauche, mais je m'insurge devant l'aveuglement auquel cette idéologie conduit parfois. L'information est traitée de manière biaisée. Les élus se considèrent comme "l'avant-garde éclairée". Ils croient savoir ce qui est le mieux et décident des orientations. Ils présentent ensuite leurs choix de manière déformée dans des versions qui rappellent la définition du mot "propagande". Pour faire entériner leurs orientations par les membres, ils dissimulations de l'information critique, magnifient des informations secondaires, exploitent les sophismes, ou se font la courroie de transmission de mensonges.

Parallèlement, tout ce qui "a l'aire progressiste" est soutenu aveuglément par cette idéologie: médecines alternatives; registre des armes à feu; statistiques fabriquées par certaines féministes et magnification de "l'idéologie patriarcale" comme cause des problèmes sociaux; dénonciation aveugle et inconditionnelle des grandes entreprises (pharmaceutiques, par exemple); etc.

À force de trop tirer sur l'élastique de ma tolérance, l'élastique a pété. Maintenant, je suis sur la défensive. Je cherche continuellement l'écrevisse sous les pierres du ruisseau avant de mettre mes pieds dans l'eau.

Bha c'est le principe de toute les tendances politique

Parallèlement, tout ce qui "a l'aire progressiste" est soutenu aveuglément par cette idéologie: médecines alternatives; registre des armes à feu; statistiques fabriquées par certaines féministes et magnification de "l'idéologie patriarcale" comme cause des problèmes sociaux; dénonciation aveugle et inconditionnelle des grandes entreprises (pharmaceutiques, par exemple); etc.

C'est probablement dénoncer sans raison, mais il y à du vrai aussi.
On peux pas dire que les grandes entreprises crées de l'emplois en se moment par exemple. Malgré, parfois, des bénéfices record.
De la à les flinguer...

En tout cas tu en à du courage de faire de la politique dans un syndic
Moi je trouve les syndicats plutôt indispensable pour les travailleurs. C'est une bonne protection parfois contre les abus, mais aussi surtout pour faire porté sa voix.
Mais j'ai du mal à les supporter aussi, pour les même raisons que toi. Paradoxalement à leurs intérêts indéniable.

La raison se perd en politique c'est normal Si c’était moi au micro, je militerais pour une taxe de 10% sur les transaction boursières et je limiterais le nombre d’heures de travail à 4h/jours !
Tu veux pas de moi dans ton syndicat ? Je te fait couler pays en 3 mois

[Mireille]

Bonjour Kraepelin,

L'intégrité a un prix et personnellement j'apprécie cette qualité tout autant que l'honnêteté. En donnant mon opinion, je me suis souvent trompée, mais je n'ai jamais regretté d'être aller au fond des choses, on finit par céder ou on finit par être appuyé, mais il se passe toujours quelque chose. Quand la passion soulève de ses braises ardentes nos profondes convictions c'est là que les problèmes bien souvent naissent.

Je trouve la vie bien difficile. Quand j'étais adolescente, j'ai travaillé dans une manufacture de tapis pour aider ma mère et j'étais peut-être un peu plus délurée que la majorité de ses pauvres gens qui travaillaient presque au seuil de l'esclavage. On se faisait bousculer pour un rien et il arrivait souvent des accidents. Ma mère m'a alors présenté un type qui était un chef syndicale et on a bavardé un moment, il m'a convaincu que j'avais l'étoffe pour faire entrer un syndicat dans cette manufacture. J'étais plutôt le genre de fille à vouloir rendre justice là ou il le fallait sans penser aux conséquences. J'ai donc travaillé de concert avec lui et on a finit par se retrouver aux votes. On a pas passer de très peu, les conséquences qui ont suivies pour tout ceux que j'avais convaincus de m'aider à été dramatique. Des gens ont perdus leur emplois, il y a même eût un contremaître qui m'avait aidé qui a fait une dépression nerveuse. Je ne sais pas tout ce qu'ils ont subit après mon passage, mais j'aime mieux ne pas y penser. Tout ça pour dire que nos idéologies ont elles aussi un prix quand on les mets en avant.

[spin-up]

Le chevalier héroïque n'est pas un parfois imbécile. Il sait bien que le dragon est plus grand, plus gros, plus puissant et bien plus dangereux que lui. S'il choisit malgré tout de l'affronter, il sait que sa seule chance est de jouer son "va-tout". Il enfile son armure, pointe ses armes et lance son destrier dans une course folle sans possibilité de retraite. L'aveuglement de sa fièvre du combat est la condition de sa mince chance de succès.

Aujourd'hui, les chevaliers ne portent pas d'acier. Pour le chevalier moderne, les armes sont la rhétorique, le destrier est son arrogance et son armure est son indifférence aveugle aux conséquences interpersonnelles de sa lutte.

Il serait imprudent, dans ses conditions, de vous interposer entre lui et le dragon dans l'espoir que votre "molle amitié" vous protège de sa charge enfiévrée.

Qui est le dragon dans cette histoire? Y en a t il un ou est ce que ce n'est que 2 chevaliers en armure, foncant l'un vers l'autre, chacun persuadé de combattre un dragon?

[Kraepelin]

Qui est le dragon dans cette histoire? Y en a t il un ou est ce que ce n'est que 2 chevaliers en armure, foncant l'un vers l'autre, chacun persuadé de combattre un dragon?

Tu auras compris que le dragon est une métaphore. Il représente symboliquement toute ennemi gros, grand et fort contre qui la utte semble inégale.

Je m'intéresse ici surtout à une forme de folie: la mégalomanie de celui qui se prend pour un chevalier et se lance "solitaire" contre un ennemi plus fort que lui avec le sentiment exalté que son courage en fait un homme (ou une femme) "meilleur(e)".

[Jean-Francois]

Tu auras compris que le dragon est une métaphore. Il représente symboliquement toute ennemi gros, grand et fort contre qui la utte semble inégale

Vue que ta métaphore n'est pas des plus limpides, ce que j'en comprends est que tu te vois en dragon et ton amie représente le chevalier. J'ai peut-être tort mais comme tu ne réponds pas à la question de spin-up, difficile de corriger cette impression.

Jean-François

[BeRReGoN]

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