LiL'ShaO a écrit :On apprend la multiplication par 100 à 5 ans au québec?
Ça dépend des enfants. Il doit y avoir des enfants de 5 ans qui apprennent ça un peu partout sur la planète... je ne pense pas que ce soit interdit!
Mais on s'attend à ce que le professeur, lui, sache, après 5 ans de secondaire, 2 ans de collégial et 4 ans d'université, ce que ça fait, 100 X 100. D'un autre côté, on peut se demander si, effectivement, c'est trop leur en demander!
Mon gars s'est aussi fait dire que c'est impossible d'aller aux USA la fin de semaine (d'ici, ça se fait aller retour dans une journée...). On a aussi des messages pleins de fautes. C'est donc dire que c'est pas parce que leur force est en sciences humaines ou en lettres qu'ils sont mauvais en sciences et en maths. Ça semble généralisé.
Ah, une prof de maths du secondaire qui n'a aucune idée à quoi servent les maths qu'elle enseigne!
Des exemples, j'en ai, j'en ai, c'est épouvantable. Les mathématiques y passent en particulier, mais le français, c'est pas fort non plus.
LiL'ShaO a écrit :En ce qui concerne ta critique du corps professoral, je ne commenterai pas, tellement ça me semble rempli de préjugés et loin de la vérité.
Non, j'ai trois enfants à l'école, j'ai fait partie du conseil d'établissement et j'ai fréquenté les mes institutions d'enseignement qu'eux. On a aussi des amis qui sont enseignants. J'ai un bon bagage. Mais mieux que ça, La Presse a fait un test qui semble confirmer le tout :
«L'étude tire d'autres conclusions notables: les diplômés universitaires en éducation et en sciences humaines sont nettement plus nombreux que les autres à être incapables de dépasser le 2e niveau.»
Typiquement, ici, si tu n'es pas bon à l'école, tu ne fais pas les maths «fortes» au secondaire. Rendu au Cégep, sans maths fortes, ce sont les sciences humaines le choix par défaut. L'option la plus basse est science humaines sans maths.
Rendu à l'université, devinez quel est un des rares programmes à prendre des étudiants qui ont fait sciences humaines pas de maths?
Donc, plusieurs étudiants finissent là parce que c'est un choix par défaut ou un métier typique pour les filles. Ce que j'ai constaté, c'est que les gars semblent nettement plus motivés et intéressés. D'après moi, c'est parce qu'ils ont choisi d'aller en enseignement plutôt que d'y aller à défaut d'aller ailleurs.
En passant, les enseignants du Québec n'ont pas d'ordre professionnel...
Peut-être que rehausser les exigences et avoir plus de gens qui y vont pas choix et non par défaut, ça aiderait beaucoup.