Le paradoxe de la viande
Le paradoxe de la viande
Bonjour,
Dans ma recherche de concilier mon goût de manger de la viande et le sentiment d’agir mal, je suis tombée sur l’article ci-dessous qui m’a fait découvrir que ce petit problème était connu sous ce nom : Le paradoxe de la viande, voir cet article qui vous en fait un très court résumé: http://www.psychomedia.qc.ca/psychologi ... de-animaux
Je cite ce qui m’apparaît intéressant : Être prêt à manger des animaux dépend aussi de certaines caractéristiques de ces derniers, telles qu'avoir un "esprit". Percevoir les animaux comme très différents de l'humain et comme manquant d'attributs mentaux, tels que la capacité de douleur, supporte la consommation de viande.
A la suite des discussions endiablées que nous avons eues dans une autre enfilade cette semaine sur le sujet, à savoir si les humains étaient supérieurs aux animaux, j’ai fait quelques recherches et j’ai lu ici quelques tests qui avaient été effectués sur eux pour mieux connaître leurs capacités; voir ces quelques diapos : http://www.question-animale.org/sites/d ... nimaux.pdf. J’ai été plutôt surprise; je les croyais comme ayant beaucoup moins d’esprit, donc beaucoup moins capables et bien moins conscients.
C’est une impression toute personnelle, mais je pense que plus des études seront faites sur les capacités cognitives des animaux et plus nous en serons informés, plus il deviendra difficile pour nous de les manger sans nous inquiéter au minimum de leurs conditions d’élevage et d’abattage avant qu’ils n’atterrissent dans nos jolies services de porcelaine.
Notre conception de ce que sont les animaux, demain, pourrait bien changer notre manière de nous alimenter.
Dans ma recherche de concilier mon goût de manger de la viande et le sentiment d’agir mal, je suis tombée sur l’article ci-dessous qui m’a fait découvrir que ce petit problème était connu sous ce nom : Le paradoxe de la viande, voir cet article qui vous en fait un très court résumé: http://www.psychomedia.qc.ca/psychologi ... de-animaux
Je cite ce qui m’apparaît intéressant : Être prêt à manger des animaux dépend aussi de certaines caractéristiques de ces derniers, telles qu'avoir un "esprit". Percevoir les animaux comme très différents de l'humain et comme manquant d'attributs mentaux, tels que la capacité de douleur, supporte la consommation de viande.
A la suite des discussions endiablées que nous avons eues dans une autre enfilade cette semaine sur le sujet, à savoir si les humains étaient supérieurs aux animaux, j’ai fait quelques recherches et j’ai lu ici quelques tests qui avaient été effectués sur eux pour mieux connaître leurs capacités; voir ces quelques diapos : http://www.question-animale.org/sites/d ... nimaux.pdf. J’ai été plutôt surprise; je les croyais comme ayant beaucoup moins d’esprit, donc beaucoup moins capables et bien moins conscients.
C’est une impression toute personnelle, mais je pense que plus des études seront faites sur les capacités cognitives des animaux et plus nous en serons informés, plus il deviendra difficile pour nous de les manger sans nous inquiéter au minimum de leurs conditions d’élevage et d’abattage avant qu’ils n’atterrissent dans nos jolies services de porcelaine.
Notre conception de ce que sont les animaux, demain, pourrait bien changer notre manière de nous alimenter.
Re: Le paradoxe de la viande
Je sais pas si c'est le hasard mais je suis justement en train de lire un bouquin passionnant qui explique que selon la Bible tous les mammifères étaient herbivores avant la fameuse "chute".Mireille a écrit :Dans ma recherche de concilier mon goût de manger de la viande et le sentiment d’agir mal, je suis tombée sur l’article ci-dessous qui m’a fait découvrir que ce petit problème était connu sous ce nom : Le paradoxe de la viande, voir cet article qui vous en fait un très court résumé: http://www.psychomedia.qc.ca/psychologi ... de-animaux
Je cite ce qui m’apparaît intéressant : Être prêt à manger des animaux dépend aussi de certaines caractéristiques de ces derniers, telles qu'avoir un "esprit". Percevoir les animaux comme très différents de l'humain et comme manquant d'attributs mentaux, tels que la capacité de douleur, supporte la consommation de viande.
Franchement, à une époque où soit-disant on serait sur le point de voir les rêves des humains sur un écran de cinéma 3D dolby surround, je m'étonne qu'on en soit encore à se demander si vaches souffrent ou pas.
Petite devinette spécialement pour toi, Mireille: D'après de nombreux témoins*, sais-tu quel est le cri considéré comme étant le plus "déchirant" perçu par l'oreille humaine?
Notre conception de ce que sont les animaux, demain, pourrait bien changer notre manière de nous alimenter.
Pas besoin d'attendre demain.
* Faute de mieux, mais tu trouveras peut-être quelque chose de plus "scientifique" sur Wikipédia 'allayhi salam.
Homosapienne et fière de l'être. 
Note: J'ai mis en "ignoré" les membres qui violent délibérément la charte du forum. Si vous m'adressez un message et que je ne vous réponds pas, vous saurez pourquoi.
Liberté de pensée

Note: J'ai mis en "ignoré" les membres qui violent délibérément la charte du forum. Si vous m'adressez un message et que je ne vous réponds pas, vous saurez pourquoi.

Re: Le paradoxe de la viande
Malheureusement, je pense que plusieurs d'entre nous sommes bien au courant de l'intelligence des animaux et de leur perception de la douleur, mais qu'ils n'ont tout simplement pas le courage de faire le changement...
et j'en fait partie!
Je l'ai vu, le vidéo atroce sur les poulets qui se faisaient carrément aspirer vivants par des machines... je sais que le cochon est hyper intelligent (parenthèse, belle idée marketing de parler de viande de porc et non pas de viande de cochon!), mais cela ne m'empêche pas d'en manger car l'effort perçu pour me convertir au régime végétarien me paraît énorme. Ce qui ne m'empêche pas de commencer à intégrer des recettes végés à mon régime, on planifie doucement le changement...
Peut-être qu'en tapant davantage sur le clou dans les médias, ça peut contribuer à conscientiser les gens... mais avec le nombre d'articles diffusés sur les média sociaux (du moins dans mon cercle perso) et à en voir l'impact assez limité, je pense que ça va se faire à très petits pas.
et j'en fait partie!
Je l'ai vu, le vidéo atroce sur les poulets qui se faisaient carrément aspirer vivants par des machines... je sais que le cochon est hyper intelligent (parenthèse, belle idée marketing de parler de viande de porc et non pas de viande de cochon!), mais cela ne m'empêche pas d'en manger car l'effort perçu pour me convertir au régime végétarien me paraît énorme. Ce qui ne m'empêche pas de commencer à intégrer des recettes végés à mon régime, on planifie doucement le changement...
Peut-être qu'en tapant davantage sur le clou dans les médias, ça peut contribuer à conscientiser les gens... mais avec le nombre d'articles diffusés sur les média sociaux (du moins dans mon cercle perso) et à en voir l'impact assez limité, je pense que ça va se faire à très petits pas.
Le plus grand amour est l'amour d'une mère, vient ensuite l'amour d'un chien, puis l'amour d'un amant.
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Re: Le paradoxe de la viande
En sachant que la viande rouge est cancérigène ça aide à réduire les quantités (ou même à l'éliminer) de notre menu.Cheebee a écrit :Malheureusement, je pense que plusieurs d'entre nous sommes bien au courant de l'intelligence des animaux et de leur perception de la douleur, mais qu'ils n'ont tout simplement pas le courage de faire le changement...
https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-info ... ?region=onViande rouge, viande transformée et cancer
La recherche démontre qu’une alimentation riche en viande rouge ainsi que la consommation de viande transformée fait augmenter le risque de cancer colorectal.
Re: Le paradoxe de la viande
Et avant de lire la fameuse Bible il y a des humains qui devaient être plus intelligents ...Dorothy a écrit :Je sais pas si c'est le hasard mais je suis justement en train de lire un bouquin passionnant qui explique que selon la Bible tous les mammifères étaient herbivores avant la fameuse "chute".
Re: Le paradoxe de la viande
Je t'avoue que j'étais au courantRaphaël a écrit :En sachant que la viande rouge est cancérigène ça aide à réduire les quantités (ou même à l'éliminer) de notre menu.Cheebee a écrit :Malheureusement, je pense que plusieurs d'entre nous sommes bien au courant de l'intelligence des animaux et de leur perception de la douleur, mais qu'ils n'ont tout simplement pas le courage de faire le changement...
https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-info ... ?region=onViande rouge, viande transformée et cancer
La recherche démontre qu’une alimentation riche en viande rouge ainsi que la consommation de viande transformée fait augmenter le risque de cancer colorectal.

Mais tant que la maison n'est pas en feu, le besoin d'en sortir ne se fait pas vraiment sentir! Je fais partie des jeunes adultes qui se sentent un peu invincibles, qui prennent moyennement soin d'eux et qui attendent de tomber malades avant de changer de régime de vie. Insensibles à leur corps, élevés dans un régime alimentaire qui les rend accrocs à la viande et à la malbouffe... un peu comme le fumeur conscient qu'il s'empoisonne à petit feu.
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Re: Le paradoxe de la viande
Oui, mais aussi peut etre... Ils s'en foutent !!!Cheebee a écrit :Malheureusement, je pense que plusieurs d'entre nous sommes bien au courant de l'intelligence des animaux et de leur perception de la douleur, mais qu'ils n'ont tout simplement pas le courage de faire le changement...
et j'en fait partie!
Je l'ai vu, le vidéo atroce sur les poulets qui se faisaient carrément aspirer vivants par des machines... je sais que le cochon est hyper intelligent (parenthèse, belle idée marketing de parler de viande de porc et non pas de viande de cochon!), mais cela ne m'empêche pas d'en manger car l'effort perçu pour me convertir au régime végétarien me paraît énorme. Ce qui ne m'empêche pas de commencer à intégrer des recettes végés à mon régime, on planifie doucement le changement...
Peut-être qu'en tapant davantage sur le clou dans les médias, ça peut contribuer à conscientiser les gens... mais avec le nombre d'articles diffusés sur les média sociaux (du moins dans mon cercle perso) et à en voir l'impact assez limité, je pense que ça va se faire à très petits pas.
Perso, j'ai vu des reportages avec des mecs qui triaient les poussins par sexe pour broyer les mâles et en faire de la farine animale. Ca m'a fait bailler.
J'ai entendu des cris d'animaux (j'ai vécu en Ariège, département rural avec des fermiers qui font leurs propres viande) qui allaient être abattu, et je pensais plus a la future saucisse que j'allais manger qu'au "pauvre porc qu'on va saigner".
Pourquoi je dis ca, tout simplement car ca m’exaspère quand j'entends : "faut que les gens se réveillent." Non, non, ils savent que les vaches sont abattue avec un piston hydraulique, que les porcs sont élevés dans des box où les femelles ne peuvent pas se lever, que chaque jour des porcins meurent étouffés par ses frères, que les poules vivent sans lumière du jour dans 10cm3.
Mais on s'en fout.
Ps : je suis pour la sauvegarde de la nature, la protection des animaux sauvages et la préservation de la biodiversité. Mais les animaux d’élevage, rien a battre.
Pro technologie
Pro verichip
Pro robotique
Pro verichip
Pro robotique
Re: Le paradoxe de la viande
Pour la bible il existe deux états principaux, le second est celui de l'animation, il s'agirait du mouvement , la pulsation (" le cœur") caractérisant les animaux, l'homme en particulier. Le premier état , végétal (herbe, bois ) se caractériserait par la manière par laquelle se produit la multiplication ( arbre de Jesse au sommet duquel l'on figure l'animation).Dorothy a écrit :
Je sais pas si c'est le hasard mais je suis justement en train de lire un bouquin passionnant qui explique que selon la Bible tous les mammifères étaient herbivores avant cette fameuse "chute"
Dans la bible, l'action de créer est d'abord d'ordre végétatif et se poursuit par le fait d'exister (être doué d'une animation).
La bible ne doit pas se lire dans le sens propre, mais dans le sens figure (e accent aigu).
Re: Le paradoxe de la viande
Bonjour Raphaël,
Les deux premières causes probables se rapportent à la façon dont on la cuit et la transforme.
Pour la troisième il y a un résumé d'étude sur pubmed où c'est écrit qu'ils ont fait l'étude avec plus de 500,000 personnes etc. et que "The relative risk of colon cancer was 1.18 (95% CI: 1.06-1.32) for subjects in the highest category of heme iron intake compared with those in the lowest category."
Un peu plus bas dans le résumé on indique qu'une étude sur des rats ayant un cancer du colon (induit chimiquement) montre que la viande rouge, entre autres, favoriserait systématiquement la formation de lésions précancéreuses. Le fer héminique aurait un effet catalyseur sur la formation, à l'intérieur de l'organisme, de composés nitrés cancérigènes et de "cytotoxic and genotoxic aldehydes by lipoperoxidation".
Donc si j'ai bien compris, ce sont les cochonneries qu'on mélange à la viande et la cuisson (barbecue, friture, grill) qui seraient principalement à blâmer, plutôt que la viande en tant que telle. Et aussi l'effet du fer sur la formation des composés nitrés, même si l'article précise qu'on ignore la façon dont ça se produit.
Acheter de la viande kosher et la faire cuire à basse température...
Sur http://www.cancer.ca c'est écrit que les causes probables de l'augmentation du cancer colorectal lié à une alimentation riche en viande rouge sont : la température de cuisson, les agents de conservation et le fer.Raphaël a écrit :En sachant que la viande rouge est cancérigène ça aide à réduire les quantités (ou même à l'éliminer) de notre menu.
Les deux premières causes probables se rapportent à la façon dont on la cuit et la transforme.
Pour la troisième il y a un résumé d'étude sur pubmed où c'est écrit qu'ils ont fait l'étude avec plus de 500,000 personnes etc. et que "The relative risk of colon cancer was 1.18 (95% CI: 1.06-1.32) for subjects in the highest category of heme iron intake compared with those in the lowest category."
Un peu plus bas dans le résumé on indique qu'une étude sur des rats ayant un cancer du colon (induit chimiquement) montre que la viande rouge, entre autres, favoriserait systématiquement la formation de lésions précancéreuses. Le fer héminique aurait un effet catalyseur sur la formation, à l'intérieur de l'organisme, de composés nitrés cancérigènes et de "cytotoxic and genotoxic aldehydes by lipoperoxidation".
Donc si j'ai bien compris, ce sont les cochonneries qu'on mélange à la viande et la cuisson (barbecue, friture, grill) qui seraient principalement à blâmer, plutôt que la viande en tant que telle. Et aussi l'effet du fer sur la formation des composés nitrés, même si l'article précise qu'on ignore la façon dont ça se produit.
Acheter de la viande kosher et la faire cuire à basse température...
- Leussetucru
- Messages : 40
- Inscription : 29 janv. 2015, 18:14
Re: Le paradoxe de la viande
C'est le mal du siècle: On est ce qu'on mange dit-on.
Ben non, on n'est pas ce qu'on mange. L'important, c'est pas la propreté des tuyaux et rouages de la machine, c'est le travail qu'on réussit à faire avec.
Quelle prétention de l'homme moderne, de vouloir vivre cent-un ans. De vouloir sauver les autres d'eux mêmes. De chercher par tous les moyens à se prolonger, se modifier, se sécuriser... C'est immoral, un abus de l'espace, un retard coûteux sur la destination commune.
Le pire ennemi de l'homme, c'est la trouille, pas la tambouille.
Ben non, on n'est pas ce qu'on mange. L'important, c'est pas la propreté des tuyaux et rouages de la machine, c'est le travail qu'on réussit à faire avec.
Quelle prétention de l'homme moderne, de vouloir vivre cent-un ans. De vouloir sauver les autres d'eux mêmes. De chercher par tous les moyens à se prolonger, se modifier, se sécuriser... C'est immoral, un abus de l'espace, un retard coûteux sur la destination commune.
Le pire ennemi de l'homme, c'est la trouille, pas la tambouille.
Trouver, c'est le contraire de chercher. La vérité se trouve là, où ne la cherche pas.
Re: Le paradoxe de la viande
Bonjour Leussetucru,
Je trouve très beau votre message. Je me disais hier, en pensant aux jeux de rôle en ligne : ce qui motive tout ce qu'on fait, et tout ce qu'on ne fait pas, est l'idée de la mort.Leussetucru a écrit :Quelle prétention de l'homme moderne, de vouloir vivre cent-un ans. De vouloir sauver les autres d'eux mêmes. De chercher par tous les moyens à se prolonger, se modifier, se sécuriser... C'est immoral, un abus de l'espace, un retard coûteux sur la destination commune.
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