Christian a écrit :Nicolas78 a écrit :Ça reste mieux que l'alcool ou la drogue.
Et les "twelve steps" sont parfois efficaces pour les plus en demande de soins.
Rien n'oblige à prendre Dieu en exemple.
Oui,
parfois...
Voici les conclusions sur ce site que tu donnes en lien :
Conclusions des auteurs :
Aucune étude expérimentale n'a formellement montré l'efficacité des approches AA ou TSF à réduire la dépendance à l'alcool ou les problèmes liés à l'alcool. Une étude de grande taille examinait les facteurs de pronostics associés aux interventions qui étaient sensées réussir au lieu d'évaluer l'efficacité des interventions même, d'autres études d'efficacité sont donc nécessaires.
Donc les démarches de ces groupes d'entraides ne serviraient pas à grand chose...
Perso, je verrais plutot :
1. Traitement médicamenteux pour dépression associé d'une psychothérapie courte et légère (juste pour " vider son sac"). La partie la plus difficile est de convaincre la personne dépendante à entreprendre ces deux démarches, car la plupart du temps elle est soit dans le déni soit dans le refus : Comment faire pour la convaincre?? et beaucoup sont plus dépendants psychologiquement que physiquement à l'alcool ou à certaines substances prises irrégulièrement.
2.Contrat professionnel de réinsertion en simultané ou toute activité régulière, financés par les pouvoirs publics le temps qu'il faudra (plusieurs mois) pouvant occuper, éveiller un intérêt, voire une passion et une régularité d'activité chez cette personne. Il me semble essentiel de canaliser l'attention de la personne pour qu'elle occupe son esprit, son temps et qu'elle se revalorise à ses yeux.
La principale difficulté est de crééer ces structures d'activité puisqu'elles demandent des financements, évidemment. Il me semble essentiel que les états ou les associations axent là-dessus :
Existence d'activités disponibles reveillant des motivations et pouvant procurer à la personne dépendante un emploi ou meme une activité bénévole (qu'elle recherchera elle-meme quand elle sera en état de le faire).
3. En meme temps, de temps en temps, suivi, accompagnement avec comptes-rendus d'activité et mini-bilans sous forme de rendez-vous en groupe et individuels des personnes dépendantes, qui raconteront leur expérience, et pourront ainsi formuler et visualiser leurs progrès, et ainsi reprendre peu a peu confiance en eux.
4.Au bout de quelques mois, je pense que la personne dépendante pourrait s'être stabilisée, avoir repris gout à la vie et à une vie saine, et aura eu des "déclics" indispensables.
5. Parallèlement , lui faire réaliser le coté festif de l'alcool dont elle se prive (boire un coup entre amis de temps en temps c'est sympa), la libération que procure la non-dépendance à un produit etc
Avez vous d'autres suggestions ?
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..