ABC a écrit :rommel a écrit :A lire sur
http://goo.gl/gRI0Z5 [*]Le disque en rotation d'Albert Einstein: le problème et la solution[*] Pour démontrer qu'on peut déduire de la théorie de la relativité restreinte qu'il existe un observateur pouvant constater que son espace tridimensionnel n'est pas euclidien.
Ce n'est pas possible avec un seul observateur. La géométrie spatiale est associée à un espace 3D, en l'occurrence un feuilletage en observateurs 1D d'un espace-temps 4D.
Albert Einstein a écrit :
Let us consider a space-time domain in which no gravitational fields exists relative to a reference-body K whose state of motion has been suitably chosen. K is then a Galileian reference-body as regards the domain considered, and the results of the special theory of relativity hold relative to K. Let us suppose the same domain referred to a second body of reference K', which is rotating uniformly with respect to K. In order to fix our ideas, we shall imagine K' to be in the form of a plane circular disc, which rotates uniformly in its own plane about its centre. An observer who is sitting eccentrically on the disc K' is sensible of a force which acts outwards in a radial direction, and which would be interpreted as an effect of inertia (centrifugal force) by an observer who was at rest with respect to the original reference-body K. But the observer on the disc may regard his disc as a reference-body which is “at rest”;
Je pense que en relativité einsteinnienne on peut énoncer qu'on s'intéresse aux constations d'un unique observateur tournant puisqu'on admet, il me semble, que tous les observateurs tournants du problème font les mêmes constatations. C'est d'ailleurs cette unicité des constats qui serait le critère leur permettant de constituer un ensemble particulier qu'on peut utiliser dans la résolution du problème.
ABC a écrit :
La courbure spatiale négative du référentiel tournant signifie que des observateurs tournant sur un cercle de rayon R mesurent entre eux une distance supérieure à 2 pi R.
Ca se calcule facilement. La distance séparant n observateurs tournant sur un cercle de rayon R vaut :
- 2 pi R/n pour les observateurs non tournants
- d = (c/2)T' pour les observateurs tournants,
où T' désigne le temps d'aller-retour entre deux observateurs tournants successifs mesurés par ces observarteurs.
Une remarque: 2 pi R/n serait par définition la longueur d'un arc de cercle dans un référentiel inertiel définit par le problème et cela est normale puisque dans un tel référentiel l'ensemble des position spatiales fixes constitue un espace euclidien de dimension trois. Mais la quantité d = (c/2)T' semble être, dans votre exposé des faits, la mesure (einsteinnienne) d'un segment de droite définit sur l'ensemble des positions spatiales fixes qui constituent l'espace tridimensionnel du référentiel tournant (espace dont vous souhaitez soutenir qu'elle possède
une géométrie propre qui n'est pas euclidienne, je dis
une parce que nous pouvons en définir plusieurs sur quelque espace que ce soit).
Vous comparez donc la mesure d'un arc de cercle et la mesure d'un segment de droite pour obtenir quoi ? vous répondrez peut être qu'il suffit de considérer un arc de cercle suffisamment petit... suffisamment correspondrait à quelle valeur exacte pour l'entier naturel 'n' ? mais ne nous attardons pas encore là dessus. Je sais qu'habituellement on invoque l'expression 'calcul différentiel' comme une formule vaudou et on passe.
ABC a écrit :
Pour les observateurs non tournants, ce temps vaut T = T1 + T2
Je passe.
ABC a écrit :
(c-v)T1 = 2 pi R/n = (c+v)T2 (la composition des vitesses est additive, même en relativité restreinte, si les vitesses intervenant dans la loi de composition des vitesses sont toutes mesurées dans le même référentiel inertiel, en l’occurrence, le référentiel où l'axe de rotation des observateurs est fixe)
et
Pour les observateurs tournants, ce temps vaut T'. Il est plus petit que T en raison de la dilatation temporelle de Lorentz.
T' = T(1-v²/c²)^(1/2)
Nous ne devons pas confondre les données très claires du problème et les hypothèse inconsciemment injectées pour proposer
une (
l'unique ?) solution.
La relativité restreinte invente les relations qui existe entre les mesures d'espace
(mesure des segments de courbes définis sur un ensemble de positions spatiales fixes) et de temps
(durées écoulées au sein des horloges numériques régulières qui sont constamment au repos dans tous les sens du termes!) effectuées dans un référentiel inertiel
S, et les mesures d'espace et de temps correspondants qui sont constatées dans un autres référentiel inertiel
S' qui par définition est en translation uniforme par rapport à
S. Ces relations sont conçues de sorte que la théorie de Maxwell puisse indifféremment être formulée dans
S et
S'.
Ainsi, la relation entre T et T' que vous exposez n'est pas une conséquence de la théorie de la relativité restreinte puisque T' provient d'une horloge tournante. Je trouve qu'il y a sujet à discussion et donc une porte ouverte aux propositions.
ABC a écrit :
Bref, le mètre des observateurs tournants est contracté par la contraction de Lorenz. Donc, en mettant leurs mètres étalon bout à bout, ils trouvent que la circonférence du cercle sur lequel ils tournent à vitesse v mesure 2 pi R/(1-v²/c²)^(1/2) > 2 pi R.
Vous faites encore un raccourci. Je pense que le problème initiale peut se résumer ainsi:
On considère un référentiel inertiel
S et on considère n observateurs qui sont régulièrement disposés sur un cercle dans
S et qui s'y déplacent à la même vitesse constante (mesures faites par
S). On suppose que ces observateurs tournants reconnaissent exactement le même ensemble de lignes d'univers comme étant l'ensemble des position spatiales constamment fixes à leur égard.
Quelque soit la valeur de la mesure de la circonférence que vous leur prêtez, pourquoi ajoutez-vous que ces observateurs tournants constatent qu'ils sont disposés sur un cercle (dans leur ensemble propre de positions spatiales constamment fixes) ??
En effet, la relativité restreinte affirme qu'il existe des référentiels inertiels qui constatent que ces observateurs tournants se déplacent en fait sur une ellipse non circulaire. De plus, dans chacun de ces autres référentiels inertiels, chacun des 'n' observateurs tournants effectuent consécutivement et à répétition des éloignements et des rapprochements par rapport à un observateur tournant 'n+1' que
S localise au centre de son cercle.
Remarquons que si ces observateurs tournants étaient disposés sur un cercle en translatons uniforme dans
S (
de sorte que S ne constate pas les rapprochements et éloignements à répétition) alors il pourrait exister un référentiel inertiel autre qui constaterait qu'ils ne sont animés d'aucun mouvement de translation
mais qu'il sont disposés sur une ellipse non circulaire.
Je trouve qu'il y a sujet à discussion et donc une porte ouverte aux propositions.
ABC a écrit :
De plus, l'effet Sagnac les renseigne sur le fait que
Je peux lire:
Wikipédia a écrit :
On appelle effet Sagnac le décalage temporel de la réception de deux signaux lumineux tournant en sens inverse autour de la circonférence d'un disque en rotation (par rapport à un référentiel inertiel), quand ils sont émis par un émetteur-récepteur fixé sur ce disque. L'effet Sagnac a été découvert par Georges Sagnac en 19131.
Ainsi, une interprétation à priori de l'effet Sagnac n'est pas fondamentale pour la résolution du problème qui nous préoccupent. Ne serait-il pas
fantastique de réaliser que nous pouvons mathématiquement et logiquement formuler plus d'une solution à ce problème des mesures constatées par les observateurs tournants ?