Salut Christian,
Je réagis fort fort sur cette partie de ton commentaire :
Christian a écrit :Mireille, savais-tu que la science n'a jamais fait parti des discussions lors des débats entre les chefs, et ce depuis 1968! Dans les débats en anglais, AUCUNE question concernant l'orientation de la science au Canada n'a été posée. Pourtant, avec les 16 bibliothèques scientifiques et les centres de recherche qui ont été fermés par ce gouvernement, la question se pose! Un bel exemple ici: le Centre de recherche en Agriculture et en Agroalimentaire de Lethbridge, dans le sud de l'Alberta a été fermé alors que sévissait une des pires sécheresse dans l'ouest canadien. Ce centre existait depuis 1905!
En français non plus, le premier débat il a prononcé le mot science 2 fois, personnellement j'aurais sauté sur l'occasion, mais non
Et je pense que tu vas réagir tout ausssi fort sur cette citation que j'ai souligné ci-dessous (si tu ne l'avais pas encore lu) tirée de cet article :
http://www.ledevoir.com/societe/science ... ent-harper
"La recherche en péril
C’est la prestigieuse revue Science qui a invité M. Turk à s’exprimer dans son éditorial afin d’informer la communauté scientifique internationale des périls que court la recherche scientifique canadienne. M. Turk a profité de cette tribune pour reprocher au gouvernement Harper d’avoir coupé les budgets destinés à la science et à la technologie dans 13 ministères et agences fédérales de 655 millions de dollars (en dollars 2013) entre 2008 et 2013. Et aussi d’avoir aboli, durant cette même période, l’équivalent de 2141 postes à temps plein de scientifiques fédéraux.
Les trois agences fédérales de financement de la recherche universitaire figurent parmi les grandes victimes du couperet conservateur, rappelle M. Turk. Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), qui a vu son financement chuter de plus de 10 %, est le plus éprouvé. Mais les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) n’ont pas été épargnés non plus, avec une diminution de plus de 7 % de leur financement, tandis que celui du Conseil de recherches en sciences naturelles et génie (CRSNG) a connu une baisse de 4 %.
La rentabilité d’abord
Et ce n’est pas tout, ajoute M. Turk.
En plus de restreindre son financement, le gouvernement a convenu que cet argent serait alloué principalement aux « recherches dites rentables », qui répondent « aux priorités politiques du gouvernement ». Il en a résulté un « déclin de la recherche générale et fondamentale » au profit de « recherches plus ciblées visant l’innovation » et « effectuées en partenariat » avec l’entreprise.
« Le gouvernement s’immisce dans le choix des projets de recherche qui seront subventionnés alors qu’il devrait laisser les experts de chaque discipline évaluer les propositions qui ont été soumises [pour recevoir un financement] et déterminer celles qui seront financées. Il n’est pas sérieux que des politiciens prennent des décisions à portée scientifique, car seul le court terme leur importe », souligne M. Turk dans un entretien téléphonique."
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Christian a écrit :Il y a un sous groupe de conservateurs qui est très insatisfait de l'obscurantisme et de l'autoritarisme du gouvernement Harper (Harper leur avait promis un gouvernement transparent et la liberté d'action pour les députés).
Ce que je me demande c'est vers qui vont se tourner ces insatifaits si ils enlèvent leur pieds de sur le divan.
Je n'ai pas tout compris à propos du scandale des commandites, mais j'ai peine à comprendre que l'on puisse encore faire confiance au Parti Libéral.
Tu savais que Harper avait décliné l'offre de Guy A pour passer à son émission. Tout comme il a refusé avant et après le dernier débat en français de donner ses commentaires, peut-être aussi aux autres débats, je n'ai pas prêté attention, n'ayant suivi qu'un partie.
Pour l'affaire du niquab, c'est tellement stupide d'avoir monté ça en épingle, j'avais écouté la réaction des gens le lendemain à une émission sur TVA, les gens étaient offusqués, ne voulaient plus rien savoir du NPD, sur le nombre des participants à cette ligne ouverte, je te mettrais ça 8 sur 10 qui avaient soit changé leur vote soit restaient sur leur position contre le NPD. J'en revenais juste pas. Ca vole vraiment bas ici au Québec et on est vraiment un peuple influençable si cette événement a suffit à renverser le vote de certains.
J'ai appelé ma mère ce matin et je lui ai demandé si elle avait finalement fait son choix, elle m'a dit : Je voulais voter NPD, mais je penche plus libéral parce que c'est seulement Trudeau qui a dit qu'il nous donnerait quelque chose à nous les vieux. J'ai faillit lui raccrocher la ligne au nez.
Vous voyez à quoi j'en suis réduite.
Denis
