Bonjour,
Nicolas78 a écrit :Rien ne dit que les scientifiques ne développeront pas de nouveau anti-biotiques capable de répondre à cette évolution.
Si ?
ça n'a pas l'air si simple, j'ai lu un article à ce sujet, comme quoi nous sommes limités en terme de nouvelles possibilités d'antibiotiques, je vais essayer de le retrouver. De plus les stratégies de défenses des bactéries sont variées ce qui ne rend pas les choses faciles.
En tout cas, d'après cet
article de l'institut Pasteur, la surconsommation d'antibiotique ne suffit pas à expliquer la dissémination des résistance. Trop fortes ces bactéries
Des chercheurs de l'Institut Pasteur, au sein de l'unité des Agents antibactériens dirigée par Patrice Courvalin, ont étudié la résistance à la vancomycine chez des bactéries appelées entérocoques et ont montré pourquoi le mécanisme de résistance à cet antibiotique avait si bien disséminé dans le monde entier. Jusqu'ici, il était admis que seule l'utilisation massive des antibiotiques favorisait la dissémination des résistances. Or, cette étude révèle que certains mécanismes de résistance ont la capacité de se propager indépendamment de la présence des antibiotiques dans l'environnement et de persister même en leur absence.
Et plus on cherche, plus on se rend compte qu'il y a deux catégories :
ceux qui tiennent le pistolet et ceux qui creusent, nous on creuse. Trop trop fortes ces bactéries
institut Pasteur a écrit :Grâce à leurs grandes capacités d'adaptation, les bactéries apprennent progressivement à résister aux traitements antibiotiques. Des chercheurs français associant l'Inserm, l'Université Paris Descartes, l'INRA, l'Institut Pasteur, et le CNRS ont montré que l'une de leurs stratégies consiste à détourner les acides gras présents dans le sang humain pour leur propre croissance. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature du 5 mars 2009.
Mais nous sommes caïman sauvé

(je sais, c'est vraiment minable comme jeu de mot

)
futura science a écrit :Vivant dans un milieu riche en bactéries pathogènes, bagarreurs, souvent blessés, les alligators ont développé un système immunitaire original et efficace. Certains scientifiques sont persuadés que l'on pourrait y puiser de nouveaux antibiotiques.