Kaelteir a écrit :C'est seulement à la fin de l'expérience que je pourrais déterminer, ou plutôt constater si oui ou non le riz est globalement dans un état identique dans les pots bon et mauvais
Comme vous allez ajuster vos critères
a posteriori en fonction des résultats, cela peut teinter votre appréciation des résultats. Surtout que deux semaines ce n'est pas très long, ce qui fait que les variations entre les différents pots risquent de ne pas être claires.
Pour simplifier: si le reiki ne fonctionne pas, n'existe pas, alors le riz dans les pots "bons" et "mauvais" devrait être dans le même état, à peu de chose près. Vous êtes bien d'accord ?
Si les choses sont réellement bien faites, si les conditions des différents pots sont les mêmes, et en considérant que votre échantillonnage est trop faible sur le plan statistique (et que tout ce passe sur le net), c'est grossièrement juste: on s'attend à ce qu'il n'y ait pas de différence, en moyenne, entre les différents groupes ("bon", "mauvais", "témoin").
Deux bémols, toutefois:
- le premier est parce que vous tenez à appeler ça du "reiki": ce genre d'idées à plus à voir plus avec la prière intercessoire qu'avec le reiki. Comme son nom le suggère, le reiki est une manipulation de l'
énergie métaphysique baptisée "qi/chi" (et dans un but thérapeutique, souvent dans l'intention de manipuler les chakras; je ne crois pas que les amas de riz aient des chakras

). Même s'il n'y a pas pas d'appel à une divinité dans les expérience sur le riz, le principe est un peu similaire: on prie l'"univers". Comme vous ne montrez pas que vos expériences s'inscrivent dans une démarche qu'approuverait des adeptes du reiki, vous ne pouvez pas affirmer qu'il s'agit de tester le reiki. Vous pourriez dire que vous testez une expérience de "projections de pensée", par exemple.
- le second: comme vous ne contrôlez absolument pas le principal facteur que vous désirez tester (i.e., la "pensée"), que vous employez une méthode très subjective d'appréciation des résultats suivant une méthodologie qui n'est pas la plus simple*, ces derniers resteront toujours discutables, et ne permettront pas de tirer de conclusion claire sur quoi que ce soit. Ce qui ne veut pas dire de ne pas tenter l'expérience, loin de là (arriver à un résultat est déjà quelque chose en soi). C'est juste une mise en garde: ne vous attendez pas à ce que nous soyons convaincus si vous deviez amener des résultats très positifs.
Jean-François
* Il y a moyen de faire le même genre d'expériences en suivant d'autres protocoles:
- faire des blocs de gélatine/agar: évaluer le degré de turbidité des blocs permettrait des mesures plus objectives, que ce soit visuellement ou (mieux) en utilisant un posemètre. Il serait même assez simple de faire des moules qui a) moulent des polyèdres réguliers et pas trop épais (pour qu'ils soient assez translucides) et b) impriment des mots sur les blocs (ex., "beau", "moche", "neutre"). Puisque vous avez travaillé avec des bactéries, vous devriez avoir une habitude des blocs d'agar.
- faire pousser des plantes (il y en a qui ne demandent pas de gros travail: cresson, avocat, etc.): mesurer la taille des tiges est beaucoup plus objectif qu'évaluer le degré de dégradation de tas de riz opaque (surtout si on laisse le pot fermé);
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