L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Bonjour,
Ce sujet porte sur l'effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau des petits et peut-être même des grands.
La France va interdire la fessée. Après le bannissement de la violence physique chez l’enfant suivra celle d’une violence tout aussi dommageable la violence psychologique.
Pour en revenir à la fessée, que certains banalisent sous prétexte que ce n’est qu’une petite tape, je cite le Dr Golse à partir de cet article suivi de la réponse de Olivier Maurel : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... fessee.php
''Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker, juge la mesure «grotesque». «C'est de la démagogie sécuritaire pour se donner bonne conscience. Comment trouver la frontière entre une fessée grave, qui relève de la maltraitance, déjà interdite par la loi, et une petite tape punitive? Où on met le curseur?!» s'insurge le professeur.''
"Le curseur, c’est de se demander ce qu’un adulte ne supporterait pas: ce qu’on interdit déjà pour les femmes et les personnes âgées. Et un enfant n’a aucun moyen de se défendre", lui répond Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire.''
Ceci dit, je recommanderais fortement à des enseignants du primaire qui ne peuvent se retenir d’utiliser la petite tape, de changer de métier ou de se faire prescrire des calmants.
Dans cet autre article : http://www.lexpress.fr/styles/enfant/ca ... 78176.html, le titre est: ''Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants.'' Je ne sais pas si c’est vrai et si il en serait de même pour les adultes ?
Une partie que j’ai trouvé très intéressante de ce dernier article, je cite :
''La science nous montre qu'il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les "caprices", ça n'existe pas! On qualifie ces enfants de "tyrans", alors qu'ils ne sont simplement pas capables de gérer leurs émotions avant 5 ou 7 ans. L'une des grandes découvertes des neurosciences, c'est que le tout-petit ne peut pas s'apaiser seul. Quand un bambin de 18 mois se roule par terre, ce n'est pas pour manipuler ses parents, arriver à ses fins. Il vit une tempête émotionnelle qui le dépasse. Son père ou sa mère se disent "Il faut rester ferme!" comme s'ils étaient dans un rapport de force où il faudrait avoir le dessus. Or la question est tout autre. Il s'agit de se tenir aux côtés de l'enfant pour mettre des mots sur ce qu'il ressent, le sécuriser, le consoler. Sans pour autant céder à ses désirs quand ceux-ci ne sont pas justifiés.''
Ca fait réfléchir même pour nous les plus grands qu’il n’est pas toujours évident pour chacun de contrôler ses émotions en toute circonstance.
Petit ajout, la science est partout, elle nous aide même à éduquer les enfants de la manière la plus favorable possible.
Ce sujet porte sur l'effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau des petits et peut-être même des grands.
La France va interdire la fessée. Après le bannissement de la violence physique chez l’enfant suivra celle d’une violence tout aussi dommageable la violence psychologique.
Pour en revenir à la fessée, que certains banalisent sous prétexte que ce n’est qu’une petite tape, je cite le Dr Golse à partir de cet article suivi de la réponse de Olivier Maurel : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... fessee.php
''Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker, juge la mesure «grotesque». «C'est de la démagogie sécuritaire pour se donner bonne conscience. Comment trouver la frontière entre une fessée grave, qui relève de la maltraitance, déjà interdite par la loi, et une petite tape punitive? Où on met le curseur?!» s'insurge le professeur.''
"Le curseur, c’est de se demander ce qu’un adulte ne supporterait pas: ce qu’on interdit déjà pour les femmes et les personnes âgées. Et un enfant n’a aucun moyen de se défendre", lui répond Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire.''
Ceci dit, je recommanderais fortement à des enseignants du primaire qui ne peuvent se retenir d’utiliser la petite tape, de changer de métier ou de se faire prescrire des calmants.
Dans cet autre article : http://www.lexpress.fr/styles/enfant/ca ... 78176.html, le titre est: ''Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants.'' Je ne sais pas si c’est vrai et si il en serait de même pour les adultes ?
Une partie que j’ai trouvé très intéressante de ce dernier article, je cite :
''La science nous montre qu'il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les "caprices", ça n'existe pas! On qualifie ces enfants de "tyrans", alors qu'ils ne sont simplement pas capables de gérer leurs émotions avant 5 ou 7 ans. L'une des grandes découvertes des neurosciences, c'est que le tout-petit ne peut pas s'apaiser seul. Quand un bambin de 18 mois se roule par terre, ce n'est pas pour manipuler ses parents, arriver à ses fins. Il vit une tempête émotionnelle qui le dépasse. Son père ou sa mère se disent "Il faut rester ferme!" comme s'ils étaient dans un rapport de force où il faudrait avoir le dessus. Or la question est tout autre. Il s'agit de se tenir aux côtés de l'enfant pour mettre des mots sur ce qu'il ressent, le sécuriser, le consoler. Sans pour autant céder à ses désirs quand ceux-ci ne sont pas justifiés.''
Ca fait réfléchir même pour nous les plus grands qu’il n’est pas toujours évident pour chacun de contrôler ses émotions en toute circonstance.
Petit ajout, la science est partout, elle nous aide même à éduquer les enfants de la manière la plus favorable possible.
Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Quelle science? L'article ne mentionne rien. Pas la moindre petite trace d'articles de référence ou même de d'articles écrits par des journalistes scientifiques... Ce n'est pas toi que je vise, c'est le manque d'information complémentaire de l'article.La pédiatre Catherine Gueguen explique ce que la science a découvert sur le cerveau des enfants.
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Moi quand un type vient dans la rue pleurnicher à mes pieds, si un mec (ou une femme, et un vieux) me colle trop, si je sent qu'il me veut quelque chose alors que je lui ai rien demander, qu'il envahie mon espace, ne me lâche pas, me crie à l’oreille, que je lui parle, fait TOUT pour le calmer, et que la personne continue durant 30min et me suis partout, il est possible que je la tarte* (si je sent que la personne ne va pas me déchirer la gueule après car elle fait 2m de haut et est violente, au quel cas sois j’esquive en courant...ce qui n'est pas possible de faire avec un enfant, sois j'appel la Police, ce qui serait ridicule avec un enfant, sois je m'arme, ce qui serait totalement un signe de psychopathie avec un enfant"Le curseur, c’est de se demander ce qu’un adulte ne supporterait pas: ce qu’on interdit déjà pour les femmes et les personnes âgées. Et un enfant n’a aucun moyen de se défendre"

Pas toi ?
On essaye ?

Bref, tout ça pour dire que l'analogie est totalement mal choisie...
*Et pas comme on met une fessée à un enfant. Je parle d'une vraie tarte destiné à une personne de plus de 45kilo.
Enfin si je tarte... car je préfère fuir perso. Même contre des gens que je pourrait ratatiner...parce-que les couteaux...ça existe (mais surtout si la personne à physiquement le dessus, car en plus la, il y à la crainte d'y laisser des plumes qui est plus forte. Tout humain psychologiquement normale et dans un état normal aura plus peur face à un molosse de 2m avec des muscles que face à un joueurs de Scrabble anorexique...après ta des gens courageux qui vont y aller, qui préfèrent se défendre physiquement plutôt que de perdre leurs fierté, mais c'est parfois des gros risques pour pas grand chose).
Bref...faire une analogie entre le fessé et les violence entres adultes. C'est du flanc d'arguments fallacieux.
Mais ça se comprend

Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Aucun problème. Selon ce que j'ai trouvé les infos qu'utililisent la pédiatre Catherine Gueguen lui vienne de Martin Teicher, chercheur à Harvard qui ''a prouvé que les humiliations transforment les circuits cérébraux en profondeur.'', voir : http://anti-deprime.com/2015/04/02/les- ... e-gueguen/. La personne qui avait mis la première cette publication m'a aussi dit de regarder du côté des écrits de Boris Cyrulnik.Christian a écrit :Quelle science? L'article ne mentionne rien. Pas la moindre petite trace d'articles de référence ou même de d'articles écrits par des journalistes scientifiques... Ce n'est pas toi que je vise, c'est le manque d'information complémentaire de l'article.
Ceci dit, je voudrais ajouter que je pense que la fessée sert bien plus à canaliser une violence mal contenue des adultes qu'à corriger un enfant.
Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Bonjour Mireille,Mireille a écrit :Ceci dit, je recommanderais fortement à des enseignants du primaire qui ne peuvent se retenir d’utiliser la petite tape, de changer de métier ou de se faire prescrire des calmants.
Je n'arrive pas à retrouver cette source, mais il semble ( en France au moins) qu'un enfant est plus en sécurité à l'école qu'ailleurs, y compris chez lui, dans sa famille.
Et pour ma part, il me semble qu'il faudrait insister dans la formation des enseignants sur la détection des violences faites aux enfants ( + de 10% des enfants sont victimes de violences physiques, morales, sexuelles). Et faciliter le signalement: je pense qu' actuellement, un professeur des écoles doit y regarder à deux fois et être sûr de son affaire avant de faire part de ses doutes.
J'ai l'impression que , sur le total de faits violents que peut subir un enfant, la "petite tape" reçue à l'école est rare et peu importante*.
* Bien entendu, cela ne l'excuse pas. Et chez les enseignants, au nombre de 300 000 et des pailles dans le primaire en France, on doit bien pouvoir trouver des violents, des pervers... mais l'école est plutôt un lieu sûr pour l'enfant, peut-être plus que pour l'enseignant.

Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.
Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Bonjour 86lw,
Comme on ne sait pas ce qu'un enfant vit chez lui, il m'apparaît que lui donner une tape devant les autres enfants en plus risque d'ajouter à ses problèmes. Il y aussi le problème de l'intensité de la tape... Qui va mesurer la force de l'impact sur la joue ou la tête du petit ? Je pense vraiment qu'il faudrait trouver d'autres moyens que celui-ci.86lw a écrit :J'ai l'impression que , sur le total de faits violents que peut subir un enfant, la "petite tape" reçue à l'école est rare et peu importante*.
Il y a peut-être plus de parents qu'on le pense qui ne sont pas capable de bien prendre soin de leurs petits. C'est pas parce qu'on peut faire des bébés que l'on est apte psychologiquement et/ou physiquement à s'en occuper.86lw a écrit :Je n'arrive pas à retrouver cette source, mais il semble ( en France au moins) qu'un enfant est plus en sécurité à l'école qu'ailleurs, y compris chez lui, dans sa famille.
- 25 décembre
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Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau est variable selon le degré d'émotivité du receveur, selon l'autorité que possède le donneur, selon le respect que le receveur a du donneur, selon la peur que l'on a du donneur et surtout selon l'âge du receveur.
Nous pouvons être marqué négativement pour la vie ou jusqu'au moment que l'on prend conscience que ce ne sont pas les autres qui doivent nous juger mais nous même.
Nous pouvons être marqué négativement pour la vie ou jusqu'au moment que l'on prend conscience que ce ne sont pas les autres qui doivent nous juger mais nous même.
Merci de votre réponse intelligente
- 25 décembre
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Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
En fait c'est comme avec tout ceux qui nous entoure c'est le fait de comprendre les enfants autant que les adultes.Mireille » 05 Juil 2016, 20:45
Il y a peut-être plus de parents qu'on le pense qui ne sont pas capable de bien prendre soin de leurs petits. C'est pas parce qu'on peut faire des bébés que l'on est apte psychologiquement et/ou physiquement à s'en occuper.
Les enfants ont des besoins particuliers. Il faut les connaître et avoir la patience pour les respecter.
Il existe des cours de préparation au mariage, je ne sais pas si c'est bon. Des cours de préparation à l'accouchement, Il devrait exister des cours de préparation à élever des enfants donnés en formation continue selon l'âge des enfants.
Merci de votre réponse intelligente
Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Il y a des livres, des blogs, qui en parle, mais c'est comme tout le reste, il faut avoir le désir et la volonté de s'informer.25 décembre a écrit :Il devrait exister des cours de préparation à élever des enfants donnés en formation continue selon l'âge des enfants.
- 25 décembre
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Re: L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Pas besoin de s'informer, tout les jeunes pensent savoir éduquer leurs enfants, après tout eux aussi ont été enfants et on eu des parents.Mireille » 16 Juil 2016, 17:20
Il y a des livres, des blogs, qui en parle, mais c'est comme tout le reste, il faut avoir le désir et la volonté de s'informer.25 décembre a écrit :
Il devrait exister des cours de préparation à élever des enfants donnés en formation continue selon l'âge des enfants.
Ma fille qui a suivit des cours en technique de garde est la personne qui va lire ces livres ou bien s'informer pour s'améliorer. Les autres pensent que c'est inutile.
Merci de votre réponse intelligente
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