L’effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau
Publié : 03 juil. 2016, 21:39
Bonjour,
Ce sujet porte sur l'effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau des petits et peut-être même des grands.
La France va interdire la fessée. Après le bannissement de la violence physique chez l’enfant suivra celle d’une violence tout aussi dommageable la violence psychologique.
Pour en revenir à la fessée, que certains banalisent sous prétexte que ce n’est qu’une petite tape, je cite le Dr Golse à partir de cet article suivi de la réponse de Olivier Maurel : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... fessee.php
''Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker, juge la mesure «grotesque». «C'est de la démagogie sécuritaire pour se donner bonne conscience. Comment trouver la frontière entre une fessée grave, qui relève de la maltraitance, déjà interdite par la loi, et une petite tape punitive? Où on met le curseur?!» s'insurge le professeur.''
"Le curseur, c’est de se demander ce qu’un adulte ne supporterait pas: ce qu’on interdit déjà pour les femmes et les personnes âgées. Et un enfant n’a aucun moyen de se défendre", lui répond Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire.''
Ceci dit, je recommanderais fortement à des enseignants du primaire qui ne peuvent se retenir d’utiliser la petite tape, de changer de métier ou de se faire prescrire des calmants.
Dans cet autre article : http://www.lexpress.fr/styles/enfant/ca ... 78176.html, le titre est: ''Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants.'' Je ne sais pas si c’est vrai et si il en serait de même pour les adultes ?
Une partie que j’ai trouvé très intéressante de ce dernier article, je cite :
''La science nous montre qu'il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les "caprices", ça n'existe pas! On qualifie ces enfants de "tyrans", alors qu'ils ne sont simplement pas capables de gérer leurs émotions avant 5 ou 7 ans. L'une des grandes découvertes des neurosciences, c'est que le tout-petit ne peut pas s'apaiser seul. Quand un bambin de 18 mois se roule par terre, ce n'est pas pour manipuler ses parents, arriver à ses fins. Il vit une tempête émotionnelle qui le dépasse. Son père ou sa mère se disent "Il faut rester ferme!" comme s'ils étaient dans un rapport de force où il faudrait avoir le dessus. Or la question est tout autre. Il s'agit de se tenir aux côtés de l'enfant pour mettre des mots sur ce qu'il ressent, le sécuriser, le consoler. Sans pour autant céder à ses désirs quand ceux-ci ne sont pas justifiés.''
Ca fait réfléchir même pour nous les plus grands qu’il n’est pas toujours évident pour chacun de contrôler ses émotions en toute circonstance.
Petit ajout, la science est partout, elle nous aide même à éduquer les enfants de la manière la plus favorable possible.
Ce sujet porte sur l'effet de paroles et gestes humiliants sur le cerveau des petits et peut-être même des grands.
La France va interdire la fessée. Après le bannissement de la violence physique chez l’enfant suivra celle d’une violence tout aussi dommageable la violence psychologique.
Pour en revenir à la fessée, que certains banalisent sous prétexte que ce n’est qu’une petite tape, je cite le Dr Golse à partir de cet article suivi de la réponse de Olivier Maurel : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... fessee.php
''Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker, juge la mesure «grotesque». «C'est de la démagogie sécuritaire pour se donner bonne conscience. Comment trouver la frontière entre une fessée grave, qui relève de la maltraitance, déjà interdite par la loi, et une petite tape punitive? Où on met le curseur?!» s'insurge le professeur.''
"Le curseur, c’est de se demander ce qu’un adulte ne supporterait pas: ce qu’on interdit déjà pour les femmes et les personnes âgées. Et un enfant n’a aucun moyen de se défendre", lui répond Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire.''
Ceci dit, je recommanderais fortement à des enseignants du primaire qui ne peuvent se retenir d’utiliser la petite tape, de changer de métier ou de se faire prescrire des calmants.
Dans cet autre article : http://www.lexpress.fr/styles/enfant/ca ... 78176.html, le titre est: ''Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants.'' Je ne sais pas si c’est vrai et si il en serait de même pour les adultes ?
Une partie que j’ai trouvé très intéressante de ce dernier article, je cite :
''La science nous montre qu'il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les "caprices", ça n'existe pas! On qualifie ces enfants de "tyrans", alors qu'ils ne sont simplement pas capables de gérer leurs émotions avant 5 ou 7 ans. L'une des grandes découvertes des neurosciences, c'est que le tout-petit ne peut pas s'apaiser seul. Quand un bambin de 18 mois se roule par terre, ce n'est pas pour manipuler ses parents, arriver à ses fins. Il vit une tempête émotionnelle qui le dépasse. Son père ou sa mère se disent "Il faut rester ferme!" comme s'ils étaient dans un rapport de force où il faudrait avoir le dessus. Or la question est tout autre. Il s'agit de se tenir aux côtés de l'enfant pour mettre des mots sur ce qu'il ressent, le sécuriser, le consoler. Sans pour autant céder à ses désirs quand ceux-ci ne sont pas justifiés.''
Ca fait réfléchir même pour nous les plus grands qu’il n’est pas toujours évident pour chacun de contrôler ses émotions en toute circonstance.
Petit ajout, la science est partout, elle nous aide même à éduquer les enfants de la manière la plus favorable possible.