Le labyrinthe de la pensée
Le labyrinthe de la pensée
Je vais vous dire quelque chose qui va vous paraître possiblement tout à fait absurde, mais je crois que nous sommes des êtres surdéveloppés intellectuellement.
Cet univers pensant, complexe et sans cesse grandissant à l’intérieur duquel nous faisons toute opération mentale, est à la fois notre richesse et notre perte. Un labyrinthe.
Tout devient si compliqué, les politiques, les guerres, on ne sait même plus si le juste est juste.
Il y a un tas de choses que les animaux font sans avoir besoin pour s’éclairer de s’imprimer dans la tête ou sur papier autant de pensées qu’il y a peut-être d’étoiles.
Leur vie est-elle pour autant moins remplie que la nôtre. J’en doute un peu.
Je ne sais pas si nous aurions été en mesure de nous développer autrement, remarquez.
Cet univers pensant, complexe et sans cesse grandissant à l’intérieur duquel nous faisons toute opération mentale, est à la fois notre richesse et notre perte. Un labyrinthe.
Tout devient si compliqué, les politiques, les guerres, on ne sait même plus si le juste est juste.
Il y a un tas de choses que les animaux font sans avoir besoin pour s’éclairer de s’imprimer dans la tête ou sur papier autant de pensées qu’il y a peut-être d’étoiles.
Leur vie est-elle pour autant moins remplie que la nôtre. J’en doute un peu.
Je ne sais pas si nous aurions été en mesure de nous développer autrement, remarquez.
Dernière modification par Mireille le 17 juil. 2016, 15:49, modifié 1 fois.
Re: Le labyrinthe
ceux qui ont suivie une autre voie de développement ne peuvent lire ton message.Mireille a écrit :Je ne sais pas si nous aurions été en mesure de nous développer autrement, remarquez.
Mais je me demande bien quel serait leur avis.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
- BeetleJuice
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Re: Le labyrinthe
Surdeveloppés par rapport à quoi ? Je pense que vous fréquentez ce forum depuis assez longtemps pour savoir que l'évolution n'a ni but, ni plan, ni sens profond et donc que toute comparaison est circonstancielle. Si vous vous en tenez à un propos aussi réduit, sans les circonstances de la comparaison, autant ouvrir une page facebook pour y mettre vos angoisse existentielle ou prendre une tasse de chocolat auprès du feu.Mireille a écrit : Je vais vous dire quelque chose qui va vous paraître possiblement tout à fait absurde, mais je crois que nous sommes des êtres surdéveloppés intellectuellement.
Mais si, on le sait: il ne l'est pas et ne l'a jamais été. La justice est circonstancielle et subjective, donc on ne peut pas espérer que "le monde" soit juste, comme si c'était une qualité intrinsèque. Tout ce qu'on peut espérer, c'est qu'un maximum de gens perçoivent leur situation comme relevant d'une forme de justice selon leur conception du monde.Tout devient si compliqué, les politiques, les guerres, on ne sait même plus si le juste est juste.
Et vu votre "même plus" qui laisse penser qu'il a existé un moment dans le passé où l'on savait si le monde était juste, je vous encourage à repenser sérieusement ce point de vue, à moins de vouloir verser dans le sophisme du "c'était mieux avant", qui relève la plupart du temps de la déformation de souvenir et du biais de sélection (puis de confirmation quand on s'en convainc).
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)
Re: Le labyrinthe de la pensée
Bonjour,
J'éclaircis mon propos et vous répond en même temps.
Cette réflexion que nous étions surdéveloppés intellectuellement, me vient de ma perception de l'intuition. Hier, je me suis posée cette question : Mon cerveau sait-il plus de choses que je suis capable d’en penser ? Ca m'apparaît tout à coup une évidence.
Dans nos vies, nous avons tous, à un moment ou à un autre, expérimentés cette intuition qui nous dirigeait sans mot ou réféxion préalable vers une direction. Nous avons aussi tous expérimentés ce savoir des choses, cette sorte d'instinct qui nous fait ressentir les choses d'une manière plutôt que d'une autre, et ce, sans que les éléments pour en juger soient dans notre présent, comme si on allait en direction d'un futur déjà connu par notre cerveau, mais qui n'aurait pas nécessité que nous y pensions pour le savoir. Ne mettez pas ce que je dis sur le dos de la zozoterie, mon but est d'en parler objectivement.
Je me suis donc posée la question : Certaines intuitions passent-elles à mon niveau conscient, telle une manière directe de nous informer sans avoir à passer par le processus trop lent de la formation de pensées ? Il le faut bien puisque parfois on agit sous l'impulsion de ces intuitions et on les pensent après. Ce qui implique que certaines intuitions dans une situation donnée ont suprématie sur la capacité de mon cerveau de me traduire en pensées mes ressentis. J'ai donc fait le lien avec cette idée que nous aurions très bien pu nous développer autrement, sans pensée, avec un encodage différent, comme les animaux ou les plantes qui recoivent et communiquent avec un système différent.
Mais du fait que nous avons accordé tant d'importance à notre univers pensé et l'avons développé à l'extrême, si je peux dire (tout tourne autour de nos pensées quelque soit le support utilisé), il est devenu incontrôlable parce que de plus en plus complexe. Et c'est cette même complexité qui nous rend vulnérable à devoir tenter de régler des problèmes, de plus en plus grand, presque plus grand que nous : voir les guerres, le terrorisme, la pollution même.
J'éclaircis mon propos et vous répond en même temps.
Cette réflexion que nous étions surdéveloppés intellectuellement, me vient de ma perception de l'intuition. Hier, je me suis posée cette question : Mon cerveau sait-il plus de choses que je suis capable d’en penser ? Ca m'apparaît tout à coup une évidence.
Dans nos vies, nous avons tous, à un moment ou à un autre, expérimentés cette intuition qui nous dirigeait sans mot ou réféxion préalable vers une direction. Nous avons aussi tous expérimentés ce savoir des choses, cette sorte d'instinct qui nous fait ressentir les choses d'une manière plutôt que d'une autre, et ce, sans que les éléments pour en juger soient dans notre présent, comme si on allait en direction d'un futur déjà connu par notre cerveau, mais qui n'aurait pas nécessité que nous y pensions pour le savoir. Ne mettez pas ce que je dis sur le dos de la zozoterie, mon but est d'en parler objectivement.
Je me suis donc posée la question : Certaines intuitions passent-elles à mon niveau conscient, telle une manière directe de nous informer sans avoir à passer par le processus trop lent de la formation de pensées ? Il le faut bien puisque parfois on agit sous l'impulsion de ces intuitions et on les pensent après. Ce qui implique que certaines intuitions dans une situation donnée ont suprématie sur la capacité de mon cerveau de me traduire en pensées mes ressentis. J'ai donc fait le lien avec cette idée que nous aurions très bien pu nous développer autrement, sans pensée, avec un encodage différent, comme les animaux ou les plantes qui recoivent et communiquent avec un système différent.
Mais du fait que nous avons accordé tant d'importance à notre univers pensé et l'avons développé à l'extrême, si je peux dire (tout tourne autour de nos pensées quelque soit le support utilisé), il est devenu incontrôlable parce que de plus en plus complexe. Et c'est cette même complexité qui nous rend vulnérable à devoir tenter de régler des problèmes, de plus en plus grand, presque plus grand que nous : voir les guerres, le terrorisme, la pollution même.
Re: Le labyrinthe de la pensée
Ajout : Est-ce que ce qui a servi à l’ évolution de notre espèce (le développement de la pensée) servira à plus ou moins long terme à la détruire ? Pourquoi pas, au fond, on nait bien pour mourir un jour. Je suis peut-être trop pessimiste, mais logiquement la complexité de ce monde pensant ne joue pas en notre faveur puisqu’elle multiplie en pensée autant les bonnes que les mauvaises raisons de nos actions.
Pour ce qui est du jugement, il est archi archi subjectif parce qu'on ne peut juger qu'avec l'information disponible. Il y eut un temps ou un maximum de gens pensaient qu'il fallait couper la tête de ceux et celles qui avaient commis un crime.BeetleJuice a écrit :La justice est circonstancielle et subjective, donc on ne peut pas espérer que "le monde" soit juste, comme si c'était une qualité intrinsèque. Tout ce qu'on peut espérer, c'est qu'un maximum de gens perçoivent leur situation comme relevant d'une forme de justice selon leur conception du monde.
Le même plus signifie qu'il devient impossible pour traiter un problème, comme le terrorisme, par exemple, de retourner jusqu'à la source à moins de passer toute une vie à lire sur le sujet.BeetleJuice a écrit :Et vu votre "même plus" qui laisse penser qu'il a existé un moment dans le passé où l'on savait si le monde était juste, je vous encourage à repenser sérieusement ce point de vue, à moins de vouloir verser dans le sophisme du "c'était mieux avant", qui relève la plupart du temps de la déformation de souvenir et du biais de sélection (puis de confirmation quand on s'en convainc).
- BeetleJuice
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Re: Le labyrinthe de la pensée
Mais ça a toujours été plus ou moins le cas. En fait, sur le long terme, le monde ne devient pas forcément plus compliqué, on se rend juste compte qu'il l'est parce qu'on l'étudie mieux et que maintenant, plus de personne a accès à l'information permettant de s'en rendre compte.Mireille a écrit : Le même plus signifie qu'il devient impossible pour traiter un problème, comme le terrorisme, par exemple, de retourner jusqu'à la source à moins de passer toute une vie à lire sur le sujet.
Plus on élargie le champs de l'information connue, plus le monde autour de nous apparait tel qu'il est réellement, à savoir chaotique, hasardeux et extrêmement complexe. S'y ajoute aussi le fait que les différentes sciences nous ont montré aujourd'hui que nos certitudes d'ordre et de contrôle des évènement était une illusion, que nous ne sommes que partiellement maître de nous même et que même si on l'était, on est un minuscule grain de sable d'un tas immense que l'on ne maîtrise pas.
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Re: Le labyrinthe
Par rapport à sous-développés.BeetleJuice à Mireille a écrit :Surdeveloppés par rapport à quoi ?

J'ai l'impression qu'on a pas compris le message de Mireille de la même façon parce que je n'y ai pas vu ce genre d'allusions.Je pense que vous fréquentez ce forum depuis assez longtemps pour savoir que l'évolution n'a ni but, ni plan, ni sens profond et donc que toute comparaison est circonstancielle.
Je crois qu'elle voulait seulement souligner que les humains (contrairement aux animaux) ont ce genre de questionnement.Mireille a écrit :Tout devient si compliqué, les politiques, les guerres, on ne sait même plus si le juste est juste.BeetleJuice a écrit :Mais si, on le sait: il ne l'est pas et ne l'a jamais été.
- 25 décembre
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Re: Le labyrinthe de la pensée
Le problème vient du fait que l'on reçoit trop d'informations en tous genres et qu'on a pas le temps de tout traiter pour placer logiquement et rationnellement ces informations dans notre mémoire. Lorsqu'on se pose une question sur un sujet dont on a entendu parler sans avoir eu le temps de classer ces informations, souvent la réponse vient du subconscient, d'où l'intuition. Nous accumulons trop d'informations pour être capable de les comprendre. Comme le dit Mireille on ne comprendra jamais le pourquoi de tel évènement car il y a trop d'informations à prendre en compte et qui plus est, il nous manque d'autres informations pertinentes.BeetleJuice » 17 Juil 2016, 17:03
Mais ça a toujours été plus ou moins le cas. En fait, sur le long terme, le monde ne devient pas forcément plus compliqué, on se rend juste compte qu'il l'est parce qu'on l'étudie mieux et que maintenant, plus de personne a accès à l'information permettant de s'en rendre compte.Mireille a écrit :
Le même plus signifie qu'il devient impossible pour traiter un problème, comme le terrorisme, par exemple, de retourner jusqu'à la source à moins de passer toute une vie à lire sur le sujet.
Plus on élargie le champs de l'information connue, plus le monde autour de nous apparait tel qu'il est réellement, à savoir chaotique, hasardeux et extrêmement complexe. S'y ajoute aussi le fait que les différentes sciences nous ont montré aujourd'hui que nos certitudes d'ordre et de contrôle des évènement était une illusion, que nous ne sommes que partiellement maître de nous même et que même si on l'était, on est un minuscule grain de sable d'un tas immense que l'on ne maîtrise pas.
Nous ne pouvons pratiquement rien comprendre des faits mais nous devons les accepter comme tels, étant une réalité. Comment éviter que ces faits se reproduisent. Chacun se forme une opinion selon ses croyances sans comprendre totalement la cause.
Merci de votre réponse intelligente
Re: Le labyrinthe de la pensée
Une richesse, oui! Pourquoi une «perte»?Mireille a écrit : Je vais vous dire quelque chose qui va vous paraître possiblement tout à fait absurde, mais je crois que nous sommes des êtres surdéveloppés intellectuellement. Cet univers pensant, complexe et sans cesse grandissant à l’intérieur duquel nous faisons toute opération mentale, est à la fois notre richesse et notre perte. Un labyrinthe.
Mireille a écrit : Tout devient si compliqué, les politiques, les guerres, on ne sait même plus si le juste est juste. Il y a un tas de choses que les animaux font sans avoir besoin pour s’éclairer de s’imprimer dans la tête ou sur papier autant de pensées qu’il y a peut-être d’étoiles.
Pour faire face à la réalité, imaginez-vous que ce serait plus simple si, comme les animaux, nous n'avions qu'un registre limité de comportements héréditairements définit?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: Le labyrinthe
BeetleJuice a écrit : ... l'évolution n'a ni but, ni plan, ni sens profond ...
Quand même, oui un peu ne serais-ce que le maintien de l'information structure!
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: Le labyrinthe de la pensée
Bonjour Kraepelin,
Il est vrai que de croire qu’ils sont limités, sont capable de très peu sinon pas du tout de sentiments comme nous, nous permet de continuer à les élever pour les manger sans faire des boutons parce qu’ils sont pour beaucoup dans des conditions exécrables ou pire encore maltraités. Je ne te lance pas la pierre en disant ça, je mange encore de la viande.
Parce que nous sommes incapables de faire la critique des idées qui nous viennent, ou du moins une majorité qui ne le peut ou ne le veut.Kraepelin a écrit :Une richesse, oui! Pourquoi une «perte»?
Je n’ai pas les connaissances qui pourraient me permettre de dire que les animaux ont un registre limité. Je crains plutôt que nous ne soyons pas en mesure actuellement d’accéder ou très peu à ce dont ils ont conscience. Même chose pour leur mode de communication et/ou d’échanges avec leur environnement. Je dis ça sans rien pour appuyer, mais il m’arrive de penser qu’à trop vouloir penser l’homme comme un animal fait en sorte qu’on minimise ce dont les animaux sont capables en comparaison avec nous. C’est peut-être une erreur. Comme exemple, je prendrais cette proposition de Denis, qui m’a vraiment dérangée, je le cite : 25 [Denis] (Réf. # 17) ''L'expérience spirituelle éprouvée par une vache qui rumine placidement dans un pré est très rudimentaire.''Kraepelin a écrit :Pour faire face à la réalité, imaginez-vous que ce serait plus simple si, comme les animaux, nous n'avions qu'un registre limité de comportements héréditairements définit?
Il est vrai que de croire qu’ils sont limités, sont capable de très peu sinon pas du tout de sentiments comme nous, nous permet de continuer à les élever pour les manger sans faire des boutons parce qu’ils sont pour beaucoup dans des conditions exécrables ou pire encore maltraités. Je ne te lance pas la pierre en disant ça, je mange encore de la viande.
Re: Le labyrinthe de la pensée
Mireille a écrit :Parce que nous sommes incapables de faire la critique des idées qui nous viennent, ou du moins une majorité qui ne le peut ou ne le veut.Kraepelin a écrit :Une richesse, oui! Pourquoi une «perte»?
Pour nommer la situation que tu décris ici, ne serait-il pas plus approprié de parle de "limite" de la pensée humaine que de parler de "perte"?
Haaaaaaa! Fichu Denis! Il a l'art de déséquilibrer ses interlocuteurs en ébranlant leurs repères ...Mireille a écrit : Comme exemple, je prendrais cette proposition de Denis, qui m’a vraiment dérangée, je le cite : 25 [Denis] (Réf. # 17) ''L'expérience spirituelle éprouvée par une vache qui rumine placidement dans un pré est très rudimentaire.''

Je ne sais toujours pas de quoi tu parles!Mireille a écrit :Il est vrai que de croire qu’ils sont limités, sont capable de très peu sinon pas du tout de sentiments comme nous, nous permet de continuer à les élever pour les manger sans faire des boutons parce qu’ils sont pour beaucoup dans des conditions exécrables ou pire encore maltraités. Je ne te lance pas la pierre en disant ça, je mange encore de la viande.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
- 25 décembre
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Re: Le labyrinthe de la pensée
Mireille a écrit : Traduction:
Il est vrai que l'on peut croire qu’ils sont limités. Sont ils capable d'avoir des sentiments? Pas du tout ou très peu de sentiments comme nous. Ceci nous permet de continuer à les élever pour les manger sans se "faire des boutons", et ce malgré que beaucoup sont élevés dans des conditions exécrables ou pire encore, maltraités. Sachant tout cela, je mange encore de la viande.
Pourtant, leurs vies sont-elles moins remplies que la nôtre. J’en doute un peu.
Il y a un tas de choses que les animaux font sans avoir besoin pour s’éclairer de s’imprimer dans la tête ou sur papier autant de pensées qu’il y a peut-être d’étoiles. Et pourtant ils peuvent avoir une belle vie tranquille sans casse-tête comme nous les humains avec tout notre savoir.
Ajout: À quoi sert d'être tant développé intellectuellement si c'est pour se faire la guerre sans arrêt. À quoi ça sert si on fait disparaître des espèces de plantes et d'animaux qui constituent une variété utile pour l'évolution tranquille de la Nature, À quoi ça sert si on détruit la planète où nous vivons.
Est-ce que c'est de ça que tu veux parler Mireille?
Il est vrai que l'on peut croire qu’ils sont limités. Sont ils capable d'avoir des sentiments? Pas du tout ou très peu de sentiments comme nous. Ceci nous permet de continuer à les élever pour les manger sans se "faire des boutons", et ce malgré que beaucoup sont élevés dans des conditions exécrables ou pire encore, maltraités. Sachant tout cela, je mange encore de la viande.
Pourtant, leurs vies sont-elles moins remplies que la nôtre. J’en doute un peu.
Il y a un tas de choses que les animaux font sans avoir besoin pour s’éclairer de s’imprimer dans la tête ou sur papier autant de pensées qu’il y a peut-être d’étoiles. Et pourtant ils peuvent avoir une belle vie tranquille sans casse-tête comme nous les humains avec tout notre savoir.
Ajout: À quoi sert d'être tant développé intellectuellement si c'est pour se faire la guerre sans arrêt. À quoi ça sert si on fait disparaître des espèces de plantes et d'animaux qui constituent une variété utile pour l'évolution tranquille de la Nature, À quoi ça sert si on détruit la planète où nous vivons.
Est-ce que c'est de ça que tu veux parler Mireille?
Merci de votre réponse intelligente
Re: Le labyrinthe de la pensée
Oui tout à fait 25.25 décembre a écrit :Ajout: À quoi sert d'être tant développé intellectuellement si c'est pour se faire la guerre sans arrêt. À quoi ça sert si on fait disparaître des espèces de plantes et d'animaux qui constituent une variété utile pour l'évolution tranquille de la Nature, À quoi ça sert si on détruit la planète où nous vivons.
Est-ce que c'est de ça que tu veux parler Mireille?
Re: Le labyrinthe de la pensée
Je fais une grosse différence entre ébranler les repères d'une personne et déranger une personne par une affirmation fondée sur des connaissances approximatives de ce que pourrait vivre une vache dans sa conscience.Kraepelin a écrit :Haaaaaaa! Fichu Denis! Il a l'art de déséquilibrer ses interlocuteurs en ébranlant leurs repères ...![]()
Je répondais en fonction de ta croyance que les animaux ne possèdent qu'un registre limité.Kraepelin a écrit :Je ne sais toujours pas de quoi tu parles!
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