L'imposture de la maladie mentale
L'imposture de la maladie mentale
Bonjour,
Le titre de ce sujet est tiré du livre de Alain Bachand, un livre dérangeant, comme le disait un journaliste du journal Le Devoir commentant l'affaire Turcotte.
Vous êtes-vous déjà questionné à savoir comment 2 ou même 3 experts dans une cour de justice peuvent se contredire, moi si.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ils vous semblaient que plusieurs de vos connaissances étaient diagnostiqués avec tel tou tel trouble de personnalité, on dirait presque des modes qui passent.... Bien sûr, les médicaments vont avec, il va s'en dire.
D'après Bachand, bon nombre de maladies mentale ne serait pas prouvé, je cite : ''En s’appuyant sur de nombreuses études, Bachand fait la démonstration que les « bases génétiques et biologiques de la maladie mentale n’ont pas été établies » (p. 13), ce n’est absolument pas prouvé. Contrairement à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, où on observe une lésion ou une atteinte au cerveau, donc qu’il s’agit en fait d’une maladie physique ou organique (de problèmes neurologiques, par exemple), la dépression, l’agoraphobie ou l’anorexie ne sont pas identifiables par des examens médicaux (prises de sang, radiographies, biopsies, etc.).''
...
L’auteur critique le fait que la psychiatrie « fonde la plupart du temps ses diagnostics sur des comportements, et non sur le fonctionnement du cerveau », surtout qu’aucun lien solide n’est établi entre les comportements et ce fonctionnement (p. 100). En fait, le diagnostic psychiatrique n’apparait ni fiable ni valide. Deux psychiatres différents donneront des diagnostics différents.
Je vous recommande cet article : http://www.ledevoir.com/culture/livres/ ... istait-pas
et celui-ci : http://rqasf.qc.ca/sante-mentale/si-la- ... istait-pas
Ce qui soulève la question, à savoir si ''la maladie mentale serait une déviance par rapport à une norme sociale, et non par rapport à une norme biologique.''
Le titre de ce sujet est tiré du livre de Alain Bachand, un livre dérangeant, comme le disait un journaliste du journal Le Devoir commentant l'affaire Turcotte.
Vous êtes-vous déjà questionné à savoir comment 2 ou même 3 experts dans une cour de justice peuvent se contredire, moi si.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ils vous semblaient que plusieurs de vos connaissances étaient diagnostiqués avec tel tou tel trouble de personnalité, on dirait presque des modes qui passent.... Bien sûr, les médicaments vont avec, il va s'en dire.
D'après Bachand, bon nombre de maladies mentale ne serait pas prouvé, je cite : ''En s’appuyant sur de nombreuses études, Bachand fait la démonstration que les « bases génétiques et biologiques de la maladie mentale n’ont pas été établies » (p. 13), ce n’est absolument pas prouvé. Contrairement à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, où on observe une lésion ou une atteinte au cerveau, donc qu’il s’agit en fait d’une maladie physique ou organique (de problèmes neurologiques, par exemple), la dépression, l’agoraphobie ou l’anorexie ne sont pas identifiables par des examens médicaux (prises de sang, radiographies, biopsies, etc.).''
...
L’auteur critique le fait que la psychiatrie « fonde la plupart du temps ses diagnostics sur des comportements, et non sur le fonctionnement du cerveau », surtout qu’aucun lien solide n’est établi entre les comportements et ce fonctionnement (p. 100). En fait, le diagnostic psychiatrique n’apparait ni fiable ni valide. Deux psychiatres différents donneront des diagnostics différents.
Je vous recommande cet article : http://www.ledevoir.com/culture/livres/ ... istait-pas
et celui-ci : http://rqasf.qc.ca/sante-mentale/si-la- ... istait-pas
Ce qui soulève la question, à savoir si ''la maladie mentale serait une déviance par rapport à une norme sociale, et non par rapport à une norme biologique.''
Re: L'imposture de la maladie mentale
Comment l'auteur que tu sites peut-il faire une opposition entre comportement et fonctionnement du cerveau, le comportement étant obligatoirement conditionné par le fonctionnement du cerveau?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: L'imposture de la maladie mentale
j'aime la philo quand elle s'occupe de ce qui la concerne, l'art, la politique, l'éthique, la morale, la justice... Mais quand les philosophes commencent à parler de la réalité tangible qu'est-ce qu'ils peuvent écrire comme conneries.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: L'imposture de la maladie mentale
Il dénonce le fait que l'on se base sur des comportements pour faire certain diagnostic de maladie, ce qui peut avoir comme résultat négatif de rendre des gens vraiment malades, quand en fait ils ne suivent juste pas la norme. Maintenant tout part du cerveau, donc ta critiqueunptitgab a écrit :Comment l'auteur que tu sites peut-il faire une opposition entre comportement et fonctionnement du cerveau, le comportement étant obligatoirement conditionné par le fonctionnement du cerveau?

Tu devrais donc en rester aux discussions de maçonnerie, qu'est-ce que tu en penses ?unptitgab a écrit :j'aime la philo quand elle s'occupe de ce qui la concerne, l'art, la politique, l'éthique, la morale, la justice... Mais quand les philosophes commencent à parler de la réalité tangible qu'est-ce qu'ils peuvent écrire comme conneries.
J'avais pensé l'écrire qu'il était philosophe, mais non, finalement je me suis dit qu'il avait le droit le Monsieur de publier une thèse qui d'ailleurs est utilisé dans des salles de classe, si tu as lu l'article du journal Le Devoir. Ce que je doute parce que Monsieur était pressé de faire sa petite critique. Tu en connais probablement encore moins que lui, donc pour dire qu'il dit des conneries il faudrait peut-être que tu nous expliques un peu plus en détail que l'on examines ses conneries selon unptitgab de plus près.
De toute manière j'ai ouvert ce sujet pour qu'on en discute pas pour qu'on l'accuse de connard avamt même que la discussion commence.
Re: L'imposture de la maladie mentale
Si le livre est a l'image de cet article c'est quand meme un tissu d'aneries. C'est bourré de confusions et d'erreurs.Mireille a écrit : et celui-ci : http://rqasf.qc.ca/sante-mentale/si-la- ... istait-pas
Ce qui soulève la question, à savoir si ''la maladie mentale serait une déviance par rapport à une norme sociale, et non par rapport à une norme biologique.''
La schizophrenie n'est pas juste un "comportement different", la depression n'est pas "une grande tristesse", il existe des bases biologiques derriere.
Placer dans la meme enumeration l'alcoolisme, la depression et la pedophilie en les presentant comme des problemes sociaux et non medicaux montre une grande ignorance du sujet. La dépression est un trouble mental avec des bases chimiques et des effets sur l'anatomie du cerveau, l'alcoolisme est une addiction, les mecanismes neuro-chimiques des addictions sont connus, la pedophilie est avant tout un crime.
D'accord avec unptitgab, on a affaire a quelqu'un qui vient donner des lecons dans un domaine qu'il ne connait visiblement pas. Typique du philosophe du 21 eme siecle, ceci dit.
- Etienne Beauman
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Re: L'imposture de la maladie mentale
Ah... et qu’est ce qui n'est pas concerné par la philo ?unptitgab a écrit :j'aime la philo quand elle s'occupe de ce qui la concerne.
On peut critiquer la pertinence de tel ou tel propos, l’interdire c'est autre chose, non ?
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
spin-up a écrit :la pedophilie est avant tout un crime

La loi aurait priorité sur le diagnostic ?
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Re: L'imposture de la maladie mentale
Qui parle d'interdire? Quant à ce qui n'est pas concerné par la philo, nous en avons ici un exemple, la médecine, sinon toutes les fois où les philosophes veulent se substituer aux scientifiques.Etienne Beauman a écrit :Ah... et qu’est ce qui n'est pas concerné par la philo ?unptitgab a écrit :j'aime la philo quand elle s'occupe de ce qui la concerne.
On peut critiquer la pertinence de tel ou tel propos, l’interdire c'est autre chose, non ?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
Tu prétends donc que Molière par exemple quand il s’attaquait aux dérives de la médecine de son époque était hors champ ?unptitgab a écrit :Qui parle d'interdire? Quant à ce qui n'est pas concerné par la philo, nous en avons ici un exemple, la médecine, sinon toutes les fois où les philosophes veulent se substituer aux scientifiques.Etienne Beauman a écrit :Ah... et qu’est ce qui n'est pas concerné par la philo ?unptitgab a écrit :j'aime la philo quand elle s'occupe de ce qui la concerne.
On peut critiquer la pertinence de tel ou tel propos, l’interdire c'est autre chose, non ?
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Re: L'imposture de la maladie mentale
La pratique peut être traitée par le biais de l'éthique et donc concerne la philo, par contre comme ici où il y remise en cause des constatations scientifiques non.Etienne Beauman a écrit : Tu prétends donc que Molière par exemple quand il s’attaquait aux dérives de la médecine de son époque était hors champ ?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
Où ça ?unptitgab a écrit :par contre comme ici où il y remise en cause des constatations scientifiques non.

Me semble pas que tu aies cité quoi que ce soit de précis, si ?
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Re: L'imposture de la maladie mentale
Bonjour,Mireille a écrit :Ce qui soulève la question, à savoir si ''la maladie mentale serait une déviance par rapport à une norme sociale, et non par rapport à une norme biologique.''
j'ai retenu d'une émission de radio sur un autre sujet, l’addiction, une élément de réponse qui me semble très raisonnable a savoir que du moment que personne n'a mal, il n'y a pas de maladie.
Il me semble que sur le plan de la justice, s'il n'y a pas de préjudice, il n'y a pas de problème non plus. Ou alors des problèmes mineurs (infractions) qui se traitent avec des pénalités proportionnées. Là encore, tant que l'intéressé vit heureux avec, il n'y a aucune raison d'aller questionner son état mental ou ses tendances criminelles.
Il ne reste donc que les cas où il y a préjudice ou souffrance perçue par l'intéressé qu'il y a un vrai problème... Donc des cas.
Pour le premier type de cas, préjudice, l'auteur du préjudice est fautif et le système judiciaire fait son job. Ce qui peut inclure un risque d'erreur mais on est alors dans la marge de la marge.
Pour le second, il me semble que l'intéressé seulement devrait avoir le droit de demander à être examiné sur le plan de sa santé mentale.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: L'imposture de la maladie mentale
Et bien cet essai que tu discrédites a été très apprécié d'organismes qui s'occupe de la défense de droit en santé mentale au Québec.spin-up a écrit :Si le livre est a l'image de cet article c'est quand meme un tissu d'aneries. C'est bourré de confusions et d'erreurs.
Tu as lu un peu vite, peut-être, il ne dit pas que la dépression est une grande tristesse. La tristesse des personnes âgées est une chose et la dépression en est une autre dans ce court résumé. Ce qu'il prétend c'est qu'il n'y a pas nécessairement de causes biologiques identifiables ou clairement définies comme dans les cas de maladies comme le Parkinson. Je comprends son doute, on a qu'à penser à la vague du Ritalin qu'on a donné aux enfants. On peut se demander combien ont été diagnostiqués souffrant de TDAH sans l'être. Ceci dit pour ce qui est de la dépression, si je fais confiance à ce qui est dit ici : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_08 ... m_dep.html, il semblerait que les recherches auraient données des résultats contradictoire, voir le dernier encadré au bas de la page. Pour la schizophrenie, je n'ai pas assez lu, donc j'y reviendrai peut-être.spin-up a écrit :La schizophrenie n'est pas juste un "comportement different", la depression n'est pas "une grande tristesse", il existe des bases biologiques derriere.
Si ce que ce type dit est un tissus d’âneries et que ce serait aussi simple de déterminer si un type est atteint ou non d’une maladie mentale, je ne vois pas très bien pourquoi Les parties concernées auraient besoin d’engager des experts, qui je vous le rappelle se contredisent allègrement dépendant si ils sont engagés par la défense ou par celui qui poursuit.
Tu attises ma curiosité, tu as un exemple à nous donner ?spin-up a écrit :D'accord avec unptitgab, on a affaire a quelqu'un qui vient donner des lecons dans un domaine qu'il ne connait visiblement pas. Typique du philosophe du 21 eme siecle, ceci dit.
Re: L'imposture de la maladie mentale
Ca meriterait d'etre developpé, mais en gros oui. Si la pedophilie n'etait pas criminelle (et pas considérée comme immorale), il n'y aurait pas lieu de la ranger dans les maladies mentales. Mais je ne veux surtout pas relancer pour la 3eme fois le debat sur les paraphilies.Etienne Beauman a écrit :spin-up a écrit :la pedophilie est avant tout un crime![]()
La loi aurait priorité sur le diagnostic ?
Ce n'est pas le cas de la dépression ou de l'alcoolisme, qui sont des maladies independamment de la loi, de la morale et du regard de la société.
Le lien que tu as donné montre bien les aspects biologiques de la depression. Qu'il y ait encore du travail a faire ne signifie pas que les mecanismes biologiques n'existent pas.Mireille a écrit :Tu as lu un peu vite, peut-être, il ne dit pas que la dépression est une grande tristesse. La tristesse des personnes âgées est une chose et la dépression en est une autre dans ce court résumé. Ce qu'il prétend c'est qu'il n'y a pas nécessairement de causes biologiques identifiables ou clairement définies comme dans les cas de maladies comme le Parkinson. Je comprends son doute, on a qu'à penser à la vague du Ritalin qu'on a donné aux enfants. On peut se demander combien ont été diagnostiqués souffrant de TDAH sans l'être. Ceci dit pour ce qui est de la dépression, si je fais confiance à ce qui est dit ici : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_08 ... m_dep.html, il semblerait que les recherches auraient données des résultats contradictoire, voir le dernier encadré au bas de la page. Pour la schizophrenie, je n'ai pas assez lu, donc j'y reviendrai peut-être.
Pour la schizophrenie, de meme, il existe une composante genetique bien établie. Prétendre l'absence de cause biologiques et ecrire que c'est simplement une facon arbitraire de classifier les comportement qui sortent de la norme, c'est tout simplement ignorer l'etat des connaissances sur le sujet.
Re: L'imposture de la maladie mentale
Allez une petite toune, comme vous dites dans la belle province, pour aller un peu dans ton sens Mireille, bon c'est aussi parce que j'aime ce morceau plein de tendresse 

"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: L'imposture de la maladie mentale
Bonjour unptitgab,unptitgab a écrit :Allez une petite toune, comme vous dites dans la belle province, pour aller un peu dans ton sens Mireille, bon c'est aussi parce que j'aime ce morceau plein de tendresse
Merci de t'éditer et d'enlever cette merde. Si tu n'as rien à dire d'intéressant tu peux aller faire joujou ailleurs. Merci de ta compréhension. C'est à cause de gens comme toi que je ne peux pas inviter personne de l'extérieur sur les sujets que j'ouvre et c'est bien dommage.
- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
Je ne l'avais pas compris comme ça.spin-up a écrit :Ca meriterait d'etre developpé, mais en gros oui.
T'es donc d'accord avec l'auteur sur ce point.spin-up a écrit : Si la pedophilie n'etait pas criminelle (et pas considérée comme immorale), il n'y aurait pas lieu de la ranger dans les maladies mentales.
Mais l'auteur traite la dépression, l'alcoolisme et la pédophilie dans trois chapitres différents.Ce n'est pas le cas de la dépression ou de l'alcoolisme, qui sont des maladies independamment de la loi, de la morale et du regard de la société.
Me semble aussi que tu as un lu un peu vite et que tu surréagis.
J'ai pas d'idée sur la question voyons vraiment ce qui est dit, je commence par ça :
Selon toi c'est faux ?Contrairement à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, où on observe une lésion ou une atteinte au cerveau, donc qu’il s’agit en fait d’une maladie physique ou organique (de problèmes neurologiques, par exemple), la dépression, l’agoraphobie ou l’anorexie ne sont pas identifiables par des examens médicaux (prises de sang, radiographies, biopsies, etc.).
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
Tu ne devrais pas présupposé àma de la réaction des gens, invite les, préviens les, et explique leur comment fonctionne la fonction ajouter un ignoré...Mireille a écrit :C'est à cause de gens comme toi que je ne peux pas inviter personne de l'extérieur sur les sujets que j'ouvre et c'est bien dommage.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Re: L'imposture de la maladie mentale
Désolé Mireille, mais je ne me censurerai pas, ensuite que nous n'ayons pas les mêmes goûts musicaux je n'y peux rien, par contre le texte, même si tu n'en aimes pas la forme illustre ton propos en décrivant des situations où nous pouvons nous mettre en colère jusqu'à un point où la convention sociale trouve que cela va au delà de la norme et indique une forme de folie de la mauvaise gestion de la colère, cette chanson illustre donc ton sujet en y mettant un peu de rythme.Mireille a écrit :
Bonjour unptitgab,
Merci de t'éditer et d'enlever cette merde. Si tu n'as rien à dire d'intéressant tu peux aller faire joujou ailleurs. Merci de ta compréhension. C'est à cause de gens comme toi que je ne peux pas inviter personne de l'extérieur sur les sujets que j'ouvre et c'est bien dommage.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: L'imposture de la maladie mentale
Je ne sais pas si je sur-reagis au livre, je ne l'ai pas lu, mais l'article que je commente a pour message que les maladies mentales sont toutes (hors pathologies types Alzheimer, Parkinson) des constructions sociales.Etienne Beauman a écrit :Mais l'auteur traite la dépression, l'alcoolisme et la pédophilie dans trois chapitres différents.Ce n'est pas le cas de la dépression ou de l'alcoolisme, qui sont des maladies independamment de la loi, de la morale et du regard de la société.
Me semble aussi que tu as un lu un peu vite et que tu surréagis.
Oui la classification des troubles mentaux est difficile. Oui, il y a forcement une part d'arbitraire dans leurs definitions et leurs categories. Oui, les modeles sociaux influencent les definitions. Oui, faire le lien avec la biologie est encore difficile. Oui, la prise en charge de maladies mal definies, et mal diagnostiquées pose problème (j'en connais personnellement des exemples).
Mais nier completement l'existence d'un grand nombre de maladies mentales me semble un excès inverse bien pire. Et une faute logique.
Je tique d'une part sur le fait de définir une maladie par des examens physiques uniquement en excluant le diagnostic basé sur le comportement, d'autre par sur le fait d'affirmer qu'une maladie n'est pas physique, donc pas réelle, si on se sait pas (actuellement) la diagnostiquer par des marqueurs physiques (ca revient a prouver une inexistence).Etienne Beauman a écrit :Selon toi c'est faux ?Contrairement à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, où on observe une lésion ou une atteinte au cerveau, donc qu’il s’agit en fait d’une maladie physique ou organique (de problèmes neurologiques, par exemple), la dépression, l’agoraphobie ou l’anorexie ne sont pas identifiables par des examens médicaux (prises de sang, radiographies, biopsies, etc.).
Je vais tenter une piteuse analogie. Quelque part c'est un peu comme si tu avais un ordinateur avec des bugs et des virus et que le depanneur informatique te dit qu'il a regardé partout a l'interieur, vérifié tous les circuits, les cablages et les processeurs, que tout est en place donc il n'y a pas de problème et c'est a toi de mieux accepter ton ordinateur tel qu'il est.
C'est un peu ca, non?
Re: L'imposture de la maladie mentale
Ce qu'il dit n'a rien de farfelu, même si ça me semble tristement irréalisable en pratique. Par exemple, il me semble un peu illusoire de croire qu'on peut améliorer significativement la vie d'un suicidaire avec des médicaments sans agir sur le contexte ou les éléments anxiogènes qui le mène à cet état dépressif, comme si le problème n'était que dans son cerveau. Ceci dit, les médicaments ont une action réelle sur le cerveau et peuvent aider le patient à canaliser certaines émotions et l'aider à mieux agir sur les mécanismes "défaillants" qui le conduisent à s'enliser dans des schémas vicieux ou autodestructeurs.Le problème, d'après l'auteur, est que la psychiatrie se concentre trop sur la tentative de canaliser les comportements déviants. Au lieu de vouloir agir sur le cerveau du patient, il faudrait alors s'intéresser davantage au contexte social de celui-ci, en essayant de modifier les causes sociales du trouble psychiatrique. D'après l'auteur il faudrait approfondir davantage le lien entre maladie mentale et contexte social et essayer de trouver des solutions thérapeutiques qui agissent à travers une transformation du contexte social et la manière dont le patient le perçoit.
Je pense qu'en l'état la psychiatrie focalise un peu trop sur l'individu lui-même et qu'elle devrait avoir une approche un peu plus sociologique des troubles mentaux. Quant à savoir si on peut qualifier ces troubles de "maladies" c'est un débat qui ne me semble pas avoir grand intérêt : Le fait est que la médecine a pour vocation d'aider les gens à moins souffrir. Point.
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."
Re: L'imposture de la maladie mentale
Je pense au contraire que la question est cruciale, parce que si c'est un problème purement social, la médecine n'est pas concernée. Les médecins/psychiatres assurent parfois voire souvent l'interim de services sociaux mais ils n'en ont ni la mission ni les moyens et sont bien plus couteux.Greem a écrit : Je pense qu'en l'état la psychiatrie focalise un peu trop sur l'individu lui-même et qu'elle devrait avoir une approche un peu plus sociologique des troubles mentaux. Quant à savoir si on peut qualifier ces troubles de maladie, c'est un débat qui ne me semble pas avoir grand intérêt : Le fait est que la médecine à pour vocation d'aider les gens à moins souffrir.
Ta première phrase est probablement plutot juste, mais il faut remplacer "psychiatrie" par "société". La psychiatrie focalise sur l'aspect medical et individuel car c'est son domaine et sa mission.
Re: L'imposture de la maladie mentale
Bon, je vais l'inviter, c'est un principe auquel je tiens, quand je parle d'un auteur je l'invite.Etienne Beauman a écrit :Tu ne devrais pas présupposé àma de la réaction des gens, invite les, préviens les, et explique leur comment fonctionne la fonction ajouter un ignoré...Mireille a écrit :C'est à cause de gens comme toi que je ne peux pas inviter personne de l'extérieur sur les sujets que j'ouvre et c'est bien dommage.
- Etienne Beauman
- Messages : 6881
- Inscription : 20 févr. 2011, 18:59
Re: L'imposture de la maladie mentale
Lequel ?spin-up a écrit : mais l'article que je commente a pour message que les maladies mentales sont toutes (hors pathologies types Alzheimer, Parkinson) des constructions sociales.
Mireille en a donné deux, un m'est pour l'instant inaccessible (celui du devoir erreur 404).
L'autre pose beaucoup plus de question qu'il n'affirme quoi que ce soit.
Tu es donc ok avec le constat?spin-up a écrit :Je tique d'une part sur le fait de définir une maladie par des examens physiques uniquement en excluant le diagnostic basé sur le comportement, d'autre par sur le fait d'affirmer qu'une maladie n'est pas physique, donc pas réelle, si on se sait pas (actuellement) la diagnostiquer par des marqueurs physiques (ca revient a prouver une inexistence).
C'est autre chose de ne pas partager les mêmes conclusions à partir d'un accord sur le constat que de qualifier l'ensemble de tissu d'âneries, non ?
Tu mélanges ici aussi le constat et la conclusion, ici la conclusion c'est que ce n'est pas un problème matériel.spin-up a écrit :Je vais tenter une piteuse analogie. Quelque part c'est un peu comme si tu avais un ordinateur avec des bugs et des virus et que le depanneur informatique te dit qu'il a regardé partout a l'interieur, vérifié tous les circuits, les cablages et les processeurs, que tout est en place donc il n'y a pas de problème et c'est a toi de mieux accepter ton ordinateur tel qu'il est.
C'est un peu ca, non?
Il y a un souci d'ordre logiciel.
De plus ici il y un comportement normal attendu prévu par le fabriquant.
On peut être timide, sans que ce soit maladif, et vouloir quand même lutter contre, non ?
Je pense le sujet intéressant et qu'il n'y a pas lieu de faire de procès d'intention...
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Re: L'imposture de la maladie mentale
Je n'ai pas lu le pavé de Bachand et rien dans l'article qui en parle ne me donne le gout de le lire.
Certaine maladie mentales sont lourdes à porter. C'est parfois la maladie elle-même qui est lourde et c'est aussi parfois les ratées entourant sa prise en charge par la communauté. Les maladies eux-mêmes ou leurs familles sont alors tenté de nier l'existence de la maladie et d'en attribuer les conséquences aux médecins plutôt qu'à la maladie. Ça donne des trucs biscornus comme celui de Bachant.
Des chercheurs peuvent être biaisés. Une communauté scientifique dans son ensemble peut-être biaisée, mais des complots hourdies par une communauté scientifique dans le but de tromper, ça n'existe pas et celui qui croit en avoir découvert aurait intérêt à se questionner sur sa propre pomme.
La psychiatrie est un domaine où s'épanouissent encore de grandes communautés de charlatans. Ce qui s'y publie doit donc toujours être filtré. La base d'une bonne formation universitaire dans ce domaine porte sur les méthodes de recherche et la capacité de distinguer les bonnes de mauvaises, les hypothèses crédibles des spéculations fumeuses.
Ça dépend de ce que l'on qualifie de "bases génétiques" et de "bases biologiques". Si Bachand a besoin que les gènes précis de chaque maladie soient identifiés, il a raison. La recherche n'en est pas rendue là. Nous savons, par contre, que l'incidence de certaines maladies augmente en fonction de la proximité héréditaire. Par exemple, le risque de schizophrénie est de 1% dans la population en général, mais ce risque augmente à 10% si un de vos frères ou sœur à la maladie et à 50% si ce frère ou cette sœur de votre jumeau identique … Et les études d'adoption montrent que ce risque accru se vérifie même si la fratrie a été éduquée dans des familles différentes. Toujours pour la schizophrénie, les recherches anatomiques post-mortem montrent une plus forte probabilité d'anomalies dans l'anatomie du cerveau des schizophrènes. Ces anomalies concernent presque toutes le système limbique.
Quel spéculation, réfuté par qui et comment! Dans ce domaine comme dans bien d'autres, c'est la valeur relative des arguments qui permet de séparer l'ivraie du bon grain …
Oui et non! Disons plutôt que certains auteurs sérieux ont suggéré que la schizophrénie pourrait être une appellation commode pour le moment, mais qui regrouperait plus probablement plusieurs maladies partageant des caractéristiques communes, bien qu'ayant peut-être des causes différentes.
Ouf! Ça c'est absolument faux. Rien d'en haut ou d'en bas dans la recherche ne soutien une pareille énormité.
Puff! Allez raconter ça aux parents de jeunes schizophrènes qui dans une phase de décompensation ont tenté de s'immoler par le feu.
Pas complètement faux! Les symptômes de la maladie sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend en grande partie de nos repères culturels.
Encore une fois, les symptômes de ces maladies sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend de nos repères culturels.
Euuu, l'hystérie est toujours une maladie. Elle a juste changé de nom (troubles dissociatifs et trouble de personnalité histrionique)
Il n'y a pas de concurrence entre le jugement morale et l'exercice médicale. Un comportement peut-être à la foi pathologique et moralement condamnable. En, encore une dernière fois, les symptômes de ces maladies sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend de nos repères culturels. Mais finalement en est-il si différent pour les maladies physiques. Le concept même de "maladie" n'est-il pas une catégorie un peu arbitraire?
C'est pour ça que ça s'appelle la psychiatrie. Autrement, nous parlerions de neurologie.
Certaine maladie mentales sont lourdes à porter. C'est parfois la maladie elle-même qui est lourde et c'est aussi parfois les ratées entourant sa prise en charge par la communauté. Les maladies eux-mêmes ou leurs familles sont alors tenté de nier l'existence de la maladie et d'en attribuer les conséquences aux médecins plutôt qu'à la maladie. Ça donne des trucs biscornus comme celui de Bachant.
????? «échafaudage … monté pour nous faire croire» Diable! Cette terminologie me rappelle des textes conspirationnistes.En fait, selon l’auteur, Alain Bachand, il y a imposture, dans le domaine de la maladie mentale. L’imposture, c’est que tout un échafaudage pseudo-scientifique a été monté pour nous faire croire que les comportements « étranges » (par exemple l’exhibitionnisme ou autres déviances sexuelles) ou bien inadaptés (par exemple la tristesse chez les femmes âgées ou l’agitation des enfants) sont des pathologies, des maladies (p. 11).
Des chercheurs peuvent être biaisés. Une communauté scientifique dans son ensemble peut-être biaisée, mais des complots hourdies par une communauté scientifique dans le but de tromper, ça n'existe pas et celui qui croit en avoir découvert aurait intérêt à se questionner sur sa propre pomme.
En s’appuyant sur de nombreuses études, …
La psychiatrie est un domaine où s'épanouissent encore de grandes communautés de charlatans. Ce qui s'y publie doit donc toujours être filtré. La base d'une bonne formation universitaire dans ce domaine porte sur les méthodes de recherche et la capacité de distinguer les bonnes de mauvaises, les hypothèses crédibles des spéculations fumeuses.
Bachand fait la démonstration que les « bases génétiques et biologiques de la maladie mentale n’ont pas été établies »
Ça dépend de ce que l'on qualifie de "bases génétiques" et de "bases biologiques". Si Bachand a besoin que les gènes précis de chaque maladie soient identifiés, il a raison. La recherche n'en est pas rendue là. Nous savons, par contre, que l'incidence de certaines maladies augmente en fonction de la proximité héréditaire. Par exemple, le risque de schizophrénie est de 1% dans la population en général, mais ce risque augmente à 10% si un de vos frères ou sœur à la maladie et à 50% si ce frère ou cette sœur de votre jumeau identique … Et les études d'adoption montrent que ce risque accru se vérifie même si la fratrie a été éduquée dans des familles différentes. Toujours pour la schizophrénie, les recherches anatomiques post-mortem montrent une plus forte probabilité d'anomalies dans l'anatomie du cerveau des schizophrènes. Ces anomalies concernent presque toutes le système limbique.
Toutes les maladies physiques ne sont pas non plus identifiables par des tests.Contrairement à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, où on observe une lésion ou une atteinte au cerveau, donc qu’il s’agit en fait d’une maladie physique ou organique (de problèmes neurologiques, par exemple), la dépression, l’agoraphobie ou l’anorexie ne sont pas identifiables par des examens médicaux (prises de sang, radiographies, biopsies, etc.).
L’auteur consacre six chapitres à analyser autant de « maladies mentales ». La schizophrénie (chap. 1) : un examen minutieux des études montre la « spéculation » autour des tentatives d’explications génétiques, biologiques et biochimiques, toutes réfutées.
Quel spéculation, réfuté par qui et comment! Dans ce domaine comme dans bien d'autres, c'est la valeur relative des arguments qui permet de séparer l'ivraie du bon grain …
La schizophrénie est un « fourre-tout » de comportements socialement handicapants tels qu’hallucinations, langage désorganisé, délires et comportements bizarres (p. 35).
Oui et non! Disons plutôt que certains auteurs sérieux ont suggéré que la schizophrénie pourrait être une appellation commode pour le moment, mais qui regrouperait plus probablement plusieurs maladies partageant des caractéristiques communes, bien qu'ayant peut-être des causes différentes.
Ce que les études tendent à démontrer, c’est que les croyances délirantes pourraient aider les personnes à s’adapter à des expériences difficiles qui autrement les troubleraient beaucoup plus.
Ouf! Ça c'est absolument faux. Rien d'en haut ou d'en bas dans la recherche ne soutien une pareille énormité.
Aucun rapport avec la réalité! Lorsque mon client André G. croit que le diable lui parle, son anxiété a plutôt tendance à augmenter. Lorsqu'il se prend pour le diable, elle monte en flèche. Comment vous sentiriez vous si une voix que vous croyez réelle vous commande de tuer votre bébé? En cherchant beaucoup, on pourrait trouver des cas anecdotiques de personnes présentant des hallucinations ou des délires exaltant ou pas trop angoissant, mais la règle générale est que ces symptômes sont accompagné d'une douloureuse angoisse.« La capacité d’altérer la réalité peut ainsi permettre d’atténuer des anxiétés ou de surmonter des épreuves » (p. 37).
En fait, la schizophrénie serait un mécanisme d’adaptation.
Puff! Allez raconter ça aux parents de jeunes schizophrènes qui dans une phase de décompensation ont tenté de s'immoler par le feu.
« Être malade » ou bien « s’adapter » ne sont pas du pareil au même. Parce que nous ne tolérons pas les comportements bizarres ou différents, nous étiquetons : « schizophrène ».
Pas complètement faux! Les symptômes de la maladie sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend en grande partie de nos repères culturels.
Pas faux non plus! Par exemple, l'hospitalisation de certains malades accentue leurs symptômes (TPB) ou le fait rapidement perdre leur autonomie (MAB, schizophrénie). C'est un défi de la psychiatrie que de protéger les personnes les plus malades sans que le cadre de protection ne devienne à sont tour une source de problème pour les personnes.Par la suite, le traitement médical ou social, souvent stigmatisant, peut certainement contribuer à les rendre vraiment malades…
La dépression (chap. 2), l’alcoolisme (chap. 3) et la pédophilie (chap. 4) sont-ils des problèmes médicaux?
Encore une fois, les symptômes de ces maladies sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend de nos repères culturels.
N’oublions pas qu’en des temps pas si anciens, la masturbation et l’homosexualité ont été considérés comme des troubles mentaux. (J’ajouterais volontiers l’« hystérie », maladie des femmes, sans oublier toutes ces « folles » qui ont voulu divorcer ou fuir la violence à une autre époque.)
Euuu, l'hystérie est toujours une maladie. Elle a juste changé de nom (troubles dissociatifs et trouble de personnalité histrionique)
Définir de façon médicale la personnalité antisociale psychopathe (chap. 5) pose également problème. Aucune définition ne satisfait la science. La psychopathie semble relever de la moralité et non pas d’une quelconque expertise médicale (p. 89). L’auteur ne voit pas pourquoi il « n’est pas plus sensé d’inclure dans les manuels de psychiatrie, médicalement parlant, les comportements du très bon citoyen que ceux du très mauvais citoyen »
Il n'y a pas de concurrence entre le jugement morale et l'exercice médicale. Un comportement peut-être à la foi pathologique et moralement condamnable. En, encore une dernière fois, les symptômes de ces maladies sont des faits, mais la façon de les interpréter dépend de nos repères culturels. Mais finalement en est-il si différent pour les maladies physiques. Le concept même de "maladie" n'est-il pas une catégorie un peu arbitraire?
L’auteur critique le fait que la psychiatrie « fonde la plupart du temps ses diagnostics sur des comportements, et non sur le fonctionnement du cerveau », surtout qu’aucun lien solide n’est établi entre les comportements et ce fonctionnement (p. 100).
C'est pour ça que ça s'appelle la psychiatrie. Autrement, nous parlerions de neurologie.
Très exagéré! L'accord inter-juge est souvent très bon. Il n'est mauvais que pour des tableaux très complexes ou relevant de maladies dont une des manifestations est l'instabilité du tableau (trouble bipolaire par exemple.)En fait, le diagnostic psychiatrique n’apparait ni fiable ni valide. Deux psychiatres différents donneront des diagnostics différents.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
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