JF : - en quoi une telle complexité irréductible démontrerait-elle forcément la création?
J : [...] Les complexités irréductibles décelées dans la biologie représentent des systèmes complexes et organisés qui contiennent de l’information
JF : Quelle est cette fameuse information dans le cas du flagelle?
J : Les gènes qui induisent la production des protéines qui s’agenceront pour former la structure du flagelle.
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J : Or l’information doit pré-exister et être incorporée dans le système
JF : Pétition de principe? Ou vous avez une démonstration disponible?
J : La démonstration est simple : la matière ne contient pas l’information nécessaire à l’établissement d’une structure biologique organisée. Tout comme les briques ne possèdent pas le plan de construction de la maison.
C’est ce qu’on nomme les
propriétés émergentes d’un système complexe. Le système complexe présente des propriétés impossibles à prédire lorsque l’on considère les propriétés des éléments qui constituent le système un à un.
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JF : Et, tant qu'à faire, dites-nous comment cette information a été "incorporée" dans le flagelle ou
J : L’information a été imbriquée dans le génome par programmation.
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JF : D'où viendrait l'information qui est, selon votre hypothèse, nécessaire à la "source initiale de l’information biologique"? Dans la théorie, vous ne faites que repousser la question.
J : La théorie suppose généralement que le créateur possède toute l’information. Il n’a nul besoin d’information externe.
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JF : Dans la pratique, il existe de systèmes auto-organisateurs qui ne nécessitent pas d'intelligence. On vous en a donné plusieurs exemples.
J : Chacun des exemples a été rigoureusement réfuté. La majorité de ces exemples sont des cas
d’ordre et non d’organisation. L’ordre ne représente pas une complexité ni une organisation. La confusion dans le camp évolutionniste à ce sujet a été notée très souvent même par certains évolutionnistes.
“‘Organized’ systems are to be carefully distinguished from ‘ordered’ systems. Neither kind of system is ‘random,’ but whereas ordered systems are generated according to simple algorithms and therefore lack complexity, organized systems must be assembled element by element according to an external ‘wiring diagram’ with a high information content ... Organization, then, is functional complexity and carries information. It is non-random by design or by selection, rather than by the a priori necessity of crystallographic ‘order.’”
[Jeffrey S. Wicken, The Generation of Complexity in Evolution: A Thermodynamic and Information-Theoretical Discussion, Journal of Theoretical Biology, Vol. 77 (April 1979), p. 349]
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JF : De plus, il n'existe aucun exemple bien démontré de complexité irréductible: la plupart ont été démontés, et les autres reposent sur des arguments par l'ignorance.
J :
Tous les systèmes biologiques sont des systèmes complexes qui contiennent de l’information : c’est un constat. Ces systèmes sont évidemment irréductibles : ils requiert un nombre de parties minimales pour fonctionner.
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J : Tiens, justement on parlait de mensonge. Vous me donnez une trop belle opportunité de rerererereredémontrer vos si mauvaises intentions et votre démarche si lâche et hypocrite
JF : Ce qui m'amuse, c'est de vous voir écrire ça, puis de vous mettre à patiner, plus loin, lorsque vous constatez que j'ai des arguments pour soutenir mon point
J : Vous ne pigez rien ! Que vous ayez des arguments foireux ou pas, là n’est pas la question ; je vous ai demandé de me citer puisque vous dites explicitement que je traite des scientifiques de cons. Or vous ne m’avez pas cité, vous avez régurgité des excuses foireuses, des manipulations stupides de mes propos.
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JF : Je suis peut-être "étranger au concept de paradigme",
J : Ouais, et ça constitue un grave problème quand vous réfléchissez sur le débat création évolution puisque l’évolution est probablement le paradigme le plus implanté de l’histoire. Ne pas comprendre les effets pervers d’un paradigme vous prive d’un jugement rationnel.
Je vous en explique qquns :
Tirés de l’ouvrage Pitfalls in Human Research (
http://pirate.shu.edu/~hovancjo/exp_read/barber.htm) :
- Les scientifiques deviennent conditionnés à ne considérer qu’une seule alternative possible. Il a été démontré plus d’une fois que l’approche la plus productive (mais la plus coûteuse) est de considérer plusieurs modèles explicatifs pour un problème donné ;
- Les scientifiques travaillant dans le cadre d’un paradigme pendant des années deviennent complètement fermés à l’idée de la remise en question du paradigme qui constitue, dans les faits, une simple théorie qui n’a jamais été validée ;
- Les scientifiques sont portés à manipuler les données pour favoriser la conclusion à laquelle ils adhéraient à priori. Plusieurs cas importants sont documentés dans l’article Pitfalls in Human Research. Si les données ne produisent pas les résultats escomptés, elles sont considérés comme « défectueuses » ... Autrement dit, les données sont rejetées mais la théorie n’est pas remise en question, ce qui constitue une démarche sérieusement biaisée ;
- Les nouvelles théories sont rarement acceptées par une persuasion rationnelle. Les tenants d’un paradigme témoignent généralement d’une résistance très prononcée aux découvertes qui invalident leur théorie [
Les évolutionnistes fanatiques comme JF doivent se reconnaître ici] ;
- Les recherches qui rapportent des résultats concordant avec le paradigme sont considérées comme acceptables alors que celles qui rapportent des résultats non concordants (ou négatifs en regard du paradigme) sont jugées inacceptables ;
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J : Donc, ce que j’ai toujours maintenu très clairement, c’est le manque d’objectivité dans la finalité de la recherche
JF : Très exactement ce que je disais: pour vous Richardson est un con sorti de sa critique d'Haeckel.
J : Bon sang !! Vous êtes incapable de dissocier les deux points suivants :
1) Hæckel a commis une fraude qui a servi la propagande évolutionniste pendant plus d’un siècle. Aujourd’hui, cette fraude super évidente, même pour les gens de l’époque, a été reconnue officiellement, entres autres par Richardson.
2) L’embryologie n’appuie pas l’évolution.
Je n’ai jamais dit que Richardson rejetait l’embryologie comme un domaine appuyant l’évolution !? Je me sers de son article pour faire voir clair à des gens comme vous qui continuent à minimiser (voir même, continuent à utiliser les travaux de Haeckel) le cas de Haeckel alors qu’il s’agit d’une des plus grandes fraudes en science.
Le fait que l’embryologie n’appuie pas l’évolution n’a rien à voir
directement avec Haeckel. Ce sont les faits biologiques entourant le développement embryonnaire qui le démontrent.
Encore une fois, vous pleurnichez pour rien, je n’ai traité personne de con.
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JF : Une autre question à laquelle vous n'avez jamais répondue: comment pouvez-vous affirmer que le "modèle créationniste" prédit la discontinuité du monde fossile? D'où vient cette restriction aux pouvoir du Créateur? Ce n'est pas "intelligent" de faire dans la continuité?
J : Premièrement, il n’y a pas de raison d’évoquer la continuité dans le monde vivant. Le concept de continuité a émergé avec Darwin. Logiquement, un créateur ne fait pas varier légèrement et infiniment une création pour en obtenir une autre (ce qui résulterait en une continuité ; c’est ridicule de vouloir accoler le concept évolutionniste au créateur). La raison c’est qu’il possède l’information nécessaire pour aller de la création A à la B
sans intermédiaire.
D’autre part, le créationnisme biblique le prédit explicitement lorsque la Bible déclare que chacun a été créé selon son espèce. Dieu dit ensuite qu’
« Il vit que cela était bon ». Nous pouvons prédire qu’il n’a créé aucun autre espèce ensuite.
Si vous lisez Genèse 1 et 2 et que vous n’y voyez pas de discontinuité, .. il y a un léger problème.
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J : Là, vous êtes probablement à la veille de re-régurgiter l’histoire du python pour laquelle vous dites toujours que ma réponse démontrait que je « crois » finalement à l’évolution. À toutes les fois je réexplique que la théorie créationniste n’est pas « fixiste »
JF : Ben, j'ai raison de dire que vous êtes un "évolutionniste inconscient": vous n'utilisez pas le bon "paradigme" donc je replace ce que vous dites dans le contexte adéquat. Des transformations qui résultent en un descendant très différent de ses ancêtres, on appelle ça de l'évolution. Ca vous choque?
J : Oh non, au contraire, je serais ravi qu’on puisse s’entendre. On est peut-être à la veille parce si l’évolution n’est qu’un « changement », je suis
créationniste-évolutionniste. Une espèce qui perd un membre (comme l’exemple du python), cela représente une perte de caractère morphologique ou une perte d’information. Dans le modèle créationniste, les espèces peuvent perdre de l’information génétique (qui s’inactive disons) mais ne peuvent en gagner.
Alors nous pourrions nous entendre si les espèces « de départ » sont créées et les variations ultérieures (qui n’ajoutent jamais d’information mais ne font que favoriser des allèles ou inactiver des gènes) se font par « évolution ».
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