ABC a écrit :Florence a écrit : Il n'y a qu'à voir le nombre de gens qui se préoccupent sérieusement** de questions d'environnement, de solutions de conflits, de survivalisme, etc. pour se dire qu'il n'y a pas à désespérer.
Assez d'accord avec ce point de vue, mais c'est quand même une course contre la montre ...
Sans aucun doute mais il ne faut pas non plus céder à la panique face aux revers temporaires tels que l'attitude imbécile de l'actuel président des USA, qui rappelons-nous ne fait pas l'unanimité au sein même des plus importantes instances économiques et industrielles qu'il prétend ainsi favoriser (énergies, transports, ...) mais qui s'investissent dans la préservation de l'environnement et la recherche de solutions, ne serait-ce que pour rester compétitives face à des pays plus dynamiques tels que la Chine et ses partenaires.
la proximité (probable ?) de la rupture d'un équilibre par déclenchement d'une instabilité suivie d'une évolution brutale et irréversible. Je pense principalement au climat, mais il y a aussi la question de l'épuisement des ressources en eau potable, en air respirable, en nourriture (et, dans une certaine mesure, en énergie eu égard aux conséquences sur la stabilité de nos sociétés qu'engendrerait (qu'engendrera ?) une pénurie).
A moins d'un cataclysme majeur en dehors de la portée de nuisance humaine, je ne pense pas qu'il y ait risque d'épuisement d'air respirable ou d'eau, potable ou non (et la rendre potable est à la portée de tout un chacun avec les connaissances nécessaires, qui ne sont d'ailleurs pas bien pointues) à l'échelle de la planète.
Les pénuries dans ces domaines sont locales et/ou principalement dues à des problèmes politiques parfaitement résolubles
Il me semble (en espérant ne pas tomber dans la méthode Coué, donc confirmation sourcée demandée) qu'un nombre croissant de chercheurs (2) se montrent motivés et s'impliquent dans ces questions. C'est bien, mais dans cette course contre la montre (dont l'implication grandissante des chercheurs me semble le tout premier maillon, le second maillon, le politique/opinion publique, devant s'appuyer sur le premier), qui va gagner ?
Comme dit plus haut, je pense qu'on exagère tant l'influence d'un Trump que celle de la supposée infinie cupidité de "Big-pétrole" et qu'on minimise la portée du consensus de nations influentes telle que la Chine, dans une moindre mesure l'Inde et l'Asie du Sud-Ouest et de l'Amérique Latine (et de notre vieille Europe), au sujet de la situation environnementale actuelle et des mesures à prendre. Je suis très prudemment optimiste (en me traitant même de nouille sentimentale

) ...
Le développement actuel :
- d'un modèle d'évolution du climat
- de recherches scientifiques du type de celles menées par Pablo Servigné (3)
ne devraient-ils pas être mis au moins au même niveau (en termes de mise en place de ressources budgétaires et de mise à disposition de compétences scientifiques) que d'autres activités scientifiques/technologiques de recherche développement (je me refuse à les citer) actuellement en cours et très consommatrices en compétences scientifiques (et technologiques) et ressources budgétaires ?
Sans aucun doute. Mais il faut se rappeler qu'il y a très peu de gouvernements qui puissent faire des plans au long cours sans avoir à gérer des pouilleries locales au jour le jour ... (la stabilité du gouvermement chinois actuel est, malgré toutes ses fautes et ses défauts - et le ciel sait s'ils sont nombreux et rédhibitoires - est un bonus à ce sujet).
(1) Je connais des personnes d'un niveau de culture correct estimant que l'impact de l'homme sur la planète ne constitue pas un bouleversement extrêmement violent, potentiellement générateur d'instabilités de nature à mettre en cause la pérennité de la vie sur terre (au moins celle de l'espèce humaine en tout cas) et méritant qu'on y accorde notre attention (avec des phrases commençant par : depuis que le monde est monde... Mouarf ;-)).
Auto-aveuglement, flemme intellectuelle, égoïsme et irresponsabilité sont les quatre mamelles de l'inaction
(autrement dit : "tant que ça n'a pas l'air de me coûter à moi personnellement et que je peux tabler sur les autres, les suivants, pour ramasser les débris, je ne vois pas pourquoi je devrais changer mes petites habitudes", vraisemblablement la devise de Feu Pardalis

)
Comme si l'espèce humaine, voire l'agriculture, voire l'écriture, voire l'imprimerie, voire la civilisation industrielle, voire les 7 milliards d'humains peuplant actuellement la planète, voire internet avaient toujours existé !)
........ (informations sérieuses telles que celles-ci qui, typiquement, font que je suis toujours lecteur de ce forum, mes réponses à richard sur la relativité étant plutôt une distraction sans réelle importance).
Eh oui mon frère, on trouve parfois des perles au milieu de la soue à cochons

"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken