unptitgab a écrit :
Personnellement bien plus que n'importe quel morceau de Lully, où l'obséquiosité dégouline de façon obscène, alors même que Napalm Death est loin d'être parmis mes métaleux favoris.
Sans parler du chant des baleines, qui aurait des vertus apaisantes, et qui pourtant me pousse lorsque je les entends à vouloir m'engager sur un bateau laboratoire japonais afin d'en occire quelques-unes pour qu'elles se taisent. Ou des polyphonies corses ou des géniardises bretonnantes qui pourrait me faire admettre un génocide des vocalistes et musiciens de ces deux régions, la forte alcoolisation des participants aux Fest-noz montre que je ne suis pas le seul à vouloir éviter d'entendre le biniou et la harpe.
Comme quoi, faire une théorie générale sur les liens entre certains sons et l'état qu'ils peuvent provoquer chez l'auditeur est casse gueule.
Vous me faites bien rigoler, tous les deux. Vous vous montrez aussi bornés que mes parents dans les années 60-70, lorsqu'ils jetaient mes disques des Rolling Stones par les fenêtres, persuadés qu'ils étaient qu'ils annonçaient la fin de la civilisation telle qu'on la connaissait, et qu'il n'y avait de salut (musical) que dans le classique et, éventuellement, à petite dose, le jazz de la Nouvelle Orléans.
Perso, je me délecte depuis mon enfance de toutes sortes d'expériences musicales, celtiqueries, gamelan, baleines, salsa, classique, japonaiseries et autres comprises, du moment qu'il ne s'agit pas de la production de masse soumise à la mode et au hit-parade, sans originalité ni intérêt, qui domine depuis les années 1980. Et ce que je n'aime pas, je ne vois pas pourquoi j'en priverais les autres.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken