Nicolas78 a écrit : 14 févr. 2019, 00:41
Des fois je ne sais pas si c'est moi qui est complètement pessimiste à la limite de l'irréaliste, ou toi qui est dans un monde onirique LePsy
Les deux!
En réalité les solutions sont toutes simples (ce qui produit l'impression de naïveté et d'idéalisme), mais la complexité qui en résulte pour les appliquer globalement (pour qu'ils aient l'effet souhaité) est inhérente à la trop grande diversité au sein de l'espèce humaine concernant les différentes cultures, les situations et les inégalités économiques et sociales, l'instruction, les connaissances, les capacités intellectuelles brutes (innées), l'âge, l'expérience, la maturité émotionnelle, les affects, les traits et les dispositions génétiques, les croyances, les « vestiges » de l'éducation familiale, les intérêts, etc.
Avec autant de « sujets » différents dans ce « groupe » (la planète), dont plusieurs sont sous-doués cognitivement, il est effectivement naïf de penser pouvoir effectuer des changements
de masse par « voie démocratique » en misant sur « l'éducation » et quelques « lois ».
C'est malheureusement le revers de la démocratie et des droits et liberté qui permettent à tous de vivre et de faire selon « ce qu'ils sont ». Et de l'autre côté, ceux qui gouvernent, que ce soit en démocratie ou de par des régimes plus autoritaires/autocratiques, ne sont pas exempts (euphémisme) de certaines de ces « diversités », ce qui fait qu'ils n'ont pas d'intérêt à appliquer ce qui devrait l'être pour améliorer la situation (à tous les niveaux, pas juste concernant l'environnement).
Conclusion : l'on se dirige droit dans un mur et rien n'y changera quoi que ce soit! Parce que l'humain, lui, n'a pas évolué d'un iota depuis des milliers d'années! Certaines cultures/mœurs, oui, mais l'homme et la femme, intrinsèquement, pas du tout!
Les droits et libertés, la liberté d'expression, la protection des animaux, l'égalité des genres, manger sainement, etc., finissent de toute façon par être récupéré, dû à la « diversité », par nombre d'individus, de groupes et de mouvements de pensée qui « extrémisent », les concepts de base pour en faire des conneries monumentales (
#1,
#2,
#3, etc.), ce qui divise et diversifie encore plus toute éducation, mème, culture, et action qui auraient pu être efficace et bénéfique pour l'humain.
Bref, d'une façon ou d'une autre, ça tourne toujours au vinaigre. Comme le dirait Murphy : «
Si cela peut mal tourner, cela arrivera ».
Plus je vieillis, plus j'acquiers d'expérience et plus j'observe, plus j'en arrive à la conclusion (malgré que la bien-pensance voudra me crucifier) que seule une certaine forme « d'eugénisme » pourrait améliorer l'humain — intrinsèquement — et son sort (dans l'optique de rendre la vie meilleure pour tous). Sélectionner et favoriser un minimum de capacités cognitives, mais, surtout, cerner et éliminer tout ce qui fait carburer certains sujets, essentiellement « à l'affect ». Éliminer les gènes prédisposant à la sociopathie/psychopathie dont sont porteurs nombre d'individus. Bref, Favoriser un minimum de capacité cognitive, mais couplée à une propension certaine à la responsabilité sociale et à l'empathie sans pour autant que l'affect
bypass la raison chez l'individu. Ensuite, seulement, la « prévention », l'éducation et la culture pourront avoir un effet conséquent.
Tant que l'humain n'évoluera pas — intrinsèquement —, ça prendra toujours plus de cadres et de lois, mais étant donné la diversité (qu'on ne veut pas éliminer, et pour d'excellentes raisons que je partage, sauf pour certaines « tares »), la démocratie, les droits et libertés, l'absurdité, la manque de jugement et les intérêts des « puissants de ce monde »; aucun mouvement de masse constructif et non éphémère ne sera possible àmh.
Et, malheureusement, je ne vois pas pourquoi ceux qui auraient les moyens et les ressources pour effectuer ce genre de « sélection » auraient un quelconque intérêt à l'effectuer. Donc, retour à la case départ : l'on fonce droit dans un mur!
Désolé pour mon pessimisme! Mais ça fera bientôt 17 ans que je bosse dans la même entreprise et pendant tout ce temps, je n'ai rencontré que 2 individus « non handicapé cognitivement » tout en étant assez mature émotionnellement et relativement « empathiques », soucieux et ouverts aux autres. Si je prends en compte le roulement de personnel et que je fais le décompte, de par ce « microcosme » qui me sert à « juger » la société (dans laquelle je vis ici), j'estime que moins de 2% de la population ont ce qu'il faut pour rendre ce monde meilleur. Bien sûr (oui, oui, je sais), j'oeuvre dans un milieu industriel qui est moins propice aux « grosses têtes » (ce qui peut biaiser mon constat), mais pour échanger avec certains autres qui bossent ailleurs, ça ne semble guère mieux. Dans d'autres secteurs, les capacités cognitives sont plus présentes, mais pour ce qui est de la maturité émotionnelle, l'empathie, la responsabilité sociale et le souci des autres, ce n'est guère mieux que partout ailleurs (et/ou alors c'est récupéré maladroitement et surtout pour satisfaire son ego et son image ce qui permet de s'auto-congratuler en croyant être « pro-bio-écolo-droit-égalité »).